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CEMAC : Le budget 2021 en nette augmentation

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Le montant provisoire d’un montant de 89.224.324.973 FCFA vient d’être arrêté par les experts du comité Inter-Etats après trois jours de travaux par visioconférence.

Malgré les effets néfastes de la pandémie liée au covid-19 sur l’économie mondiale en générale, et sur celle sous régionale en particulier, le budget de fonctionnement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale est en nette augmentation par rapport à celui de 2020. D’un montant de 88.230.068.283 FCFA l’année dernière, il projette être de 89.224.324.973 FCFA cette année, soit une augmentation de 1,13%.

Une augmentation fruit de la volonté des six Etats membres de la CEMAC à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la République Démocratique du Congo, et la Guinée Equatoriale, de relever le défis l’émergence économique. En matière de ressources, les prévisions de financement par la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI) sont estimées à 62 855 000 000 FCFA, dont 27 854 000 000 FCFA au titre des arriérés. Les prévisions de TCI courantes à recouvrer en 2021 sont donc estimées à 35 001000 000 FCFA en dépit de son potentiel évalué à 88,8 milliards de Francs CFA sur la base du volume attendu des importations dans la zone CEMAC.


En dépit de vastes programmes de soutien budgétaire et monétaire mis en œuvre dans les Etats de la CEMAC, le revenu par habitant devrait également diminuer, plongeant ainsi une grande partie des populations de la Communauté dans une extrême pauvreté, et le contexte actuel marqué par la pandémie liée à la Covid-19, la CEMAC pour l’exercice 2021, s’est résolue à œuvrer pour l’urgence d’une promotion de la convergence économique et une coordination à l’échelle régionale des réformes économiques, diversifier les économies
des pays de la CEMAC afin de les rendre plus résilientes aux crises diverses, préserver les acquis de la libre circulation des biens et des personnes, améliorer le recouvrement de la TCI, mobiliser plus efficacement les financements extérieurs et mettre en place d’un mécanisme
alternatif de financement de la communauté.


En dehors de l’adoption du budget, les experts ont également travaillé sur la question de la covid-19 qui malgré les mesures prises par les gouvernements des six Etats membres, continue de faire des ravages.

Notons qu’en zone CEMAC, environ 900 nouveaux cas confirmés, dont 300 actifs, ont été enregistrés au cours de la première semaine de ce mois de janvier. La situation actuelle de la pandémie est, en général, quasi-stagnante, même si elle demeure préoccupante, avec un nombre cumulé de plus de 56 000 cas confirmés, dont plus de 2600 encore actifs et 880 décès. Le taux de létalité est moins de 2% dans cette sous-région. C’est par ailleurs dans ce cadre que les ministres de la santé de la sous-région sont en conclave par visioconférence afin de trouver des solutions pour l’introduction d’un vaccin.


La question de la transformation locale du bois de la sous-région a également été au menu des échanges. Notons que le compte-rendu des travaux des experts sera soumis pour études et adoption aux ministres des finances et de l’économie, lors de la session plénière du 27 Janvier 2021 pour adoption. Les travaux étaient conduits par le président de la Commission Inter-Etats Charles Assamba Ongodo, sous la supervision générale du Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la CEMAC.

#Tchad : « L’armée tchadienne n’est pas une armée de conscription mais bien une armée de métier », Abali Salah

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Le ministre délégué à la présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, M. Mahamat Abali Salah déclare par un point de presse ce lundi 25 janvier 2021, que le rapport de l’international crisis Group intitulé « Les défis de l’armée tchadienne » publié le 22 janvier dernier vise d’autres desseins que d’analyser les défis réels auxquels l’armée est confrontée.
Il se dit surpris que dans un document censé présenter l’armée tchadienne, il n’y figure aucun chiffre, aucune description des unités, aucun organigramme et aucune statistique. Ce rapport ajoute Mahamat Abali Salah, est basé simplement sur des éléments subjectifs, de discréditer l’armée nationale tchadienne, tout en mettant en exergue le caractère incontournable et le rôle déterminant qu’elle joue dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. « Les faiblesses de ce rapport tant dans la forme que sur le fond sont nombreuses, au-delà de ses multiples incohérences quant à ses sources d’informations », a observé le ministre de la défense. Tout en s’interrogeant, comment est-il possible de faire de telles analyses sans tenir compte des différentes missions et du budget des armées, du nombre et du type de ses matériels ainsi que les équipements.
Selon lui, le rapport ne fait pas une évaluation sérieuses et précise, ni des missions effectuées par les contingents tchadiens projetés en opérations extérieures sous l’égide de l’ONU ou des organisations régionales, sous régionales, ni les menaces multiformes auxquelles le Tchad fait face tant au sahel qu’à ses propres frontières.

Le ministre délégué à la présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, M. Mahamat Abali Salah réfute que ledit rapport se contente seulement d’évoquer des composantes ethniques de l’armée, des injustices et des traitements inéquitables dont elle souffrirait. Il informe que l’international crisis Group n’ait jamais rencontrés ou sollicités la moindre autorité militaire compétente pour recueillir le point de vue officiel.

Il s’agit plutôt d’un rapport tronqué, partial et tendancieux, dont le seul objectif apparent est de relayer et accréditer les éléments de langage développés régulièrement depuis plusieurs années par une certaine opposition politique ou par les groupes armés souvent engagés comme mercenaires à l’étranger, a-t-il qualifié.

D’après, M. Mahamat Abali Salah, l’armée tchadienne n’est pas une armée de conscription mais bien une armée de métier, rien n’oblige un tchadien en fonction de son origine, de sa famille ou bien de son ethnie d’embrasser la carrière militaire et s’enrôler dans l’armée reste un choix et n’a jamais été une obligation pour nos citoyens. « L’époque ou l’étranger change la réalité d’un pays par un discours propagandiste et condescendant est définitivement révolue. L’Afrique n’a pas besoin des leçons de l’ICG et de sous-traitants, ou que de tels organismes n’ingèrent de façon partisane dans des affaires de sécurités nationales » a conclu, le ministre délégué à la présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, M. Mahamat Abali Salah.

Éducation : À Farcha, perturbation des cours dans les écoles privées

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A Farcha dans le premier arrondissement de la capitale, les établissements d’enseignement privé sont pris d’assaut tôt, ce lundi 25 janvier 2021, par des élèves du public qui s’étaient mobilisés il y a quelques jours, pour perturber leurs camarades.


Les écoles telles que Innovation, Complexe scolaire Abdoulaye Moussa et le Lycée Amoul ne sont pas épargnées par ce mouvement d’élèves.

Ces manifestants montrent leur mécontentement suite à la grève de la plateforme syndicale, ont brutalisé sur leur passage, tous les élèves des écoles privées qui étaient en tenue.

Au complexe scolaire Abdoulaye Moussa situé légèrement en face de l’école sultan Kasser et du petit marché de Djougoulier, les manifestants ont brisé le vitre de la fenêtre du bureau de fondateur dudit complexe. Bien que leur intervention etait tardive, les éléments du
GMIP ont pu maîtriser les manifestants à partir du Lycée Amoul.

D’après une source, les élèves du Lycée Ibrahim Mahamat Itno s’étaient mobilisés depuis samedi dernier, à travers des messages telephoniques.

Toutefois, le Gouvernement et son partenaire, qui est le syndicat doivent trouver un terrain d’entente pour une reprise effective de cours dans les écoles publiques.
Ahmat Mahamat Hassan

Crise en RCA : Ngon-Baba apporte un démenti sur la tentative de déstabilisation par le Tchad

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NGON-BABA Laurent, Président de l’Assemblée nationale centrafricaine, porteur d’un message du Président Pr Faustin Archange Touadera, est reçu ce 25 janvier par le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO.

Au nombre des personnalités ayant assisté aux côtés du Maréchal du Tchad à cette audience, le Président de l’Assemblée nationale tchadienne, Dr HAROUN KABADI, le Ministre des Affaires Étrangères, Amb. AMINE ABBA SIDICK, le Directeur de Cabinet civil, M.AZIZ MAHAMAT SALEH et le conseiller diplomatique, Amb. ACHEICK IBNI OUMAR. L’entretien a duré plus d’une heure. En dehors du message dont le contenu reste confidentiel, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO et NGON-BABA Laurent ont abordé des questions de Coopération bilatérale ainsi que des questions relevant des défis communs entre la RCA et le Tchad.

Se prêtant à la presse a l’issue de l’audience, le Président de l’Assemblée nationale centrafricaine a démenti tous les propos qui font croire que le Tchad serait pour quelque chose  dans la tentative de déstabilisation de son pays. Pour lui, le Tchad et la RCA ont un défi sécuritaire commun que les deux Chefs d’État cherchent par tous les moyens à endiguer. Il invite les Tchadiens et les centrafricains épris de paix à resserrer les rangs derrière leurs deux Chefs d’État pour conjurer ce mal qui sape les efforts de développement de ces deux pays. Il se dit très reconnaissant au Tchad et à son Président, le Maréchal IDRISS DEBY ITNO pour tous les efforts consentis pour la restauration de la paix en Centrafrique, car dit-il, la paix en RCA c’est aussi la paix au Tchad.

Dg: Com

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

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Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.


Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le

président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème

«reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent.

Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Apa

Province : Une pré-rencontre d’assise transfrontalière des communautés Boudouma et Kanuri se tient à Bol

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En prélude de la rencontre transfrontalière des communautés Boudouma et Kanuri vivent dans le bassin du Lac-Tchad qui se tiendra prochainement à N’Djaména, le Projet Voix de Paix en partenariat avec l’association Yedena AYDESEC a organisé une pré-rencontre ce dimanche 24 janvier 2021, à la maison de la Culture de Bol chef-lieu de la province du Lac.

Le chargé de Programme du Projet Voix de Paix de l’ONG Equal Access International Maï Moustapha Issa a précisé que le présent projet est implémenté par Equal Access International avec le fond de peuple amercain à travers l’USAID, Voix de Paix. Selon lui ce projet vise à réduire la vulnérabilité à l’extrémisme violent dans la zone d’intervention dudit projet. Il a annoncé que ce projet sera s’étale dans une période de cinq ans et intervient au Niger, Burkina Faso, Mali, Cameroun et au Tchad.

Depuis le 1er octobre 2020, le projet entre dans sa dernière année dans les différentes zones d’interventions. Ainsi, l’association Yedena AYDESEC occupe une place de choix vers la sortie de ce projet. Pour ce faire, les actions militaires peuvent être certes efficaces mais elles les seront davantage si elles sont couplées aux approches civiles, a laissé entendre le Chargé le Programme durant la présente cérémonie.

Pour le président de l’association Yedena AYDESEC, M. Ibrahim Mbomi Toua, il est de notre impératif d’apporter des éclaircissements pour changer la perception quant à une partie des couches sociales, dit-il, qui croit encore que les communautés Boudouma et Kanuri sont impliquées avec les activités néfastes. C’est pourquoi il a souligné que le combat que mène l’Association des cadres Yedena est plus que clair, c’est l’instauration de la paix pour favoriser le vivre ensemble pour un Tchad sans Boko Haram. Cette assise a-t-il rappelé, conduira à des recommandations et des resolutions qui serviront de base afin de discuter à la rencontre transfrontalière de N’Djaména.

Le Secrétaire général de la province du Lac, M. Yaya Ousmane Adoum a salué la rencontre qui, affirme-t-il, s’inscrit en droite ligne de la volonté manifeste des hautes autorités du pays, au rang duquel le Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno l’artisan de la paix.

Il demande à tous les acteurs impliqués de conjuguer d’efforts afin de combattre la secte de Boko Haram.


Ahmat Mahamat Issa Wari, depuis Bol

Revendications : La plateforme syndicale prévoit plusieurs actions sur l’ensemble du pays

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La plateforme syndicale revendicative prévoit d’organiser dans les prochains jours des actions de grandes envurgures sur l’ensemble du territoire national, il s’agit entre autres des sit-in, des tintamarres, des journées des villes mortes et des marches.

Par la même occasion, elle annonce la poursuite de la grève avec le strict respect du service minimum dans les hôpitaux jusqu’à la satisfaction totale.

Par ailleurs, le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, Barka Michel interpelle les responsables des établissements privés, à savoir les écoles primaires, collèges, Lycées, instituts, universités et cliniques de cesser leurs activités. Car ajoute-t-il, nous avons tous besoin de l’éducation et de la santé pour tous les tchadiens.

Pour cela, la plateforme revendicative demande à la population sa compréhension et son soutien ainsi qu’à tous les travailleurs de rester vigilants, mobilisés et soudés.

#Tchad : Remise de 9 engins blindés de type ERC-90 à l’armée nationale

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Dans le cadre de son partenariat militaire avec la France, l’armée nationale tchadienne bénéficie d’un programme complet d’équipement et de formation pour disposer à terme d’une capacité blindée supplémentaire.

Ce samedi 23 janvier à N’Djamena, la France a livré 9 ERC-90 à l’armée nationale tchadienne, au cours d’une cérémonie officielle présidée par le général de corps d’armée Abali Salah, ministre délégué à la Présidence de la République, en charge des Armées, des Anciens combattants et victimes de guerre, en présence de M. l’Ambassadeur de France et du général Perrin, commandant des éléments français au Gabon (EFG), ainsi que des plus hautes autorités militaires tchadiennes.

Ces engins ont été fournis avec les pièces de rechanges nécessaires à leur entretien, y compris des moteurs supplémentaires, ainsi que des munitions.

Actuellement, 20 militaires tchadiens se forment au poste de chef d’engin avec le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) blindés des EFG. En avril, ils étudieront la conduite des feux et la tactique au combat instructions se poursuivront jusqu’en juin 2021 pour qualifier pilotes et tireurs et se clôtureront par un exercice de synthèse de tir au canon.

Au total, un vivier de 12 équipages sera en mesure d’utiliser les ERC-90 et permettra à l’armée nationale tchadienne de disposer d’une capacité blindée significative, opérationnelle et réactive.

Rustiques, performants et fiables, ces ERC-90 ont fait leur preuve et sauront parfaitement répondre aux besoins opérationnels de l’armée tchadienne dans ses contributions à la lutte contre le terrorisme et aux opérations de maintien de la paix.

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 200 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien Interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale.

Ambassade de France

#Tchad : Le chef de l’État reçoit un émissaire angolais

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Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat a accordé ce samedi 23 janvier 2021, une audience au ministre angolais des Relations extérieures, M. Téte Antonio. Il est porteur d’un message de son Président Joao Lourenço à son homologue tchadien.

Le premier contact entre le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République et son homologue angolais Joao Lourenço remontait au 30 novembre 2017 à Abidjan en terre ivoirienne. C’était en marge du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne. Ce premier contact s’est traduit ensuite par des  consultations régulières entre les deux Chefs d’Etat. C’est dans cette optique que le Président angolais a dépêché, ce 23 janvier 2021 à N’Djaména, son chef de la diplomatie, M. Téte Antonio, porteur d’un pli confidentiel. Au cours de discussions, l’émissaire angolais et le Maréchal du Tchad ont évoqué des sujets d’intérêt commun, notamment l’accord de coopération Tchad-Angola signé le 21 février 2019 à N’Djaména. Il porte notamment sur les investissements angolais au Tchad et l’exportation de la viande sur pied du Tchad vers l’Angola.

Nonobstant les contacts réguliers entre les Présidents tchadien et angolais, il convient de préciser également que le Tchad et l’Angola appartiennent à un même ensemble sous-régional qu’est la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Dg:Com

Afrique : La Centrafrique au bord de la crise humanitaire

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Les principaux axes routiers par où transitent les produits de première nécessité du pays sont bloqués par des rebelles.
Affamer la population pour faire plier le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra. Voilà le nouveau mode opératoire des groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

La forteresse Bangui, protégée par l’Armée centrafricaine et ses alliés internationaux, n’est pas encore tombée. Mais jusqu’à quand ? Les rebelles asphyxient le pays économiquement et financièrement en coupant les principales voies d’accès menant vers la capitale.

Par exemple, le tracé vital guidant au Cameroun voisin est fermé depuis plus d’un mois. Près de 800 camions de marchandises, bloqués côté camerounais, attendent désespérément sa réouverture.

Selon des sources douanières citées par Jeune Afrique, les flux commerciaux entre le Cameroun, la RCA et le Tchad ont chuté de près de 80% (par rapport à 2019) depuis la fermeture des frontières.

Un haut fonctionnaire des Douanes a déclaré que N’Djaména et Bangui se sont d’ailleurs alarmés auprès des autorités camerounaises des graves conséquences sur leurs économies.

Par sa position géographique et ses deux ports, le Cameroun occupe une place stratégique en matière d’approvisionnement de marchandises en direction du Tchad et de la RCA. Ces derniers, enclavés, ne disposent pas d’ouverture sur la mer. Ce qui accentue leur dépendance vis-à-vis de Yaoundé.

A cause de la situation actuelle, certains produits se font de plus en plus rares, alors que la demande reste constante d’où une augmentation des prix.

Heureusement, depuis le 12 janvier, le trafic a pu reprendre mais dans une moindre mesure, par convois et sous escorte de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).

En amont, il y a eu de nombreux échanges et négociations. Mais au final, les camionneurs sont soulagés.

« Nous faisons face à une guerre qui étouffe notre économie », a reconnu Henri-Marie Dondra, ministre centrafricain des Finances et du Budget.

La crise sécuritaire, dans laquelle est plongée la Centrafrique depuis plusieurs années, s’empire. Le regain des tensions, un peu partout à travers le pays, a poussé de nombreuses personnes à prendre la route de l’exil.

Lors de sa conférence de presse du 15 janvier 2021 au Palais des Nations de Genève (Suisse), le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Boris Cheshirkov, alertait déjà sur l’afflux de réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

D’après lui, près de 60.000 personnes ont été forcées de chercher refuge dans les pays limitrophes depuis décembre 2020.

La plupart d’entre elles ont fui vers la République Démocratique du Congo

(RDC) en traversant le fleuve Ubangui. Dans ce pays voisin, le nombre d’arrivants a dépassé selon le responsable du HCR les 50.000 suite à la venue de 10.000 réfugiés centrafricains le 13 janvier dernier.

Par ailleurs, M. Cheshirkov citant des chiffres fournis par les Commissions mouvement de population du pays, informe que 58.000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA. Près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés le mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo, a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole pour l’Afrique de l’ouest et du centre du HCR, Romain Desclous, interrogé par APA, « près de 700 mille Centrafricains ont fui les violences de ces dernières semaines ».

« Si l’on y ajoute les déplacés dus aux violences de 2013-2014, on constate que c’est plus d’un quart des habitants centrafricains qui ont abandonné leurs localités pour chercher refuge dans d’autres régions plus stables ou dans les pays frontaliers », précise M. Desclous.

situation préoccupe doublement la communauté internationale. D’abord parce que la « délivrance de l’assistance humanitaire (a été) sérieusement impactée par les dernières vagues de violences », a indiqué le chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye. Mais aussi parce que la crise centrafricaine « est l’une des urgences les moins bien financées dans le monde », a soutenu Romain Desclous.

Et c’est pourquoi son organisation appelle à la fin immédiate de toutes les violences. Le HCR invite en outre les donateurs « à contribuer aux besoins exprimés » car « beaucoup de personnes ne bénéficient même pas d’une assistance de survie ».

« Les principales préoccupations des réfugiés qui vivent en dehors des camps officiels et des communautés qui les accueillent sont la nourriture, la santé, les abris, l’eau et l’assainissement », souligne l’organisme onusien.

Le FMI à la rescousse

Face à l’urgence, le Fonds Monétaire International (FMI) a validé, le 13 janvier, le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide de plus de 34 millions de dollars. L’opération entre dans le cadre de l’accord de Facilité élargi de crédit conclu le 20 décembre 2019 pour un montant total d’environ 115,1 millions de dollars sur trois ans.

assistance intervient alors que le contexte lié à la Covid-19 n’a pas permis à Bangui de respecter les critères de performance auxquels il s’était engagé en 2019.

Si la demande de dérogation déposée par les autorités a été validée, c’est parce que « le FMI est convaincu que les nombreuses réformes que j’ai pilotées sont les bonnes », a déclaré dans Jeune Afrique le ministre Dondra. Ce dernier rapporte que l’institution de Bretton Woods « s’est (aussi) montrée satisfaite de l’assainissement des finances publiques en Centrafrique ».

Confirmant cette information, le Directeur Général adjoint et président par intérim du FMI, Mitsuhiro Furusawa, assure que « des progrès substantiels ont (…) été réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles ».
A l’en croire, « les autorités centrafricaines se sont attachées à faire en sorte que les financements d’urgence des donateurs soient utilisés de manière efficace et transparente pour lutter contre la pandémie et atténuer son impact sur les plus vulnérables ».

En avril 2020, le FMI avait apporté 38 millions de dollars de financement d’urgence à la Centrafrique pour aider le pays à faire face à la crise du nouveau coronavirus.