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TICs : ADECADG renforce la capacité de ses membres en informatique

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L’Association pour le Développement du Canton Djonkor Guéra (ADECADG) a organisé une session de formation en informatique du 13 au 15 décembre 2020, à l’attention de ses membres au centre Tente d’Abraham sis au quartier Amriguébé dans la commune du 5ème arrondissement.

Ils sont au total 20 vingt jeunes garçons et filles qui ont été formés en world.


Le conseil de l’ADECADG’ M. Ahmat Sati a souligné que son organisation est soucieuse de la formation de qualité de futurs cadres de l’éducation, encourage et soutient les initiatives à but éducatif et pour le développement de l’éducation de qualité au Tchad. A ce sujet ajoute-t-il, la mise en place et l’animation d’un séminaire de trois jours constitue un aspect important de la mise en œuvre de la recommandation de l’UNESCO des indicateurs de la qualité de l’éducation. C’est ainsi que l’ADECADG en prenant le devant cherche à mettre en place un organe local de suivi et d’évolution de la qualité de l’éducation à travers la formation en world.
«La mise en œuvre de la politique de la formation de jeunes dans leur majorité des étudiants nécessite le renforcement de capacité institutionnelle et à travers ses ressources humaines. Et compte tenu de la transversalité de phénomène causés, le système éducatif tchadien dans sa généralité et la part de chaque organisation sociale dans sa particularité appui et soutient dans sa politique des initiatives de ce genre. C’est dans ce cadre que la mise en œuvre de ce projet de trois jours de formation en informatique a eu lieu », a expliqué M. Ahmat Sati.


Clôturant l’atelier, le président de l’l’ADECADG M. Sabit Gontcho a indiqué que cette formation de trois jours durant n’est pas suffisante, mais il se réjouit que les bénéficiaires de cette formation ont déjà acquis quelques connaissances en informatique. A cet effet, M. Sabit Gontcho a annoncé par la suite que par la volonté de tous et par le courage de chacun, l’association organisera encore davantage des ateliers similaires. Car renchéri-t-il, la connaissance de l’informatique est un développement qu’il ne faut jamais éviter s’il y a l’occasion.
Il a en outre ajouté que son organisation envisage organiser encore de formations de sensibilisation surtout dans le cadre sanitaire et éducatif. Toutefois, il a relevé que l’association éprouve d’énormes difficultés économiques et matérielles pour répondre à ses objectifs. C’est pourquoi, M. Sabit Gontcho a lancé un vibrant appel à l’endroit des ONG, les partenaires techniques et financiers ainsi que les personnes de bonne volonté de leur apporter une aide afin que l’ADECADG puisse mener ses activités.
MSK. Lawandji

Burundi: l’ancien président Pierre Buyoya décède de la Covid

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L’ancien haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel de 2012 à fin novembre de cette année est mort cette nuit alors qu’il était en train de rejoindre un hôpital parisien, a appris apa.

L’état de santé de Pierre Bouyoya, 71 ans, s’était brusquement dégradé ces derniers jours et il a été transféré, dans la nuit, de Bamako (Mali) à Paris (France), par avion médicalisé. Mais il s’est éteint lors de son arrivée en France dans l’ambulance qui l’amenait dans un hôpital parisien pour des soins .

L’ancien président de 1987 à 1993 et de 1996 à 2003 avait contracté le coronavirus alors qu’il se trouvait dans la capitale malienne où il était hospitalisé depuis une semaine et placé sous respirateur artificiel.

Il y a de cela trois semaines, Pierre Bouyoya avait démissionné de son poste de haut représentant de l’Union africaine après avoir été condamné à la prison à perpétuité dans un procès qui s’est tenu en son absence au Burundi. Il était accusé d’avoir fomenté l’assassinat, en 1993, de son prédécesseur Melchior Ndadaye.

Pierre Bouyoya avait dénoncé « un procès politique mené de manière scandaleuse » et avait démissionné fin novembre de son rôle d’envoyé spécial de l’UA pour « laver [son] honneur ».

Apa

Province : le Maréchal du #Tchad est à Bol

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la capitale provinciale du lac, Bol, a accueilli ce vendredi 18 décembre, en grandes pompes, le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno.

C’est un peu vers 10h20, que les hélicoptères transportant le Maréchal du Tchad et sa délégation se sont posés sur l’aérodrome de cette ville lacustre.

En raison du risque sanitaire lié à la maladie à coronavirus, les rites sociaux, ont changé. Tout en respectant les mesures barrières, le gouverneur de la province du Lac, M. Mahamat Fadoul Makaye et le maire de la ville de Bol M. Ahmat Abakar Abdoulaye ont accueilli le Maréchal du Tchad à sa descente de l’appareil. un détachement de l’Armée nationale tchadienne, a rendu les honneurs militaires, à l’hôte de marque du Lac en séjour dans la belle cité de Bol.

Les ministres, membres du cabinet du Président de la République, cadres civils, traditionnels, religieux et militaires de la province ont chaleureusement souhaité la bienvenue au Maréchal du Tchad.

Les acteurs de la société civile, les partis politiques, et les différents organes de masses du Mouvement patriotique du salut, Des cavaliers , des méharis, les autochtones, bref une foule immense, s’approprie les lieux.Un décors riche en couleur où chants et danses étaient les accessoires avenants.
Le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno, Président de la République, est accueilli en héros dans cette province où règne désormais une paix et sécurité grâce aux sacrifices de nos vaillants soldats qui ont délogé la nébuleuse boko Haram.

Il effectue cet déplacement dans le cadre de sa tournée dans le Tchad profond, pour relancer les projets de développement et insuffler une nouvelle dynamique à l’appareil de l’état. L’agenda du maréchal du Tchad prévoit une rencontre avec les différentes corporations de la province.

Dg: com

Santé : 65 nouveaux médecins reçoivent leurs diplômes

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Au total 65 médecins généralistes dont cinq (5) spécialistes en chirurgie ont reçu leur diplôme de doctorat en médecine. La cérémonie de remise de leurs diplômes a eu lieu ce jeudi, 17 décembre 2020 à l’amphithéâtre de la faculté de médecine de l’Hôpital de la Mère de l’Enfant de N’Djaména.

C’est le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Dr. David Houdeingar qui a présidé ladite cérémonie en présence du secrétaire d’Etat à la santé publique Dr. Djiddi Ali Sougoudi et bien d’autres invités venus pour la circonstance.

Il faut rappeler aussi que c’est la toute première promotion de chirurgiens formés au Tchad. À ce jour, 720 médecins généralistes ont été diplômés par la Faculté des sciences humaines et de la santé humaine de l’Université de N’Djameéa depuis 1990 date de sa création.

M.S.K.Lawandji

Tchad : le projet de loi de finances 2021 sont estimées à plus de 1200 milliards de Fcfa

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Compte-rendu du Conseil ordinaire des Ministres Un Conseil ordinaire des Ministres s’est tenu ce jeudi 17 décembre 2020, sous la Présidence du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Président du Conseil des Ministres.
Un seul point était inscrit à son ordre du jour. Il s’agit de l’examen du projet de loi de finances 2021, soumis par le Ministre des Finances et du Budget.
Ce projet de loi de finances est élaboré dans un contexte marqué par la pandémie du COVID-19 et ses conséquences socio-économiques, ainsi que par la chute drastique du cours du pétrole et la recrudescence des menaces sécuritaires, notamment celle posée par Boko Haram.
Malgré l’impact négatif de tous ces facteurs sur les recettes et les dépenses de l’État, ainsi que sur les efforts du Gouvernement visant à consolider les acquis des réformes entreprises depuis quelques années, notre pays a fait preuve de résilience face aux différents chocs grâce aux mesures prises par le Gouvernement, sous l’impulsion du Maréchal du Tchad, IDRISS DÉBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État, afin de renforcer les valeurs de performance, de redevabilité, de transparence et de bonne gouvernance.

Selon le rapport sur les perspectives économiques régionales africaines d’octobre 2020, publié par le Fonds Monétaire International, notre pays présente la meilleure des situations économiques dans la sous-région pour l’année 2020, voire dans l’espace G5 Sahel, tant pour ce qui est de la croissance qu’en ce qui concerne les autres ratios les plus essentiels.

Cette performance est aussi relevée dans le rapport de la Fondation Mo Ibrahim, plaçant le Tchad parmi les neuf (09) pays africains, dont les scores sont améliorés.
S’inscrivant dans la poursuite des priorités de la Loi des Finances Rectificatives 2020, le projet de loi de finances 2021 met un accent particulier sur le monde rural, l’emploi des jeunes, les femmes, l’accès à l’eau, l’éducation, la santé, la promotion du secteur agropastoral, l’appui aux secteurs sinistrés par la pandémie du COVID-19, l’amélioration du climat des affaires, le soutien de l’industrie locale, etc.
Au plan macroéconomique, le projet de loi de Finances 2021, est préparé en tenant compte des incertitudes au niveau mondial liées à la crise sanitaire, et sur la base des hypothèses suivantes :

  • La production du pétrole passe de 142.075 barils/jours en 2020 à 147.397 barils/jour en 2021 ;
  • Le cours du Brent passe de 40,7 dollars US en 2020 à 44 dollars US en 2021 ;
  • Une décote de 3 dollars US par baril ;
  • Le coût de transport de 7 dollars US par baril.
    Sur la base de ces hypothèses, la croissance en 2021, soutenue par le secteur pétrolier à hauteur de 8,1% et hors pétrole à 4,8%, se situerait à 5,1% contre 0,4% en 2020.
    En termes des chiffres, le projet de loi de finances prévoit 1.098 milliards de FCFA des recettes (hors dons), contre 1136 milliards de FCFA, en 2020, soit une baisse de 3%.
    Les dépenses totales (hors amortissement de la dette) dans le projet de loi de finances 2021, sont estimées à 1247,153 milliards de FCFA en 2021 contre 1196 milliards de FCFA en 2020, soit une augmentation de 4%.

De ce qui précède, il résulte un solde budgétaire de base déficitaire de 149 milliards de FCFA. En considérant les amortissements de la dette, les financements extérieurs (appuis budgétaires, dons et prêts projets) et les financements intérieurs, le projet de budget 2021 est équilibré.

En définitive, ce projet de Loi de Finances 2021, en ligne avec les engagements pris par le Maréchal du Tchad vis-à-vis des populations du Tchad profond, prescrit des allocations budgétaires plus ciblées, plus suffisantes et de meilleure qualité pour permettre à notre pays de bénéficier du Programme Politique du Président de la République, voie à suivre vers le Tchad que nous voulons.

Commencé à 16 h 15 mn, le Conseil a pris fin à 17 h 25 mn.

         Fait à N’Djamena, le 17 décembre 2020

          Le Ministre de la Communication
           Porte-Parole du Gouvernement
           L’AMB. CHERIF MAHAMAT ZENE

Province : Les arabes de la province du Ouaddaï se déchirent

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Six chefs de tribus arabes de la province du Ouaddaï expriment leur mécontentement et se retirent de leur organisation. Il s’agit entre autres, d’Arabe Banihalba 1 et 3, Zakhawa Arabe, 3 et 2 et Mahrié Roufaa.

Ces groupes de la communauté arabe quittent leur union sacrée qui les lie avec les autres communautés arabes et consiste à défendre leurs intérêts communs. C’est le contenu d’un communiqué de presse signé par six chefs de tribus qui ont déploré par ailleurs, la non implication dans les affaies de leur union.


Ainsi,l’un des signataires du communiqué soutient avoir été victime d’un manque de respect à son égard par les membres du bureau de leur association. L’ affaire à crée une mésentente dans les communautés arabes de la province du Ouaddaï.


Les chef du clan Arabe Banihalba 1 et 3, Zakhawa Arabe, 3 et 2 et Mahrié Roufaa affirment qu’ils ne sont pas associés lors de la composition du bureau de leur associaton. Alors qu’ils étaient membres fondateur de cette union, ont-ils renchéri.

« Une vie meilleure au Sahel est possible » Ousmane Diagana

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« Terre des hommes » par excellence, pour emprunter le nom qu’Antoine de Saint-Exupéry donnait à mon pays, la Mauritanie, la région du Sahel est depuis la nuit des temps un espace de rencontres et de brassage des peuples ; de commerce et d’échanges ; de production et de diffusion de savoirs.


Ce serait donc très réducteur et injuste d’en parler uniquement comme certains le font malheureusement, sous l’angle des défis – réels et multiformes – qui l’assaillent incontestablement. James Wolfensohn, ancien président du Groupe de la Banque mondiale, qui vient de quitter ce monde et aimait particulièrement le Sahel l’avait bien compris : « Il y a tant d’images que nous avons les uns des autres, des idées toutes faites qui nous mettent des œillères et empêchent toute coopération et tout progrès. » Ces mots résonnent encore aujourd’hui quand on entend parler de cette région.


Beaucoup en ont une idée préconçue et n’y voient qu’une longue liste de défis insurmontables. Mais le portrait de cette région ne se réduit pas à ses difficultés et il convient d’évoquer quelques-unes de ses contributions au patrimoine de l’humanité
Notamment, de rappeler que le Sahel est intégré depuis le VIIe siècle dans les échanges commerciaux avec l’Europe et l’Asie. Que les milliers de manuscrits de la Grande bibliothèque de Tombouctou dont certains remontent au XIIIe siècle, enrichissent la mémoire du monde. De ne pas dissocier cette région des œuvres d’art remarquables qu’elle a produites et qui ont trouvé leur place dans les plus grands musées du monde. Enfin, de se souvenir qu’en 1236, la Charte du Mandé énonçait les principes de liberté individuelle et de paix sociale cinq siècles avant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.


Rappeler ces quelques faits historiques s’impose non pas pour se souvenir d’un passé glorieux, mais pour rappeler que les trajectoires de développement des nations ne sont pas toujours ascendantes. Par conséquent, il existe des raisons d’espérer un développement porteur de paix et de stabilité au Sahel en dépit de défis nombreux et complexes.
Une fragilité aggravée par la crise du coronavirus
Les conflits, dont les causes sont multiples, augmentent et font le lit du terrorisme. L’année dernière, la région qui s’étend de la Mauritanie jusqu’au Tchad en traversant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a connu plus de 1 000 événements violents qui ont coûté la vie à près de 8 000 personnes et contraint plus d’un million et demi de personnes à fuir.


Faut-il aussi rappeler que dans cette région où 80 % des personnes vivent dans la pauvreté extrême, c’est-à-dire avec moins de 1,9 dollar par jour, et travaillent dans l’agriculture, la hausse de température provoquée par le changement climatique, qui est une fois et demie plus rapide que dans le reste du monde, a des conséquences dramatiques ? Plus de 11 millions de Sahéliens sont menacés par la famine et 40 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance. Par ailleurs, avec une moyenne de 6,4 enfants par femmes et une population qui devrait plus que doubler d’ici 2050, dont la moitié aura moins de 15 ans, la croissance économique reste insuffisante pour offrir une instruction adaptée, fournir des emplois pour tous, des services publics de qualité et améliorer le quotidien des Sahéliens.
Une situation aggravée par le coronavirus. Si jusqu’à présent les conséquences sanitaires de la pandémie ont été limitées, son impact économique et social risque d’anéantir cinq années de progrès en matière de développement dans l’ensemble des pays du Sahel. On estime ainsi que plus de 1,3 million de personnes supplémentaires basculeront dans la pauvreté extrême en 2020. Cette situation vient peser sur les finances publiques déjà fragiles des gouvernements qui ont dû augmenter leurs dépenses sécuritaires au détriment des services sociaux. D’autant que les envois de fonds des migrants vers l’Afrique devraient reculer de 9 % en 2020.


Le développement demande de la constance, de la volonté et de l’audace
Pour autant, ne perdons pas de vue les avancées quotidiennes qui ne font pas la une des journaux. Nous voyons par exemple les États se mobiliser et collaborer pour renforcer la sécurité mais également pour préserver et partager leurs ressources naturelles ; de plus en plus de femmes prendre leur destin en main, accéder à des formations professionnelles et travailler dans des secteurs porteurs ; des chefs religieux et de nouvelles lois s’opposer au mariage précoce. Nous sommes encouragés par la baisse du taux de mortalité infantile et inspirés par l’incroyable résilience et le sens de l’innovation de jeunes femmes et hommes qui créent leur start-up ou se lancent dans l’agroalimentaire. Certes, certains pays font face à des crises politiques cycliques, mais ailleurs dans la région, le processus démocratique est en marche et la gouvernance s’améliore.
C’est pour soutenir cette réalité-là et pour réduire les causes profondes de fragilités que la Banque mondiale prévoit d’intensifier son action au Sahel au cours des trois prochaines années en accordant un financement record de 8,5 milliards de dollars par le biais de son Association Internationale de développement. Cette mobilisation sans précèdent s’ajoute aux financements exceptionnels mobilisés en réponse à la COVID-19 et à la suspension temporaire des paiements de la dette facilitée par le G20. Car la Banque mondiale ne pourra remplir sa mission d’éliminer la pauvreté extrême en Afrique si elle ne donne pas la priorité au Sahel.


Comment s’assurer que ces ressources serviront à accélérer la résilience face au climat ? En les injectant dans la modernisation de l’agriculture et dans l’irrigation, surtout dans les zones rurales. Comment gérer l’urgence actuelle causée par la pandémie tout en prévenant les conflits et en luttant contre l’exclusion ? En investissant dans la protection sociale et la sécurité alimentaire, surtout dans les zones les plus critiques pour atteindre les populations les plus vulnérables. Comment faire en sorte que tous ces efforts ne soient pas annihilés par une croissance démographique insoutenable ? En continuant de financer l’autonomisation des femmes et la scolarisation des filles.


Comment assurer des emplois stables aux quelque 1,2 million de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail ? En s’attachant à améliorer le niveau d’instruction, en contribuant à développer des infrastructures essentielles à l’activité économique. Notamment l’accès à l’électricité et au numérique ainsi que le désenclavement de la région par l’amélioration substantielle des moyens de transport. Et aussi, en soutenant le développement des entreprises privées et en garantissant les risques qu’elles prennent avec l’appui de l’ensemble du groupe de la Banque mondiale (Société financière internationale et Agence multilatérale de garantie des investissements). Bien entendu, il faudra aussi se mobiliser en faveur d’un accès équitable aux vaccins aux pays du Sahel et leur distribution dès qu’ils seront disponibles.


Mais la Banque mondiale n’est qu’un partenaire et l’avenir du Sahel réside avant tout entre les mains des Sahéliens, surtout de sa jeunesse. C’est ensemble, avec l’appui de la communauté internationale, notamment l’Alliance Sahel, du secteur privé et de la société civile que nous réussirons à y reconstruire un avenir meilleur. Car après tout, le développement demande de la constance et de la volonté. Il doit accepter de prendre des risques et ne peut se passer d’une action collective.

Par Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Banque mondiale

Sécurité alimentaire : Vers la mise en place d’une politique nationale de stockage

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L’Office National de Sécurité Alimentaire(ONASA), organise depuis ce mercredi 16 décembre 2020 au Novotel de N’Djaména avec l’appui de l’Union Européenne un atelier national de cadrage pour l’élaboration de la stratégie nationale de stockage de sécurité alimentaire.


La rencontre voit la présence de différents acteurs impliqués dans les questions de stockage et le lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de stockage de sécurité par l’ensemble des acteurs. L’objectif est de doter le Tchad d’une politique nationale de stockage ainsi que des instruments de gouvernance pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable validée par les instances techniques du pays.
Cette politique nationale doit être alignée sur la stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire adoptée par les Etats membres de la CEDEAO. L’atelier permettra de fonder un processus participatif pour aboutir à une appropriation de la stratégie qui sera élaborée par l’ensemble des acteurs en définissant les grandes orientations de la stratégie nationale de sécurité alimentaire au Tchad.


Le directeur général de l’ONASA, M. Asseïd Gamar Assileck rappelle que les crises requérantes causées par les aléas climatiques ont obligé le pays du sud à se regrouper un instrument appelé stock de sécurité alimentaire. Selon lui, à l’issue de cet atelier les participants vont faire un état de lieu de la situation d’existence de la stratégie nationale de stockage alimentaire au Tchad à savoir la situation alimentaire et nutritionnelle, le système de production agro-sylvo-pastoraux et aquatique.


Tout en faisant l’historique de l’ONASA qui est créée en 2001, M. Allareke Arthomas directeur général technique de la production et de la formation au ministére de l’agriculture rappelle que la mission de l’ONASA est de constituer de stock alimentaire pour intervenir en cas d’urgence ou des nécessités en faveur des populations vulnérables. Il s’est dit convaincu que les échanges qui sortiront de cet atelier permettront de sortir des document fibales qui pourront appuyé l’ONASA dans la mise en place des stocks nationaux de sécurité alimentaire.


Le chef de la division des opérations techniques de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation de la CEDEAO, Dr. Bilgo Ablassé informe qu’au delà du stockage alimentaire son organisation financière avec l’appui de la coopération Suisse dans le cadre du projet d’appui au développement des fermes d’embouche bovine-ovine au Tchad porté par une association des éleveurs nomades du Tchad dans trois provinces N’Djaména, Batha, Guéra d’un coût de plus de 150 millions de francs CFA.

Le gouvernement s’engage : « Aucun faux-fuyant ne peut être toléré »

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Dans une note circulaire consécutive à la tournée du chef de l’Etat entamée le 5 novembre dernier dans les provinces du pays, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence coordonnateur de l’action gouvernementale Kalzeube Payimi Debeut, s’adressant à tous les membres du gouvernement, aux gouverneurs et responsables administratifs ainsi que tous les chefs traditionnels, qu’il y a urgence et nécessité impérieuse de respecter et faire respecter toutes les orientations, instructions et mesures prises par le président de la République lors de ses déplacements.


De ce fait, dans la note circulaire rendue publique ce mercredi 16 décembre 2020, il de faire une large communication sur les actes posés par le maréchal du Tchad et les engagements pris. Par ailleurs, les agents et responsables civils et militaires qui ont passé plus de trois ans à leur poste doivent être remplacés, relevés ou mutés. Les gouverneurs doivent faire diligence et procéder dans les meilleurs délais à la récupération des armes de guerre détenues illégalement par les civils et autres. Des commissions locales de récupération d’armes doivent être mises en place aux fins de procéder à cette opération dans les meilleurs délais, les autorités traditionnelles doivent être mises à contribution, instruit le coordonnateur de l’action gouvernementale.


La note circulaire demande aux gouverneurs des provinces d’assumer leurs responsabilités car ils disposent des forces de défense et de sécurité pour les appuyer dans leurs missions de défense et de sécurisation de leurs circonscriptions et des populations.
« La recrudescence des conflits inexplicables, incompréhensibles et inacceptables de ces dernières semaines dénotent de la défaillance des administrations territoriales et traditionnelles locales ainsi que du manque d’anticipation. Tous les auteurs et présumés auteurs quels qu’ils soient doivent être recherchés, arrêtés et traduits en justice. Tous les coupables de ces crimes odieux doivent être transférés loin de leur circonscription pour purger leurs peines », martèle la note.


Il est demandé à travers ce document, à toutes les autorités administratives de recenser les conflits latents et mener une vaste campagne de sensibilisation dans leurs circonscriptions respectives en vue de prévenir toute survenue des conflits fratricides ou intercommunautaires autour d’une fausse cause telle que les points d’eau, les pâturages et les champs.


« La terre appartient à l’Etat et nul ne peut s’aliéner ou tuer son concitoyen pour s’arroger la propriété », tranche le gouvernement précisant que le maréchal du Tchad attache du prix à la stricte observation de ces mesures qui ne doivent pas souffrir d’aucun manquement.

#Tchad : Des jeunes interpellent le Maréchal du Tchad pour décanter le problème du football

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Le porte-parole des leaders des Organisations de Jeunes, Brahim Ramadan interpelle le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno par un point de presse présenté ce mercredi 16 décembre 2020, de s’investir personnellement pour décanter cette situation, afin dit-il de nettoyer la fédération, des mafieux qui s’organisent pour faire tomber, le ministre de la jeunesse et des sports alors qu’il a déjà assaini le milieu de jeunes, en organisant le congrès du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJ-T).

Car trop c’est trop, à ajouté, Brahim Ramadan. D’après lui, la structure sportive est très affectée par le comportement honteux de ses dirigeants qui ne sont pas conformes à l’éthique socioculturelle et à nos valeurs en tant que tchadiens.


Brahim Ramadan estime que le Maréchal du Tchad a confié le département à un jeune qui est en train de faire ses preuves et que la qui FTFA ne produit aucun résultat, leur seul résultat visible est engrangé des échecs connus de tous et d’enterrer tous Ministres qui tentent de redresser la fédération.


« Nous rappelons au Maréchal du Tchad, Chef de l’Etat, si jamais, il cède cette fois ci à la pression de la Fédération qui se dit proche de lui, il enterre définitivement le football tchadien. Il n’ya pas un roi plus que le roi, Monsieur le Président de la République prenez vos responsabilités » à conclu, le porte-parole des leaders des Organisations de Jeunes, Brahim Ramadan.