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#Tchad : Plusieurs projets annoncés à Ati

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, a rencontré ce lundi 7 décembre 2020 les forces vives de la province du Batha. La rencontre, empreinte de convivialité, a porté sur la situation socioéconomique de la province à la lumière des défis de l’heure.

Accueil chaleureux, ovations, slogans approbateurs… l’ambiance est conviviale et témoigne de la symbiose entre le Chef de l’Etat et sa population. Le Batha, terre de la renaissance, par la voix du Gouverneur Benaindo Tatola, a fait part de sa fierté d’accueillir le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO à qui, il renouvelle son soutien infaillible et son entière adhésion à sa politique de développement socioéconomique. Du Président de la République, le Batha attend beaucoup à en juger par le chapelet de doléances égrené par le Gouverneur.

Recueillir les doléances et s’imprégner de la vie du citoyen, c’est justement le mobile du périple qu’entreprend le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO dans le souci de donner une forte impulsion aux programmes à fort impact social et d’apporter des réponses concrètes aux besoins de la population. Le progrès et le décollage économique de la province ne viendront que s’il y règnent l’autorité de l’Etat, le travail, l’amour du prochain, la paix et le vivre-ensemble. Autant des notions rappelées avec insistance par le Maréchal du Tchad qui n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la déchirure à laquelle se livrent les fils du Batha souvent pour des choses de moindre importance. Les chefs traditionnels, les cadres sont appelés à plus de responsabilité. «  Il n’y a pas un Tchad de substitution. Ne vous déchirez pas !  », a-t-il conseillé, rappelant que la terre, les ressources et les infrastructures qui y trouvent appartiennent à l’Etat et par conséquent, tout tchadien a le droit d’en jouir.

La circulation des armes, le trafic des enfants vers les pays voisins, la coupe abusive des arbres, la scolarisation des enfants et particulièrement des filles, les violences faites aux femmes sont également abordés par le Chef de l’Etat qui a demandé aux fils du Batha d’emprunter la meilleure voix et d’adopter la meilleure attitude qui conduiront leur cité au progrès espéré. Il s’est montré ferme et intraitable s’agissant de la coupe abusive des arbres, de la résurgence des conflits intercommunautaires, de l’orpaillage clandestin, en mettant les chefs traditionnels et les responsables administratifs devant leur responsabilité.

La rencontre entre le Maréchal du Tchad et les forces vives du Batha, c’est des instructions, des directives mais aussi des annonces fortes. Les travaux de construction de la route N’Djamena-Bilala – Ati et Ati-Oum-Hadjer vont recommencer d’ici un mois. Il en sera de même pour le projet pastoral FNAT qui sera repris en main par le Ministère de l’élevage. Les 10 km de voiries urbaines d’Ati seront réalisés dans les meilleurs délais. Une bretelle pour désenclaver la ville de Yao, un aéroport de type A, un abattoir moderne à Ati, un centre de formation professionnelle, et bien d’autres projets sont au nombre des promesses fermes faites par le Maréchal du Tchad pour la province. Le prix du mètre cube d’eau potable sera réduit substantiellement, tous les chantiers arrêtés depuis 2014 vont reprendre. Autant d’annonces qui ont arraché des applaudissements nourris et des youyous, signes du désir ardent des filles et fils du Batha de voir leur province décoller véritablement, conformément aux vœux du Maréchal du Tchad.

Dg: com

Yacine Abdramane « L’Armée tchadienne reste négligée, abandonnée, méprisée »

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La situation de l’Armée Nationale Tchadienne (ANT) fait l’objet d’un point de presse, ce lundi 7 décembre 2020, du président du Parti Réformiste (P.R) M. Yacine Abdramane, déclarant que, malgré le rôle très décisif qu’elle joue dans le maintien de la paix, de l’intégrité nationale, de la sécurité et de la stabilité de notre cher pays le Tchad, elle reste négligée, abandonnée et méprisée.


Tout en estimant que l’ANT est prise en otage une petite minorité des officiers qui contrôlent tout et profite de tout (grade, poste et mission) et la majorité des militaires est marginalisée, manipulée et divisée pour que le régime corrompu en place puisse rester longtemps au pouvoir, le président du Parti réformiste, exhorte le Maréchal du Tchad Idriss Déby Iton en tant que chef suprême des armés de mettre fin « à l’injustice, au favoritisme, au népotisme, au clanisme, à la corruption, à la discrimination et au désordre qui s’installe au sein de l’armée nationale ».


M. Yacine appelle à l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires tchadiens afin qu’ils puissent remplir loyalement leur rôle. «Il est anormal qu’un commandant, un colonel et même certains généraux de l’armée nationale tchadienne qui se déplacent à moto et parfois même à pied. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas des moyens de déplacement. Et en même temps, on trouve un lieutenant ou un capitaine de la même armée, qui se déplace en voitures de valeurs très élevées. Il est également anormal qu’un militaire qui fait 10 ans ou 15 ans, dans l’armée sans avoir un grade ou un poste de responsabilité, en même temps, on trouve un militaire de la même armée âgé de 30 ans ou 35 ans devient commandant, colonel et même générale et il change les postes comme il veut. Ça, c’est injuste et inacceptable Monsieur le Président de la République », s’insurge le président national du Parti Réformiste (P.R).


M. Yacine Abdramane invite les militaires tchadiens d’être à la hauteur de leur tâche, tout en demeurant disciplinés, professionnels, apolitiques et en réclamant leurs doits dans la légitimité afin de servir toute la nation tchadienne et non servir un seul homme. Et en même temps, suggère-t-il, aux militaires de rejeter toute forme de marginalisation, de manipulation, de discrimination, de division et de haine et parle qu’au nom du Tchad et non au nom d’un individu.

Le Parti réformiste veut une armée nationale républicaine, dont les membres seront issus de toutes les provinces du pays et selon leur poids démographique respectif. Une armée réellement apolitique et sans allégeance au pouvoir ni à l’opposition, a-t-il conclu.

Périple dans le Tchad profond : Idriss Déby est à Ati

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Dans le cadre de son périple dans le Tchad profond, le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno est arrivé ce lundi 7 décembre 2020 à Ati, première étape d’une tournée dans le centre du pays. A son arrivée dans le chef-lieu du Batha, le Président de la République a eu droit à un accueil officiel et populaire riche en couleur.

Une cavalerie à perte de vue. Des milliers de personnes amassées à l’aéroport d’Ati et aux abords des rues. Une ambiance digne d’un grand événement, de l’accueil d’un hôte de marque. Le Batha a mis les petits plats dans les grands pour accueillir le Marechal du Tchad composés des autorités locales sous la houlette du Gouverneur de la province, M. Bénaindo Tatola. Le Maire de la ville d’Ati, M. Abakar Moussa et le Commandant de la zone de défense N°3, Général Bouradami Abakar ont porté la chaleur et la ferveur de cette province au Président de la République à sa descente d’avion.

S’en suivent les honneurs militaires, rendus par un détachement de l’Armée nationale tchadienne. Si les salutations directes sont proscrites à cause des restrictions sanitaires, le sourire, lui, est au rendez-vous lors des souhaits de bienvenue formulés par les responsables militaires, Ministres, administratifs, cades de la province, autorités traditionnelles et coutumières, auxquels s’ajoutent les militants du MPS.

L’ambiance gagne en intensité au fur et à mesure que s’approche le cortège présidentiel, qui, au rythme de sirène, a pris la direction de la résidence officielle. Sur son chemin, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO voit défiler un nombre interminable de groupes de danse, des militants des partis et des associations, des élèves et des anonymes qui ne font aucune économie de leur enthousiasme.

En signant cette visite porteuse d’espoir pour le Batha, le Président de la République démontre qu’il a à cœur de donner une nouvelle impulsion au développement de cette province confrontée à des défis de tous ordres.

dg:com

Lutte contre le paludisme : Une campagne entamée dans la ville de N’Djaména

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La campagne de sensibilisation de proximité initiée par le Programme National de Lutte Contre le Paludisme (PNLP) dans les dix communes d’arrondissement de la ville de N’Djaména a démarré ce dimanche 6 décembre 2020, par le déploiement de 150 relais communautaires qui vont sillonner les différents carrés et quartiers afin de transmettre les messages à leurs communautés ou leurs entourages.


Par les messages, les relais communautaires devraient encourager les femmes enceintes à la fréquentation de structures sanitaires, de rendre salubre les maisons et d’éviter le dépôt sauvage des eaux usées et des ordures sources de multiplications des moustiques.


Habillés en t-shirt et casquette blanc, les relais déployés dans les différentes communes, en plus de leur message sur le paludisme, doivent recenser les doléances de la population sur la non fréquentation des centres de santés et autres.


Il est 11 heures 30 minutes, sous une chaleur accablante, un groupe de cinq jeunes arpentent une ruelle étroite dans un quartier de Walia dans la commune du 9ème arrondissement. Après chaque passage, un insigne de passage des agents du PLNP en gros caractère est mentionné sur chaque porte visitée.
De leur porte à porte, les relais communautaires constatent que, les gens se plaignent de la non-gratuité des soins, surtout en ce qui concerne le paludisme qui n’est pas effective et la non disponibilité des moustiquaires dans les centres de santé.

L’un des agents demande au PNLP le renforcement dans leur effectif dans leur commune du 9ème arrondissement alors qu’ils sont au nombre de 15 agents pour parcourir l’une des grandes communes de la ville de N’Djaména.


La même activité se fait dans la plupart des arrondissements de N’Djaména par les relais communautaires appuyés par des superviseurs et des coordinateurs chargés de suivi de ces agents.

#Tchad : La coalition de partis émergents se mobilise pour les élections futures

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La Coalition des Partis Émergents (CPE) composée de l’Union des Démocrates et Socialistes (UDS) de M. Djibrine Hissein Moursal, du Parti Socialiste Tchadien (PST) de M. Nguero Reniko et du PPCD de M. Abdramane Mahamat Abba a organisé ce samedi 5 décembre 2020, un meeting au palais du 15 janvier en présence de militants et sympathisants de leurs partis respectifs.


Objectif, mobiliser davantage les militants pour remporter une victoire éclatante lors des élections futures en 2021. Meeting placé sous le slogan »Mobilisons nous pour une victoire éclatante en 2021″.


Le président de l’UDS M. Djibrine Hissein Moursal a souligné que le Tchad de demain présuppose un changement radical des mentalités et cela ne sera pas possible sans l’implication et la contribution de la jeunesse.

Pour sa part, le président du PST M. Nguero Reniko a demandé à tous les jeunes tchadiens sans distinction d’obédience quelconque, d’avoir foi à l’avenir. Car dit-il, notre cher et beau pays le Tchad regorge d’énormes potentialités économiques liées à son sol.


La présente cérémonie du lancement avec la base de notre coalition, célébré aujourd’hui est placé sous le slogan « L’avenir c’est maintenant » a indiqué le coordonnateur du CPE M. Abdramane Mahamat Abba. Selon lui, personne ne viendra d’un autre pays pour réfléchir à notre place. Il est temps que la jeunesse tchadienne se prépare à participer massivement aux élections à venir pour marquer l’histoire duTchad, a-t-il martelé.
« Être jeunes et engagés peut s’avérer un défi de tous les jours. Mais, nous devrions combattre les esprits qui manquent de crédibilité, d’expérience et de maturité, a souligné le coordonnateur de la CPE.
MSK. Lawandji

Social: L’ONASA assiste 300 ménages du quartier Repos

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Le Directeur de Fond de Sécurité Alimentaire et de Développement (FOSAD) M. Abdel-Aziz Idriss Kourda, par ailleurs membre du Sous Comité Assistance aux Personnes Démunies a lancé officiellement ce vendredi 4 décembre 2020, l’opération de la distribution des kits alimentaires aux couches vulnérables de la commune du 4ème Arrondissement de la ville de N’Djaména.

Cette opérations vise à distribuer environ 300 kits alimentaires composés de sacs de maïs 50 Kg, d’ haricot, du sucre de 10 kg, bidons d’huile contenant 10 litres et de cartons des pattes de macaroni.
Ces 300 kits sont destinés aux 300 ménages du quartier Repos, dont chaque ménage a reçu un sac de maïs de 50 kilogrammes, un sac d’haricots de kilogrammes, d’un sucre de 10 kg, d’un bidon d’huile et d’un carton de macaroni.


Cette opération de distribution de produits alimentaires, est un élan de solidarité entreprise par les autorités du pays en vue de lutter contre la pandémie de COVID-19 et d’apporter un soutien social aux personnes victimes des catastrophes naturelles notamment l’inondation, le Gouvernement par le biais de l’Office National de Sécurité Alimentaire vole au secours des ménages nécessiteux du 4ème arrondissement.

Il faut souligner que les opérations de distribution vont se poursuivre dans les autres quartiers afin de couvrir totalement les ménages recensés comme nécessiteux.

#Tchad : Le nouveau bureau du CNJT s’engage

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Les nouveaux membres du bureau exécutif du Conseil National des Jeunes du Tchad, ont été présentés ce samedi 5 décembre 2020 à hôtel Radisson Blu de N’Djaména en présence de quelques membres du gouvernement et d’autres invités.

Elus à l’issue du 4ème congrès ordinaire du Conseil National Consultatif des Jeunes tenu 03 au 05 décembre 2020, le nouveau bureau est dirigé par le jeune Abakar Al-Amine Dangaye.


Les participants ont recommandé au gouvernement de soutenir leur organisation financièrement en lui accordant une ligne budgétaire propre à elle, d’accorder un quota de 40 % à la jeunesse dans les fonctions électives et nominatives, ils demandent au Maréchal du Tchad d’élever le président sortant du CNCJ, Charfadine Nassour Tédoue au grade du commandeur du Tchad et les 14 autres membres du bureau sortant au grade du chevalier pour leur clairvoyance ayant permis l’organisation du 4ème congrès et leur multiple effort pour l’épanouissement dans le milieu de la jeunesse.


Tout en demandant, pardon pour ses actes ou des gestes qui l’a commis à l’encontre des leaders de jeunes durant son mandat de 7 ans à la tête du CNCJ, le président sortant Charfadine Nassour Tédoue remercie l’ensemble de jeunes qui ont placé leur confiance en lui depuis quelques années.


Le président entrant du Conseil National des Jeunes du Tchad Abakar Al-Amine Dangaye dit mesurer l’ampleur des charges qui les attendent pour porter le flambeau commun de la jeunesse tchadienne et sa contribution dans l’édifice du pays. Le défi commun qui nous attend dit-il est le problème du chômage dans le milieu de la jeunesse, de l’emploi, celui de l’unité. Abakar Al-Amine Dangaye promet d’être le président de toute la jeunesse tchadienne et ceux qui l’ont aidé à être à la tête du CNCJ. « Notre mandat serait placé sous le signe de l’unité et de la solidarité de la jeunesse » projette-t-il. Il interpelle les acteurs politiques que la jeunesse veut la paix pour leur épanouissement et cesse de diviser et d’alimenter la haine au Tchad.


Pour le ministre de la jeunesse et des Sports, Routounag Mohamed Nndonga Christian le nouvel élu devra-t-il désormais servir d’interface entre ses membres et les pouvoirs publics, les partenaires au développement, les organisations sous régionales, régionales et internationales.

Il leur demande également de chercher à établir entre les jeunes une chaine d’unité, de solidarité, d’amitié et fraternité tant sur le plan national qu’international en bannissant la discrimination et l’exclusion sous toutes leurs formes et il doit enfin œuvrer pour rassembler l’ensemble des organisations des jeunes pour apporter leur part aux initiatives de développement du Tchad

Santé : Le programme palu forme des relais communautaires

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150 relais communautaires ont été formés ce samedi 5 décembre 2020 à la Bibliothèque Nationale de N’Djaména par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PLNP), sur la stratégie de communication, la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes, sa prévention et l’importance de la fréquentation des structures sanitaires pendant la grossesse. Et, des techniques de communication et quelques notions fondamentales sur le paludisme.


La formation vise, entre autres, le renforcement de capacités des acteurs communaux pour communiquer avec leur entourage afin d’aider le PNLP à mettre en œuvre sa stratégie de communication et permettre une meilleure diffusion de l’information sanitaire aux usagers notamment aux femmes enceintes et à la population en général sur la question du paludisme.


Après leur formation, ces relais communautaires vont sillonner du 05 au 10 décembre prochain les différents quartiers et carrés de la ville de N’Djaména pour la mise en pratique des différents enseignements reçus aux profits de leur entourage sur la prévention sur le paludisme et aux femmes enceintes la fréquentation des structures sanitaires.

le coordinateur du Programma National de Lutte contre le Paludisme, Dr. Mahamat Saleh Issakha Diar le paludisme est l’une de cause de pauvreté à un certain groupe de personne vu son coût du traitement, il épuise financièrement les familles surtout pour une personne qui ne pas un revenu stable est l’une dit-il une cause du sous-développement. C’est pour cela, Dr. Mahamat Saleh Issakha Diar justifie que la contribution des animateurs sur la diffusion de l’information du PLNP ne pourrait être correctement faites si les animateurs ne disposent pas quelques éléments fondamentaux sur le paludisme. Tout en informant que, le paludisme est une maladie qui tue beaucoup plus au monde dont la majorité sont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. « Le paludisme chez la femme enceinte causse beaucoup plus de complication surtout pour la mère et l’enfant », a souligné, Dr. Mahamat Saleh Issakha Diar.
Le coordinateur du Programma National de Lutte contre le Paludisme conseille par ailleurs aux femmes enceintes de fréquenter les structures sanitaires pour bénéficier une prise en charge prénatale adéquate composé des médicaments et des moustiquaires gratuites. « En faisant, une bonne communication dans la diffusion de l’information sanitaire, plus particulièrement sur le paludisme, nous contribuons dans la réduction de taux dit au paludisme et amener les femmes enceinte de bénéficié sur les différents services », a déclaré, Dr. Mahamat Saleh Issakha Diar, il exhorte les participants de suivre avec intérêts les différents thèmes qui seront dispensés par les formateurs.

#Tchad : la liste du nouveau bureau exécutif du CNCJ

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Le nouveau bureau exécutif du Conseil national Consultatif des Jeunes (CNCJ) est composé comme qui suit:

président : Abakar Al-Amine Dangaya

Vice-présidente : Mme. Zaroua Oumar Aboubakar

2ème vice président : Adam Ardja Hassan.

Secrétaire général : Djeramadji Roland

Secrétaire général adjoint : Tourmadji Alladoumadji

Secrétaire à l’environnement et développement durable : Ali Saleh Sougui

Secrétaire en charge des relations extérieures et de la coopération : Hamid Youssouf Souleymane

Secrétaire chargé aux relations avec les associations et les organisations des jeunes : Zeni Hemchi

Secrétaire à la culture, à la jeunesse et aux sports : Abdallah Mahamat Saleh

Secrétaire aux affaires et à la promotion du genre : Mme. Mingar Émeline

Secrétaire à l’éducation, la formation et l’emploi : Adam Mbodou Abakar

Secrétaire à l’information, à la communication et aux TIC : Asdjim Benldoum

Secrétaire à la bonne gouvernance, à la promotion de la paix et de la citoyenneté : Youssouf Touka Toli

Trésorier général : Adam Timan Formalick

Trésorier général adjoint : Hamid Mahadjir Ahmat

Tchad : Au coeur du transport des étudiants en période de Covid-19

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Faculté des Sciences Exactes et Appliquées de l’Université de N’Djaména située à Farcha. A 6 heures, ce vendredi 4 décembre 2020, les premiers bus viennent de déposer une vague d’étudiants. A l’arrêt du bus, on peut entendre le vrombissement du tuyau d’échappements. Ça se bouscule pour la descente. Chacun veut quitter le bus pour franchir le portail de la faculté.


Rien ne montre que l’on est en période de pandémie où des mesures barrières comme le port de masque ou la distanciation sociale sont exigés par le gouvernement. Les quelques rares étudiants qui disposent du masque appelé cache-nez, ne le portent pas correctement. Les étudiants censés être des personnes instruites, conscients du danger, ne semblent pas mesurer la gravité de la situation. Ignorance ou négligence, les étudiants fréquentent leurs facultés comme en temps normal.


Or, au départ avant la reprise de cours dans les universités, les autorités universitaires ont insisté sur le respect de mesures barrières. Mais ce dernier temps, les mesures sont systématiquement violées par les étudiants. Le nombre fixé par les autorités rectorales de 50 étudiants par bus n’est pas respecté.

Azibert Malloua S.E. de l’UNET de l’Université de N’Djaména


Le secrétaire exécutif de l’Union Nationale des Etudiants Tchadiens (UNET) section de l’université de N’Djamena M. Azibert Malloua, explique qu’au départ, les étudiants ont été accompagnés par la présidence de l’université en leur distribuant de masque par semaine. Chacun peut avoir deux voire trois cache-nez. Sur instructions de la présidence de l’université de N’Djamena, à l’entrée tout comme à la sortie, le port de cache-nez est obligatoire, y compris aux enseignants et aux étudiants, chose que beaucoup d’enseignants ont appliqué, a-t-il souligné.
Pour lui, cette instruction a été appliquée par certains enseignants. «Vous savez que dans toute épreuve humaine y a de défauts et de qualités. Sinon beaucoup d’enseignants refusent l’accès à la salle aux étudiants sans masque. Certains enseignants sont cléments avec les étudiants, ils les laissent entrer sans cache-nez dans la salle », observe le secrétaire exécutif de l’Union Nationale des Etudiants Tchadiens (UNET). Azibert Malloua rappelle que, pendant un temps, les autorités rectorales et le centre nationale des œuvres universitaires (CNOU) les ont accompagnées avec les dispositifs de lavage de mains, par 15 bus loués pour résoudre le problème de transport.


A Toukra où sont logées d’autres facultés de l’Université de N’Djaména, dans l’Amphithéâtre Liège de faculté de sciences humaines et sociales en plein cours sans cache-nez, ni le respect de la distanciation. A. Abdramane, étudiant en première année de sociologie confie que beaucoup d’étudiants ne portent pas le cache-nez dans le bus ni dans la salle. Sauf, ajoute-t-il, un professeur de l’économie politique qui contrôle le port de masque. Il exige aux étudiants à son cours de porter leur cache-nez. « Vous-même, vous aurez à constater, nous n’avons pas de gel hydro alcoolique, ni savon. Les dispositifs de lavage de mains sont là mais les étudiants ne les utilisent pas », regrette Djamadjibeye Mbainaye, rapporteur général du bureau de la coordination de la faculté de sciences de l’éducation de l’Université de N’Djamena.
MSK. Lawandji