Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian, a ouvert officiellement, ce jeudi 03 décembre 2020, les travaux du Congrès ordinaire du Conseil national consultatif des jeunes, à l’hôtel Radisson Blu de N’Djaména.
Les congressistes, venus des 22 provinces du Tchad et des 10 communes d’arrondissements de N’Djaména, statuent sur les textes de base du CNCJ pour les adapter aux réalités de l’heure.
Les travaux seront sanctionnés par la mise en place d’un nouveau bureau exécutif, à l’issue d’une élection. Le futur bureau aura la lourde responsabilité de relever les défis liés à la jeunesse.
Le Ministre de la Jeunesse et des Sports a appelé les participants à faire une rétrospective profonde de cet organe qui a déjà 15 ans afin de jeter les bases de sa renaissance.
Le souhait des plus hautes autorités est de voir un CNCJ dynamique, crédible et représentatif pour non seulement être l’interlocuteur des jeunes auprès des décideurs nationaux mais aussi internationaux.
Le projet de loi constitutionnelle portant révision de la constitution du 04 mai 2018 a été adopté ce jeudi 03 décembre 2020 par les députés au palais de la Démocratie de Gassi par 145 voix pour, 10 contre et aucune abstention.
Le projet du loi issu du 2éme forum national inclusif prévoit entre autres, un parlement bicaméral composé de l’Assemblée nationale et du sénat, la création d’un poste de vice-président, la suppression du caractère confessionnel du serment, la réhabilitation de la Cour de Compte, des sous-préfectures, la réduction de l’âge pour la candidature à l’élection présidentielle, la suppression du HCCAT et la mise en place d’un organe dédié exclusivement aux autorités traditionnelles. La restructuration du Conseil Économique Social et Culturel.
Pour le ministre de la justice, Djimet Arabi l’adoption de ce projet permet au gouvernement de tenir le pari de répondre au souhait exprimé par le peuple tchadien à travers les résolutions formulées lors du 2émé forum national inclusif et sa mise en uvre permet au pays d’avoir des institutions plus efficaces au service du peuple tchadien.
Pour la ministre secrétaire Générale du Gouvernement, chargée des relations avec l’Assemblée nationale et de la promotion du bilinguisme, Mme Mariam Mahamat Nour en entérinant le rapport de la commission spéciale les députés vont augmenter les performances du pouvoir exécutif, législatif et d’optez pour la stabilité et le renforcement de la cohésion nationale. Et du vivre ensemble car dit-elle vous aurez bouté hors de la constitution de la République du Tchad le serment confessionnel qui divise les tchadiens. » En votant massivement le rapport de la commission spéciale, c’est la vision du Maréchal du Tchad qui sera traduite dans les faits « , a rappelé, Mariam Mahamat Nour aux députés. Elle précise qu’il y aura une loi organique afin de porter la composition de membres du Sénat, leurs nombres, les modes d’inéligibilités et les incompatibilités.
Le député Saleh Kebzabo estime que la création des postes du vice-président et du sénat n’est pas en ce moment opportun pour le pays comme ils doivent être dit-il des institutions budgétivores pour leur fonctionnement et le paiement de salaire.
Les députés débattent ce jeudi du projet de révision de la constitution de 04 mai 2018 dont certaines dispositions seront modifiées pour inclure le poste de vice-président et nouvelles institutions ou la suppression d’autres.
S’agissant du poste du vice-président, il est choisi est par le président de la République. Le vice-président supplée et représente le président de la République, il exerce par ailleurs, les pouvoirs et prérogatives qui lui sont délégués par le président de la République.
Le vice-président de la République doit jouir selon le projet du loi constitutionnelle portant révision de la constitution du 04 mai 2018 de ses droits civils et politiques et doit être âgé de quarante ans au moins. Il doit être exclusivement de nationalité tchadienne, né de père et de mère tchadienne d’origine.
Avant son entrée en fonction, le vice-président de la République choisi par le président de la République prête serment devant la cour suprême, réunie en audience solennelle et en présence du président de la République.
En cas, d’absence du territoire ou d’empêchement temporaire du président de la République, son intérim est assuré par le vice-président de la République, dans la limite des pouvoirs qu’il aura délégués. Ainsi, un acte réglementaire du président de la République détermine les conditions d’exercice de l’intérim.
Par ailleurs, en cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif constaté par la Cour suprême saisie par le gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, les attributions du président de la République, à l’exception des pouvoirs prévus aux articles 85, 88,95 et 96 Sont provisoirement exercées par le vice-président et, en cas d’empêchement de ce dernier par le président du SÉNAT.
Le vice-président ou le président du SÉNAT assurant les fonctions du président de la République ne peut ni démettre le gouvernement, ni procéder à la révision de la constitution et de dissoudre l’Assemble nationales.
Le vice-président du Conseil National Consultatif des jeunes du Tchad(CNCJT), M Keinan Jonas a annoncé par un point de presse son désistement à l’actuel bureau dirigé par Mahamat Souleymane Djibrine alors qu’il a obtenu une ordonnance n°521 du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména portant suspension de l’organisation de congrès du CNCJ par le ministère de la Jeunesse et des Sports prévu du 03 au 05 décembre prochain.
Au regard des agissements de son président, M Keinan Jonas demande par ailleurs, l’organisation de ce congrès et l’annulation pur et simple de l’ordonnance n°521 et l’implication du Maréchal du Tchad pour barrer dit-il la route à ces jeunes qui se revendiquent responsable de la jeunesse du Tchad.
Tout en justifiant son acte aux dispositions de l’article 144 du code civil afin de mettre fin à toute contestation présente ou future sur le droit litigieux au sein du CNCJT et de rendre un service pointu à la jeunesse tchadienne pour normaliser le climat de méfiance entre le CNCJT et le ministère de la tutelle.
L’ancien vice-président, M Keinan Jonas dit qu’il mesure pleinement l’ampleur des attentes, l’angoisse et les incertitudes qui se vit dans le milieu de la jeunesse tchadienne. « Jeunesse tchadienne fer de lance du développement et de défense des valeurs d’une République unie et prospère. Vous pouvez avoir foi de notre détermination résolue à apporter les réponses appropriées aux préoccupations qui vous animent et qui vous engagent » ajoute-t-il.
Le président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) M. Fadoul Sultan Gassim par ailleurs, Président Directeur Général du Groupe SULTANI a lancé l’exposition foire le cinquantenaire ce mercredi, 2 décembre 2020. Cette exposition de produits locaux par les petites et moyennes entreprises va s’étaler du 2 au 31 décembre 2020.
Le but de est de promouvoir et d’accélérer la croissance de PME au Tchad.
M. Fadoul Sultan Gassim a souligné que la crise de la COVID-19, a impacté très négativement les Petites et Moyennes Entreprises (PME). C’est pourquoi, ajoute-t-il, l’organisation cette exposition leur permettra de valoriser leurs produits auprès de la population. «Précédemment, j’avais organisé un premier forum du 14 au 21 du mois dernier, et aujourd’hui, nous avons jugé utile d’organiser une foire d’exposition qui va accélérer et mettre en relation le PME et la population afin qu’elle puisse consommer les produits transformés localement », a expliqué le président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises. M. Fadoul Sultan Gassim lance un vibrant appel à toute la population N’Djamenoise de venir massivement pour se procurer de produits locaux et d’aider ces PME à vendre leurs produits. MSK. Lawandji
La journée de la liberté et de la démocratie commémorée ce mardi 1er décembre 2020, a été l’occasion pour certaines personnalités de se prononcer sur les trente ans de pouvoir du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), alliance armée qui a renversé le régime Hissein Habré un samedi 1er décembre 1990.
En effet, trois décennies plus tard, le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut, Mahamat Zen Bada, estime que, le peuple tchadien vit une démocratie ou une liberté qui n’est pas d’égale. Du point du vue économique, dit-il, le pouvoir d’achat à augmenté.
La diplomatie tchadienne rayonne avec l’obtention il y a quelques jours du poste de secrétaire général de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), et, un tchadien à la tête de la commission de l’Union Africaine. « Notre armée est connue aujourd’hui à travers le monde grâce à la démocratie et au maréchal du Tchad », a ajouté, le secrétaire général du parti au pouvoir.
Concernant la perspective à venir pour le MPS, Mahamat Zen Bada confie que, nous allons continuer toujours à conquérir le pouvoir par les urnes, ajoutant que, le MPS a un bilan radieux depuis 30 ans.
Pour le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, M. Chérif Mahamat Zene la célébration du 1er décembre permet de rendre hommage aux martyrs qui ont consentis de sacrifice suprême pour que le peuple tchadien soit libre après que le Tchad ait passé un moment sombre de son histoire. Selon lui, en 30 ans, le Mouvement Patriotique du Salut a réalisé beaucoup de choses, aujourd’hui il existe plusieurs partis politiques, les élections sont régulièrement organisées, la liberté d’expression, d’association sont visible au Tchad.
« Depuis trente ans nous n’avons pas de prison politique cela veut dire que le Tchad est sur la bonne voie. Mais, chacun est libre d’interpréter cette démocratie comme il entend, la réalité sur le terrain prouve nous avons connu d’énormes progrès, il est a salué et préserver pour que le pays poursuive son évolution dans l’intérêt du peuple tchadien », se félicite, M. Chérif Mahamat Zene
Les trois lauréats du Grand Prix littéraire du Tchad ont reçu ce lundi 30 novembre 2020 leur prix symbolisé par une plume et des chèques. Dr. Ali Abdel-Rhamane Haggar reçoit ainsi le Grand Prix littéraire un chèque d’un montant deux millions de francs Cfa et une plume d’or qui récompense l’ensemble de l’œuvre d’un écrivain tchadien qui s’est distingué depuis des années par une production littéraire remarquable.
Tandis que, le prix jeune talent revient à Renaud Dinguemnayal destinés à encourager les étoiles montantes de la littérature tchadienne et le prix de la plume féminine est décerné à Me. Clarisse Nomaye dotés d’une enveloppe de 500 000 francs chacun est une plume d’argent.
Contrairement aux trois précédentes éditions, les deux prix sont de nouveaux en plus du Grand Prix littéraire. La remise des prix littéraires du Tchad édition 2020 marque aussi la clôture de la quatrième édition du mois du livre et de la lecture. La deuxième initiative de cette édition c’est la baptisation de quatre lycées de N’Djaména aux noms de quatre lauréats du Grand Prix littéraire du Tchad.
Pour le coordinateur général de la Maison des Patrimoines Culturels du Tchad, Arnaud Digamnadji 14 sur les 23 provinces ont accompagnés cette édition à travers les centres de la culture et d’animation culturelle (CLAC) et les Maisons de culture. Il justifie que les deux jurys ont décidé de porter leur choix sur des écrivains résidant au pays, des plumes locales qui malgré des conditions difficiles continuent de produire une œuvre de qualité. Arnaud Digamnadji rapporte que l’une de l’innovation de cette édition est l’ouverture à la littérature tchadienne d’expression arabe qui a permis de révéler que le Tchad est au même titre que le Mali et la Mauritanie une vieille terre d’écriture.
Tout en dédiant son prix aux jeunes filles Me. Clarisse Nomaye leur a demandé à n’est pas sous-estimer malgré les obstacles elles peuvent accomplir leur passion. Car dit-elle, les jeunes filles sont l’avenir de la société, elles ont la chance de faire ses différences et dans les années à avenir une femme sera la présidente du Tchad.
Dr. Ali Abdel-Rhamane Haggar a demandé au président de la République Idriss Déby Itno de veuillez sur son héritage par ce que la menace sur la liberté est toujours vivace, les nostalgiques de la terreur ne disparaisse jamais. « Le président doit se rappeler de son discours du 4 décembre 1990, « Je vous ai apporté la liberté » qui doit être toujours vivace », interpelle-t-il.
Pour le ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Patalet Géo le mois du livre s’est déroulé dans de bonnes conditions et a permis de faire des progrès tant dans la sensibilisation du public en faveur de la lecture qu’à travers les innovations. Il déplore par ailleurs, l’acte de vandalisme qui a eu au lycée de Walia par un groupe d’individus et son département est ouvert au dialogue en vue de trouver un terrain d’entente, c’est uniquement dit-il, dans l’intérêt du Tchad et la valorisation de ses grands hommes, sans aucune considération mesquine.
Plus de 100 champs du béré béré ou sorgho blanc ont été dévastés par les criquets dans la commune de Mawa, précisément à Foyo, une localité située à une quarantaine de kilomètres vers le sud de Bitkine, chef-lieu du département d’Abtouyour, province du Guéra.
Les propriétaires de champs dévastés ne savent pas quoi faire face à cette menace de criquets. Leur faute, a souligné Adoum Mahamat est d’avoir minimisé cette menace de criquets de le début. Au lieu d’informer le service concerné, a temps, par le chef de village c’est pourquoi, beaucoup de gens n’auront rien cette année. Si bien qu’il y a eu une bonne pluviométrie dans leur zone.
Contacté par téléphone, le responsable, chef de base de la protection de végétaux de Mongo, confirme le fait, mais a affirmé que son service n’a pas le moyen pour faire un déplacement sur le lieu afin de constater les dégâts. Toutefois, il a annoncé qu’il va remonter les informations à la hiérarchie au niveau de N’Djaména pour que de solutions soient rapidement trouvées. «Nous n’avons pas le moyen. Notre service n’a aucun produit pour faire face à cette menace », s’indigne le responsable, chef de base de la protection de végétaux de Mongo.
Daga Djabo, est l’un des victimes, quant à lui lance un appelle à l’endroit des autorités du pays, notamment du gouvernement, les ONG et les personnes de bonne volonté de leur venir en aide. M. Oumar Sanoussi, chef de village Foyo, est aussi parmi les victimes d’où son champ de 3 hectares a été complètement ravagé par les criquets. «Cette année je n’aurai aucun coro de sorgho blanc. Je ne sais pas quoi faire. Mais Dieu est grand », se console-t-il. Il a lancé aussi un vibrant appel à l’endroit des autorités du pays en venir en leur secours, sinon, il prévient qu’il y aura une grande famine dans notre village. MSK. Lawandji
Plus de 300 associations de la société civile demandent à la population tchadienne de préserver la paix et de rejeter les messages de haines véhiculés par une catégorie de personnes. L’annonce a été faite, ce lundi 30 novembre 2020 par leur porte-parole, Mahamoud Ali Seide par ailleurs, coordinateur de la CASAC au cours d’un point de presse au restaurant le Pélican de N’Djaména.
Pour Mahamoud Ali Seid son organisation s’inscrit en faux suite à un communiqué de presse appelant aux jeunes de descendre dans la rue pour déstabiliser le pays. « Nous sommes les vraies sociétés civiles, authentique, républicaine, responsable nous nous inscrivons en faux pour faire un appel afin que les tchadiens s’entre déchirent et détruire l’ordre établie et freinent ainsi la marche irréversible que connait notre pays. Ainsi tous les tchadiens sont interpellés », déclare-t-il.
M. Mahamoud Ali Seid estime que le Tchad est nanti des institutions solides ancrée dans les désidératas partagés par toutes les populations et ses institutions doivent être soutenues. Il en appel aux tchadiens la conjugaison des efforts de tout le monde pour mutualiser les efforts. Pour lui, le dernier forum national inclusif avait regroupé toutes les forces vives de la nation à savoir « les vraies partis politiques, les sociétés civiles, les leaders religieux, les syndicats à l’issue de laquelle les gens ont rejeté un regard rétrospectif les rater qu’a connu les pays pour solutionner les problèmes du pays ». « Un forum organisé dans une neutralité sans commune mesure, mais, hélas, nous avons était surpris que de personnes en mal d’existence ont pris l’initiative afin de jeter les discrédits sur le forum impartial et inclusive », informe, M. Mahamoud Ali Seid, tout en poursuivant que son organisation n’accepte pas ses genres de comportements et demande aux tchadiens de mettre au-devant l’intérêt suprême de la nation au détriment des intérêts purement mercantile et personnel.
« Nous demandons au pouvoir d’appliquer la loi dans sa rigueur et les contraires nous conduira au chaos. Le Tchad d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier afin de conduire notre pays vers le développement et la paix », a rappelé le porte-parole de 300 associations de la société civile Mahamoud Ali Seid.
L’ancien international des Lions du Sénégal, Pape Bouba Diop (42 ans) est décédé ce dimanche en France des suites d’une longue maladie, a appris apa de sources médiatiques.
Pape Bouba Diop, était une figure marquante de la glorieuse épopée de l’équipe nationale du Sénégal des années 2000. Une génération dorée, qui avait atteint la finale de la Can 2002 au Mali avant de se hisser la même année en quart de finale de la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon.
L’ancien milieu de terrain de Lens avait notamment inscrit le but de la victoire (1-0) en match d’ouverture à Séoul face à la France de Zinedine Zidane. Il avait ensuite réussi un doublé contre l’Uruguay lors de la dernière rencontre des phases de poule.
Meilleur buteur sénégalais en coupe du monde
Durant cette campagne asiatique, le colosse sénégalais s’était illustré en marquant trois buts, faisant de lui, le meilleur buteur sénégalais en phase finale de coupe du monde.
Avec les Lions, l’ancien joueur de Fulham et Portsmouth a connu 63 sélections pour 11 buts entre 2001 et 2008. Il a disputé quatre phases finale de CAN entre 2002 et 2008.
Retraité depuis 2013 après un bref passage à Birmingham City, Pape Bouba Diop vivait en France avec sa famille.