jeudi, janvier 16, 2025
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Revendications : Les enseignants de N’Djaména maintiennent leur grève

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Le syndicat des Enseignants du Tchad (SET), section provinciale de la commune de N’Djaména maintient sa grève jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

Malgré l’appel fait de la plateforme syndicale revendicative à ses militants à la reprise de travail dès ce vendredi 30 octobre 2020 dans l’ensemble du territoire national et se félicite pour la réussite de la grève de trois jours.
Avec cette décision le SET section N’Djaména se désolidarise non seulement de la plateforme syndicale mais aussi du SET national pour le maintien de sa grève.


Tout en appelant ses militants d’être déterminés à défendre leurs intérêts et être mobilisés pour les prochaines actions, le porte-parole de la plateforme syndicale Barkar Michel rapporte que les émissaires qui ont rencontré le gouvernement le 27 octobre dernier ont fait un compte rendu détaillé sans nouvelle proposition de la part du gouvernement. C’est le statu quo poursuit-il sans aucune formelle de type fixation des dates de paiement de frais de transport n’a été donnée.
« Malgré l’insistance de nos émissaires le gouvernement a affiché un refus total à répondre à la moindre question » a déclaré, Barka Michel.


Quant au dégel des effets financiers des avancements et de reclassement, la note du ministre de la Fonction Publique permet désormais la circulation des dossiers. « Faut-il encore que les agents chargés le faisant dans un délai court, seuls les ministres des finances et de la Fonction publique peuvent faire de pression afin que leurs agents ne retardent pas l’execution de cette revendication », s’interroge, M. Barka Michel porte-parole de la plateforme syndicale revendicative.

« Les premiers pas de la Nouvelle République ne furent pas aisés », reconnait Idriss Déby Itno

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Présidant l’ouverture du forum national inclusif, deuxième édition, ce jeudi 29 octobre 2020, le chef de l’État, Idriss Déby Itno, a reconnu que, les premiers pas de la Nouvelle République ne furent pas aisés compte tenu d’un certain nombre de contraintes exogènes et internes.


« La pandémie de la Covid-19, la persistance de la menace sécuritaire consécutive au terrorisme et ses implications économiques et financières ont mis à rude épreuve la nouvelle République. Mais, nous pouvons nous réjouir des avancées notables capitalisées. Sans orienter le cours de vos discussions qui seront d’ailleurs libres, indépendantes et sans aucune censure, je note que les réformes institutionnelles ont été presque conduites à terme », déclare Idriss Déby Itno.


Aujourdhui, lance-t-il, « la citadelle institutionnelle née du premier forum national inclusif affiche complet. Il vous revient, cependant, d’analyser l’efficacité opérationnelle de nos institutions et de tirer les leçons qui s’imposent, pour soit opérer un recadrage ou soit rectifier le tir ».


Pour le maréchal du Tchad, il est évident que certaines nouvelles institutions ont mieux fonctionné et d’autres ont montré des signes de faiblesses, précisant que, sur le terrain des reformes de la justice ou celles en lien avec la consolidation de la paix et de la stabilité, les actions encourageantes ont été enregistrées comme chacun de nous le constate à l’une des faits et des actes.
Le président Déby de souligner qu’en matière de promotion de la femme et des jeunes, d’importants résultats ont été également obtenus avant de dire qu’il ne revient pas à lui de faire une recension des actions capitalisées surtout que l’ossature des participants à ces assises est formée majoritairement de jeunes et de femmes. Leurs différents témoignages vont surement mieux nous édifier, martèle-t-il.
« J’estime, en réalité, qu’il n’est pas nécessaire vous dire que votre tâche présente est importante car n’est pas évaluateur qui veut. C’est un exercice délicat qui exige un certain nombre d’habilités et surtout de responsabilité », a, notamment, déclaré le maréchal.


M. Idriss Déby Itno dit aux participants qu’il est absolument important et capital de voir les réalités en face et d’identifier les problèmes majeurs qui exigent des réponses fortes et durables. « Rien de ce qui touche à la vie de la Nation ne doit être occulté », insiste-t-il.

Société : L’ONASA assiste des personnes démunies dans plusieurs quartiers

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Très préoccupé de la montée en chiffres de cas de coronavirus ces derniers temps et aussi des eaux de crue provocant des inondations dans certains quartiers des arrondissements de la ville de N’Djaména, le gouvernement à travers l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA) et son partenaire la Banque Islamique de Développement (BID) volent au secours des personnes nécessiteuses, par la distribution gratuite des produits alimentaires et non alimentaires.


C’est dans cet élan de solidarité, que le Sous Comité d’Assistance aux Personnes Démunies, a remis du 27 ou 28 octobre 2020, 155 kits, aux habitants des quartiers Kiliwiti et Adenio situés dans la commune du 7éme arrondissement.
Chaque ménage a reçu un kit composé d’un sac de Sorgho de 50 kg, d’un sac de haricot de 25 kg, d’un bidon d’huile de 10 litres, d’un sac de sucre de 10 kg, d’une couverture et d’une moustiquaire.


En plus, de cela le sous- comite d’assistance aux personnes démunies, a remis ce mercredi 28 octobre 374 kits, aux habitants des quartiers Dingagali, Ngardolé Djedidi et Ngueli D situés dans la commune du 09 eme Arrondissement.
Les kits partagés en raison d’un kit par ménage, et sont composés, chacun d’un sac de Sorgho de 50 kg, d’un sac de haricot de 25 kg, d’un bidon d’huile de 10 litres, d’un sac de sucre de 10 kg, d’une couverture et d’une moustiquaire.

Forum inclusif : La composition du présiduim contestée

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A peine désigné le présiduim du deuxiéme forum national inclusif est fortement contesté de part sa composition et de son appartenace politique, le bureau a pour président Mariam Mahamat Nour et vice-président Pahimi Padacket Albert. Il est composé notamment de Samir Adam Annour, Lydie Béassemda, Djimet Arabi, Dr. Jacques Laouhingamaye, Brice Mbaimon, Ngaya Oumar Amadji, Amalkher Djibrine Souleymane et Ramadji Tolmon Bertin.


Il n’y a ainsi eu consensus des participants au forum qui estiment que ces personnes sont plus beaucoup à conotation MPS. Les associations et les mouvements de la jeunesse disent ne pas être fortement représentés au présiduim.

En pleine salle et devant le Maréchal après la fin de la cérémonie officielle le maitre de la cérémonie demande aux invités de se retirer et ensuite il demande à la présidente du comité d’organisation de lire la liste de membres du presiduim.

A peine fini les contestations fussent de partout ainsi la salle s’agite devant le Maréchal. C’est les chefs de partis politiques d’opposition qui ont donné le ton avant d’être suivi par les jeunes.


D’où le président de la République a pris la parole pour conseiller aux participants de trouver le juste milieu pour démarrer les travaux.

Chose qui n’a pas permis de baisser la tension au sein de la salle, une fois la séance suspendue les chefs de partis politiques reunis autour du chef de file de l’opposition décident d’examiner la composition du presiduim et mettre en place des stratégies. Après plusieurs minutes d’échange les chefs de partis politiques quittent le forum et une autre partie a regagné la salle pour les travaux. Et les jeunes de leur côté essayent de boycotter le forum si la designation du presiduim n’a pas été revue par le comité d’organisation.


Malgré tout cela, l’équipe de Mariam Mahamat Nour regagne la salle dont les chaises de partis politique en grande partie vide pour lire le règlement intérieur du fourm avant de suspendre les travaux pour les reprendre dans la soirée.

Voici la composition du présidium du deuxième Forum National Inclusif :

Présidente : Mariam Mahamat Nour.
1er vice-président : Pahimi Padacket Albert.
2ème vice-président : Mahamat Allahou Taher.
3ème vice-président : Samir Adam Annour.
4ème vice-président : Mme. Lydie Beassemda.
Rapporteur général : Djimet Arabi.
Rapporteur général 1er adjoint : Jacques Laoungamaye.
Rapporteur général 2e adjoint : Brice Mbaimou.
Rapporteur général 3e adjoint : Rokhaya Oumar Almayi.
Rapporteur général 4e adjoint : Amalkher Djibrine Souleymane.

Conseillers :

Maladji Tolkem Bertin.
Mahamat Saleh Maki.
Abakar Outhman Djamé.
Ahmat Oumar Ahmat.
Dr. Idriss Saleh Bachar.
Ammina Ehemir Torna.
Me Jean Bernard Padare.
Brahim Ben Seid.
Clarisse Nailar.
Bichara Ahmat Saleh.
Badonou Daigou.
Mahamat Bichara

Idriss Déby « Le Tchad a l’obligation de disposer des institutions efficaces »

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A l’ouverture des travaux du deuxième forum national inclusif, ce jeudi 29 octobre 2020, le chef de l’État, le maréchal Idriss Déby Itno, a fait savoir que dans un monde en perpétuelle mutation, « le Tchad, pays stratégique, que la géographie a placé au coeur de l’Afrique, en plein Sahel, a l’obligation de disposer des institutions efficaces capables de faire face aux multiples défis ».


Tout en disant ne pas dissimuler l’émotion qui l’anime, en assistant, à ce rassemblement des Tchadiennes et Tchadiens, issus de divers horizons socio-culturels et d’obédiences politiques, le président Déby déclare qu’à travers cette forte ferveur patriotique qui se lit tous les visages, les participants au forum montrent tout leur engagement à être les acteurs privilégiés de l’histoire du Tchad et de la marche de la Nation vers le progrès et la modernité.
« Le forum qui s’ouvre ce matin nourrit, bien évidemment, l’ambition de faire un diagnostic de la mise en oeuvre des différents actes du premier forum national inclusif qui a donné naissance à la 4ème République. A cet égard, chacun de nous saisit la portée profonde et les enjeux véritables de cette rencontre », a indiqué le maréchal du Tchad.


Pour Idriss Déby Itno, en décidant de manière souveraine de refonder la Nation et de l’engager résolument sur la voie de l’émergence économique et de la prospérité sociale, les Tchadiennes et les Tchadiens ont posé un acte historique, ajoutant que, les réformes engagées étaient plus que nécessaires car il fallait impérativement procéder à la modernisation de nos Institutions, réfléchir sur la meilleure façon de gouverner le Tchad en impliquant les collectivités et tous les acteurs et en définissant de façon claire le rôle des uns et des autres.
Le président Déby a invité les participants de dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Forum inclusif : « Aucun sujet n’est tabou », oriente Idriss Déby Itno

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En ouvrant officiellement les travaux du forum national inclusif, deuxième édition, ce jeudi 29 octobre 2020, au palais du 15 janvier de N’Djaména, le président de la République, le maréchal Idriss Déby Itno, oriente qua’ucun sujet n’est tabou, invitant les participants à une réflexion poussée pour permettre de recenser objectivement les préoccupations réelles et les désidératas profonds des Tchadiennes et des Tchadiens.


Le maréchal du Tchad estime qu’il est plus que nécessaire de replacer l’État et la Nation au coeur de toutes nos actions. « Chacun de nous doit comprendre que l’État s’incarne à travers le citoyen. A cet égard, chaque citoyenne, citoyen doit être sensibilisé et responsabilisé sur le devenir du pays », déclare-t-il avant d’indiquer que, le devenir du pays passe inéluctablement par la concorde nationale, la cohésion sociale et la paix.
« C’est à juste titre que ce forum revêt une dimension inclusive et participative. Il n’est pas taillé sur mesure comme le font croire certains détracteurs qui ont fait le serment du nihilisme absolu et de toujours peindre le Tchad en noir. Je dis haut et fort que personne n’est exclu de ces assises qui visent au premier chef à consolider l’unité nationale et à renforcer la démocratie à la base », lance le maréchal.


Idriss Déby Itno dit compter sur l’indépendance d’esprit et leur sens critique pour conduire des réflexions pertinentes et pointues, à l’effet de permettre de saisir le futur sous un autre prisme.
« Si la 4ème République porte l’espoir d’un Tchad nouveau et meilleur, nous pouvons toujours réexaminer et affiner nos actions opérationnelles. C’est à cette mission que je n’hésite pas à qualifier de sacerdoce, parce que toute contribution en lien avec l’intérêt supérieur de la patrie, revêt toujours un caractère sacré que la République vous convie, mesdames et messieurs les participants », a relevé le chef de lE’tat tchadien.


Tout en saluant l’initiative du comité d’organisation qui a pu, en un temps record, non seulement réussir l’organisation des 6 pré-forums ayant enregistré la participation et recueilli les avis des représentants des 23 Provinces du Tchad mais également la contribution des tchadiens de l’intérieur et de la diaspora, à travers une boite électronique ouverte à cet effet, le président Déby se dit convaincu que les pertinentes recommandations issues de ces rencontres régionales ainsi que les contributions en ligne enrichiront les débats.
Et ce forum, mentionne-t-il, ne pourra tenir la promesse des fleurs que s’il débouche effectivement sur des propositions concrètes, pragmatiques et pertinentes basées sur l’analyse minutieuse de l’existant.


Le maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno, de dire que, les conclusions de ce forum doivent être, à l’évidence, le parfait reflet de l’ensemble des préoccupations que « vous jugez essentielles, capitales, utiles et nécessaires en vue d’assurer le plein épanouissement de la Nation refondée et de la nouvelle République ».

DISCOURS DU MARECHAL DU TCHAD À L’OUVERTURE DE LA DEUXIEME EDITION DU FORUM NATIONAL INCLUSIF

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Monsieur l’ancien Président Goukouni Weddeye ;
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Madame la Première Dame ;
Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de la République ;
Messieurs les anciens Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales ;
Mesdames, Messieurs les Députés ;
Mesdames, Messieurs les Présidents et Secrétaires Généraux des partis politiques ;
Officiers Généraux, officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs ;
Mes chers frères et sœurs.

Le pari que nous nous sommes fixés, de concert, à la clôture du premier Forum National Inclusif, est tenu.
Nous voilà, aujourd’hui, réunis, dans cette belle enceinte pour de nouvelles retrouvailles fraternelles et citoyennes comme promis malgré quelques mois de retard causés par la survenance de la pandémie du COVID-19.
Je ne peux, en ces instants précis, dissimuler l’émotion qui m’anime, en assistant, à ce rassemblement des Tchadiennes et Tchadiens, issus de divers horizons socio-culturels et d’obédiences politiques.
A travers cette forte ferveur patriotique qui se lit tous les visages, vous montrez tout votre engagement à être les acteurs privilégiés de l’histoire du Tchad et de la marche de la Nation vers le progrès et la modernité.
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs 

Le forum qui s’ouvre ce matin nourrit, bien évidemment, l’ambition de faire un diagnostic de la mise en œuvre des différents actes du premier forum national inclusif qui a donné naissance à la 4ème République. A cet égard, chacun de nous saisit la portée profonde et les enjeux véritables de cette rencontre.

En décidant de manière souveraine de refonder la Nation et de l’engager résolument sur la voie de l’émergence économique et de la prospérité sociale, les Tchadiennes et les Tchadiens ont posé un acte historique.

Les réformes engagées étaient plus que nécessaires car il fallait impérativement procéder à la modernisation de nos Institutions, réfléchir sur la meilleure façon de gouverner le Tchad en impliquant les collectivités et tous les acteurs et en définissant de façon claire le rôle des uns et des autres.

Notre monde étant en perpétuelle mutation, le Tchad, pays stratégique, que la géographie a placé au cœur de l’Afrique, en plein Sahel, a l’obligation de disposer d’Institutions efficaces capables de faire face aux multiples défis.

Deux ans après cet engagement collectif, il serait présomptueux de dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

D’ailleurs, en vous proposant des évaluations biennales du vaste chantier des réformes, nous avions conscience du caractère perfectible de notre programme et de la nécessité d’opérer des ajustements progressifs pour plus d’efficacité et d’efficience.

Mes chers frères et sœurs,

Comme nous le savons, les premiers pas de la Nouvelle République ne furent pas aisés compte tenu d’un certain nombre de contraintes exogènes et internes. La pandémie de la Covid-19, la persistance de la menace sécuritaire consécutive au terrorisme et ses implications économiques et financières ont mis à rude épreuve la nouvelle République.

Mais, nous pouvons nous réjouir des avancées notables capitalisées. Sans orienter le cours de vos discussions qui seront d’ailleurs libres, indépendantes et sans aucune censure, je note que les réformes institutionnelles ont été presque conduites à terme.

Aujourd’hui, la citadelle institutionnelle née du premier forum national inclusif affiche complet. Il vous revient, cependant, d’analyser l’efficacité opérationnelle de nos institutions et de tirer les leçons qui s’imposent, pour soit opérer un recadrage ou soit rectifier le tir.

Il est évident que certaines nouvelles institutions ont mieux fonctionné et d’autres ont montré des signes de faiblesses.

Sur le terrain des reformes de la justice ou celles en lien avec la consolidation de la paix et de la stabilité, les actions encourageantes ont été enregistrées comme chacun de nous le constate à l’aune des faits et des actes.

En matière de promotion de la femme et des jeunes, d’importants résultats ont été également obtenus. Il ne me revient pas de faire une recension des actions capitalisées surtout que l’ossature des participants à ces assises est formée majoritairement de jeunes et de femmes. Leurs différents témoignages vont surement mieux nous édifier.

Mes chers frères et sœurs,

J’estime, en réalité, qu’il n’est pas nécessaire vous dire que votre tâche présente est importante car n’est pas évaluateur qui veut. C’est un exercice délicat qui exige un certain nombre d’habilités et surtout de responsabilité.

Il est absolument important et capital de voir les réalités en face et d’identifier les problèmes majeurs qui exigent des réponses fortes et durables. Rien de ce qui touche à la vie de la Nation ne doit être occulté.

Aucun sujet n’est tabou. Une réflexion poussée doit se faire pour nous permettre de recenser objectivement les préoccupations réelles et les désidératas profonds des Tchadiennes et des Tchadiens.

Il est plus que nécessaire de replacer l’État et la Nation au cœur de toutes nos actions. Chacun de nous doit comprendre que l’État s’incarne à travers le citoyen. A cet égard, chaque citoyenne, citoyen doit être sensibilisé et responsabilisé sur le devenir du pays.

Le devenir du pays passe inéluctablement par la concorde nationale, la cohésion sociale et la paix. C’est à juste titre que ce forum revêt une dimension inclusive et participative. Il n’est pas taillé sur mesure comme le font croire certains détracteurs qui ont fait le serment du nihilisme absolu et de toujours peindre le Tchad en noir.

Je dis haut et fort que personne n’est exclu de ces assises qui visent au premier chef à consolider l’unité nationale et à renforcer la démocratie à la base.

Mes chers frères et sœurs,

Je sais que nous pouvons compter sur votre indépendance d’esprit et votre sens critique pour conduire des réflexions pertinentes et pointues, à l’effet de nous permettre de saisir le futur sous un autre prisme.

Si la 4ème République porte l’espoir d’un Tchad nouveau et meilleur, nous pouvons toujours réexaminer et affiner nos actions opérationnelles.

C’est à cette mission que je n’hésite pas à qualifier de sacerdoce, parce que toute contribution en lien avec l’intérêt supérieur de la patrie, revêt toujours un caractère sacré que la République vous convie, mesdames et messieurs les participants.

Je voudrai saluer l’initiative du comité d’organisation qui a pu, en un temps record, non seulement réussir l’organisation des 6 pré-forums ayant enregistré la participation et recueilli les avis des représentants des 23 Provinces du Tchad mais également la contribution des tchadiens de l’intérieur et de la diaspora, à travers une boite électronique ouverte à cet effet.

Je suis convaincu que les pertinentes recommandations issues de ces rencontres régionales ainsi que les contributions en ligne enrichiront vos débats. Et ce forum ne pourra tenir la promesse des fleurs que s’il débouche effectivement sur des propositions concrètes, pragmatiques et pertinentes basées sur l’analyse minutieuse de l’existant.

Les conclusions de ce forum doivent être, à l’évidence, le parfait reflet de l’ensemble des préoccupations que vous jugez essentielles, capitales, utiles et nécessaires en vue d’assurer le plein épanouissement de la Nation refondée et de la nouvelle République.

Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Avant de terminer mon propos, je voudrais féliciter le comité de suivi de la mise œuvre des résolutions du premier Forum National Inclusif, le comité de rédaction et le comité d’organisation du deuxième Forum National Inclusif pour la préparation d’une documentation de qualité et l’excellente organisation de ces assises.

Permettez-moi aussi de rappeler que ce forum se tient dans un contexte de pandémie mondiale de Coronavirus, il est primordial que toutes les mesures de précaution soient prises en vue de respecter les mesures barrières et d’éviter tout risque de contamination.

Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverts les travaux du 2ème forum national inclusif.

Je vous remercie.

Médias : L’UJT initie un débat autour des jeunes et discours de la haine

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Dans le cadre de la Semaine Mondiale de l’Education aux Médias et à l’Information, l’Union de Journaliste Tchadien (UJT), a organisé, ce mercredi 28 octobre 2020, une conférence débat à l’amphithéâtre de l’Université Emi-Koussi au quartier Gassi dans la commune du 7ème arrondissement sur le thème « Jeunes, médias et discours de la haine ».


Dans une salle pleine à craquer, des étudiants en communication ont suivi le panel constitué de Topona Celestin, Larme Laguerre et Laldjim Narcisse orateur.
L’un des doyens de journalistes Tchadiens par ailleurs formateur, Célestin Topona a rappelé le journaliste doit faire de professionnalisme, car dit-il, le journalisme est une profession à double tranchant en illustrant avec l’exemple de la radio « Mille collines » qui avait joué un rôle négatif voire nuisible pour le peuple rwandais durant le génocide.


Le journaliste Larmé Laguerre s’est appesanti sur l’internet et le grand nombre de dangers qui gravitent autour de ce moyen de communication par excellence.
Pour les deux panélistes, les discours haineux sont constamment véhiculés. Face à cette situation, le journaliste doit s’en détourner avec une formation rigoureuse afin de cerner le métier et avoir la conscience de l’impact réel des médias sur la vie d’un pays.

Voyage : Affluence pour l’autorisation de sortie du pays

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Étudiants ou tout autre usager, affluent, depuis quelques temps au ministère de la Sécurité publique et de l’immigration, pour se faire signer une autorisation de sortie du pays.

Avec la fermeture des frontières à cause de la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus, le laissez-passer n’est plus délivré par les services d’immigration.

En effet, comme alternative au laissez-passer, l’usager doit écrire une demande d’autorisation de sortie au ministre de la Sécurité publique et de l’immigration. Le demandeur joint une pièce d’identité, passeport ou carte nationale d’identité.
Une fois la demande acceptée, elle sera visée et remise à l’intéressé pour entreprendre son voyage. Selon plusieurs usagers, la signature de la demande ne dure pas. Au maximum 24 heures, confient-ils. Ce qui permet surtout aux étudiants de se rendre dans leurs universités respectives.

A en croire ceux qui ont voyagé avec cette demande de sortie, surtout vers le Cameroun, il n’y a pas trop de tracasseries. Il faut multiplier le document et déposer dans chaque poste de contrôle. Dans tout le cas, certains usagers préfèrent le laisser passer qui est un document officiel au lieu qu’une simple demande manuscrite.
Autre difficulté, tous les usagers de provinces devraient se faire signer la demande à N’Djaména.

Selon des sources auprès des demandeurs, la délivrance à l’intérieur du pays est suspendue. Certains usagers surtout ceux qui ne partent pas pour les études voient souvent leur demande rejetée.

Football : Foullah candidat à la présidence de la FTFA

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Suite à l’appel à candidature lancé par le bureau sortant de la fédération tchadienne de football association (FTFA), M. Ibrahim Wang Laouna Foullah a déposé ce jeudi 28 octobre 2020 sa liste de candidature composée de 20 personnes à la conquête de la présidence de l’instance du football tchadien.


L’ancien 1er vice-président de la FTFA, écarté lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue en 2018 à Abéché suite à des conflits d’intérêts l’opposant avec l’actuel bureau, cherche à prendre sa revanche en briguant la présidence.


Ainsi, l’ancien dirigeant, M. Ibrahim Wang Laouna Foullah estime qu’il est le meilleur candidat en lice avec son équipe pour donner au football tchadien sa lettre de noblesse d’antan et il est temps de reprendre le football en main avec une vision qui cadre avec parfaitement la politique du Maréchal du Tchad vis-à-vis de la jeunesse et des amoureux du ballon rond.
Donnant l’avant goût de sa campagne, Foullah rappelle que pendant 20 ans, le football, avec l’actuelle équipe, l’Etat a injecté plus de 137 milliards FCFA, sans aucun résultat et sans aucune innovation. « Alors il est question qu’on arrête cette hémorragie. Le moment est arrivé pour qu’on puisse prendre les choses en main », déclare-t-il estimant que le bilan de l’actuel bureau est négatif sur tout le plan.

A la question de savoir s’il est éligible suite à ses différentes accusations, M. Ibrahim Wang Laouna Foullah rassure qu’il est éligible à 200% comme il n’a jamais été condamné comme prévoient les textes de la FTFA. « Mon casier judiciaire est vierge et je n’ai jamais été condamné », insiste-t-il.
L’ancien 1er vice-président de la FTFA dévoile son programme qui se chiffre autour de 70 milliards FCFA soit des apports de la FIFA, de l’Etat Tchadien ou autres partenaires pour les quatre années de son mandat pour construire et rénové les installations sportives entre autres. « Personne se cache derrière moi, je suis candidat et moi-même j’ai déposé mon dossier et je dirige une équipe composée de jeunes qui ont pleins d’expérience dans le domaine de football », rassure, le candidat en lice pour la présidence de la Fédération Tchadienne de Football Association, M. Ibrahim Wang Laouna Foullah