lundi, septembre 16, 2024
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Tchad : Près de 900 candidats composent le brevet technique

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Les examens de fin formation Technique et professionnelle dans différentes filières (froid et climatisation, construction métallique, mécanique et automobile, électrotechnique, maintenance en électricité et bâtiment, couture, menuiserie, comptabilité générale, plomberie), ont débuté, ce mercredi 12 août 2020, sur l’ensemble du pays.
Durant trois jours, environ 900 candidats vont se pencher sur les matières théorique et professionnelle avant d’entamer avec la phase de travaux pratiques qui dureront deux semaines. Les candidats qui seront déclarés admis auront le diplôme de Brevet Technique équivalent au baccalauréat.


Ici à N’Djaména deux centres sont retenus pour le déroulement des épreuves, le lycée technique industriel et le centre de formation situé au lycée de la concorde, qui regroupent plus 600 candidats dont 91 filles repartis dans les différentes filières.


Le délégué à l’éducation provinciale de la ville de N’Djaména, M. Doungous Abraye tout en rendant un hommage aux enseignants de sa commune pour leurs efforts depuis la reprise de cours après sa suspension suite à la pandémie à Coronavirus, il demande aux candidats d’être au rendez-vous de la technologie de pointe d’où la formation de cadres techniques reste le souci majeur du Maréchal du Tchad.


Le conseiller économique du délégué général du gouvernement auprès de la ville de N’Djaména, Abakar Youssouf Zaïd souligne que les candidats ont choisi une science extrêmement importante dans la vie et qui va transformer toute la nation. « Vous avez choisi d’être dans la technologie et le monde d’aujourd’hui est celui de la technologie. Car il n’y a pas progrès sans la science », déclare-t-il. Abakar Youssouf Zaïd salue le sacrifice des enseignants de former la génération future.

Infrastructures : Kalzeubé ordonne l’accélération des travaux

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Le Ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la république, M. Kalzeubé Payimi Deubet a visité ce mercredi 12 août 2020 le chantier de réhabilitation de la Cathédrale Notre Dame de la Paix de N’Djaména et celui de la construction du siege du ministère des Affaires Etrangère. L’arrêt de ces deux chantiers, étonne au haut sommet de l’Etat.

A la cathédrale, après avoir écouté la mission de contrôle sur l’état des lieux, le mobile de l’arrêt des travaux, le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence, M. Kalzeubé Payimi Deubet, n’est pas visiblement satisfait. Il tient mordicus à la réception de l’édifice en avril 2021.

Les paroles du ministre d’Etat, sonne comme une injonction à laquelle, la mission de contrôle s’engage à s’y plier.

Le siège du Ministère des Affaires étrangères, est un joyau architectural composé de deux tours de 7 niveaux, chacune, à équiper avec toutes les commodités pour la tenue de grandes conférences. A entendre la mission de contrôle du chantier, les travaux sont exécutés, à 78%. Apres avoir fait le tour des différents compartiments du bâtiment, le Ministre d’Etat, ordonne l’accélération des travaux pour la réception du bâtiment au plus tard en avril 2021.

Comme à la cathédrale, la mission de contrôle s’engage à tout faire pour livrer le bâtiment dans un meilleur délai.

Le ministre en charge des infrastructures, M. Ahmat Abakar Adjid, se propose en adjuvant pour que ces deux infrastructures soient livrées comme promis dans le délai prévu par le gouvernement.

Les fidèles catholiques et les fonctionnaires des affaires étrangères doivent avoir les yeux rivés vers l’horizon avril 2021 pour jouir du confort que vont leur offrir respectivement la cathédrale Notre Dame de la Paix et le siège du Ministère des Affaires Etrangères.

Éducation : 87 500 candidats composéront le bac 2020

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87 500 candidats dont 61% de la série A4 sont inscrits pour le baccalauréat session d’aout 2020, a annoncé le directeur général de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur, Pr. Bakary Abbo, par un point de presee tenu ce mercredi12 août 2020 à son bureau.


Il rassure que toutes les conditions pour parer au covid 19 sont réunies afin que l’examen du 17 août 2020 soit organisé.
Il s’agit, entre autres de l’alternance des jours d’exmans des candidats par séries et la multiplication des centres de correction à N’Djaména qui passent désormais de un à .4.
« Nous tenons à informer les candidats que l’utilisation de téléphones est strictement interdite. Les contrevenant seront sévérement sactionnés conformément aux textes en vigueur » rappelle, Pr. Bakary Abbo. Et, les présidents des centres de l’examen de province ont été acheminés dans leurs centres.

PARCOURS : Le maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno, une vie, une carrière

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Bientôt trente ans, il est à la tête du pays. Le président de la République, Idriss Déby Itno est officiellement décoré à titre honorifique ce mardi 11 août 2020 par les députés au palais de la Démocratie de Gassi, Maréchal du Tchad. Ce titre honorifique lui est décerné pour ses multiples efforts dans la recherche de la paix et la protection de la patrie.


Qui est cet homme qui préside à la destiné de ce Tchad pluriel, NDJAMENA ACTU vous propose son parcours.
Né vers 1952 à Berboda au sud-est de Fada actuel chef-lieu de la province de l’Ennedi Ouest, Idriss Déby Itno, a fait l’école française jusqu’à obtenir son baccalauréat Scientifique, avant dentamer une formation militaire à l’Ecole des Officiers d’Active de NDjaména (Promotion 1975-1976). Il s’envole ensuite pour la France pour faire une autre formation militaire à l’Institut Aéronautique d’Amaury la Grange de Hazebrouck. Il finit Pilote de transport, diplômé parachutiste.
A la fin de ses études, il regagne le pays où le trouve en pleine ébullition après les évènements de 1979. Une date gravée dans la mémoire de tout Tchadien, illettré broussard ou alphabétisé. Elle marque le début d’une lutte sans fin où les protagonistes sentretuent usant de toutes les armes.
Dans son parcours militaire, il devient en 1980 Chef d’Etat-major des Forces Armées du Nord (FAN). C’est lui qui dirigeait la première colonne qui faisait son entrée et contrôlait la capitale N’Djaména. A ce titre, il a été également membre du Conseil de Commandement des Forces Armées du Nord en abrégé C.C.F.A.N. Ces qualités lui ont valu la promotion au grade de Colonel et la formation en France à l’Ecole Supérieure de Guerre Inter-Armées (1986-1987). 
Il occupa ensuite quelques postes, notamment, Conseiller à la Présidence de la République chargé de la défense et de la sécurité, et en même temps, Commissaire aux Armées, puis à la Sécurité au sein du Bureau Exécutif du Comité Central de l’Union Nationale pour l’Indépendance et la Révolution (UNIR), le parti au pouvoir sous Hissein Habré.
Homme de rigueur et de fermeté, Idriss Déby Itno finit par entrer en désaccord avec Hissein Habré et le 1er avril 1989, il se trouve obligé de quitter N’Djamena en direction de l’Est du pays. C’est la rébellion. Une autre tranche de vie qui débute. Cest l’Action du premier avril qui donnera naissance au mouvement armée, le MPS qui renversera la dictature instaurée par Habré.
A sa prise du pouvoir le 1er décembre 1990, Idriss Déby Itno instaure la démocratie favorisant le multipartisme, la liberté d’expression, d’opinion, d’association. Après une transition, des élections présidentielles et législatives furent organisées à partir de 1996 et 1997. Depuis, la démocratie est en marche.
Pour ses divers efforts, Idriss Déby Itno a reçu aussi plusieurs distinctions honorifiques, parmi lesquelles, « Artisan de la paix » par le Conseil supérieur des Affaires islamiques le 10 Mars 2010, « Commandeur de l’ordre international des Palmes Académiques » par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) le 7 Mai 2010, la « Médaille Paul Harris Fellow » du Rotary Club le 9 Juin 2010, l’Union des étudiants et la jeunesse de la CEN-SAD lui a décerné le 8 Juillet 2010 le « Prix pour la stabilité et le développement ».
Le Rotary International a remis au Chef de l’Etat Idriss Déby Itno le « Prix champion de l’éradication de la polio » le 08 Aout 2010 à NDjamena. 
Son engagement pour l’instauration d’un Etat de droit et de démocratie a été auréolé par un Prix Européen. Le 20 Avril 1991, le Président Idriss Déby Itno a en effet reçu le Prix Européen UMBERTO BIANCAMANO. 
Pour couronner son engagement et ses multiples actions en faveur de la jeunesse, le Président Idriss Déby Itno a été fait « Docteur honoris causa » le 05 octobre 2010 par l’Université Roi Fayçal.
Plusieurs autres titres honorifiques de «  docteur » ont été décernées notamment DOCTEUR HONORIS CAUSA de l’Université d’Abomey Calavi, Président d’honneur de la Fédération africaine des associations des parents délèves et étudiants (FAPE), la médaille dor et le diplôme d’honneur de ladite organisation des parents délèves et étudiants africains. Il a été élevé le 5 Mai 2012, à la Dignité de Grand-Croix de lOrdre national de la République centrafricaine, symbole dun geste de reconnaissance à son endroit. 
Le Journal sénégalais « NOUVEL HORIZON », le CAMES, entre autres ont aussi distingué le président tchadien. Dans son rôle de chef d’Etat, il a été aussi président des organisations comme l’Union africaine, lABN, CEEAC, CEMAC, CEN-SAD, G5 Sahel.
De général d’Armées, aujourd’hui, une autre page de la vie de cet homme d’Etat qui souvre avec la dignité de Maréchal, dont très peu d’Hommes en ont bénéficiaires en Afrique.

Maréchal Idriss Déby Itno : « Le désordre est l’ennemi de la liberté »

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Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, élevé, ce mardi 11 août 2020, au titre de Maréchal, a profité de la cérémonie, pour mettre en garde « contre toutes les illusions agitées par des individus dont la première préoccupation n’est ni le Tchad, ni les Tchadiens, mais l’ambition de leurs propres chimères ».


De ce fait, Idriss Déby Itno a été, on ne peut plus clair, « la liberté n’est pas le désordre et le désordre est l’ennemi de la liberté. La démocratie n’est pas lanarchie et l’anarchie est ‘lantithèse de la démocratie. La justice n’est pas l’impunité ou la vengeance : l’impunité et la vengeance sont la négation de la justice », a-t-il déclaré.
Pour M. Déby, les droits du citoyen ne sont pas dissociables, ni matériellement, ni juridiquement, des devoirs qui se confondent avec le statut constitutionnel de citoyen et la paix et la liberté sont des biens communs qui profitent à toute la communauté à la seule condition que chacun respecte toutes les règles de la vie sociétale.
Le Maréchal du Tchad, Idris Déby Itno s’engage à être le premier garant de la liberté de ses concitoyens, « autant que cette liberté nest pas détournée par les ennemis de la Nation pour entrainer celle-ci à sa désagrégation pure et simple », tout en reconnaissant que les défis sont nombreux et les attentes de la jeunesse sont pressantes. Mais c’est par le travail et dans l’unité que nous pourrons tous ensemble réaliser le progrès auquel nous aspirons.
Que la jeunesse sache quil n’existe pas un autre Tchad de secours. Le Tchad, leur pays, est unique et irremplaçable, a-t-il conseillé, avant d’appeler les jeunes en ces termes « chers jeunes, dans un passé très récent, vos ainés ont goûté au fruit amer de la guerre, de la haine, de la déchirure, de l’exil et de la misère crasse. Votre devenir est lié à l’avenir de votre pays. Ne gâcher pas votre trésor le plus précieux, cest-à-dire le Tchad, par inconscience et par des comportements dont vous ne mesurez pas la corrosivité sur la concorde nationale. Les jeunes doivent être aux avant-postes pour défendre leur pays, en sopposant aux discours de haine et de division, en s’investissant dans les actions de développement, en s’engageant dans la lutte contre li’nsécurité et l’intolérance ».
Idriss Déby Itno rappelle que dans le gouvernement actuel qui est plus rajeuni que jamais le souci d’améliorer les conditions permettant à la jeunesse de prendre en main le destin de son pays et de s’épanouir.
« Je voudrais insister sur la dilapidation des deniers publics, la corruption, la gabegie, le clientélisme et la concussion. Toutes ces mauvaises pratiques sont aux antipodes de la dignité qui doit être notre code de valeurs commun. Seuls les objectifs en lien avec l’intérêt supérieur du pays doivent focaliser nos attentions. Nous ne devons, en aucune manière, trahir le pacte républicain, à la base de la nouvelle République et transcender tous les égoïsmes et toutes les considérations en lien avec les clivages de toute nature », a martelé, le maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno.  

Tchad-Coronavirus: 16 guéris 1 nouveau cas 0 décès

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La situation épidémiologique de la maladie à coronavirus (Covid19) de ce mardi 11 août 2020 se présente comme suit :

  • 94 échantillons analysés,
  • 01 cas confirmé dans le logone oriental,
  • 16 guéris,
  • 0 décès,
  • 11 malades sous traitement.

Sahel: la sécurité des Français sera renforcée (Macron)

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Le président français, Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi, que la sécurité de ses compatriotes allait être renforcée au Sahel, deux jours après la mort de six parmi eux au Niger.

« J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région. Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a-t-il déclaré dans un tweet, sans donner de détails sur les mesures qui devraient être mises en place.

Dimanche 9 août dans la matinée, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted ont été abattus par des hommes armés venus à moto à Kouré, au sud-est de Niamey. L’attaque n’est pas encore revendiquée mais Macron la qualifie de « manifestement terroriste ».

« Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens. Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a soutenu le chef d’Etat dans un second message posté à la fin du conseil de défense qu’il présidait en visioconférence depuis son lieu de vacances, le fort de Brégançon.

Le ministère nigérien de l’Intérieur a assuré qu’une enquête et des opérations de ratissage « sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone ». L’armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français.

Des agents de la police scientifique ont procédé à des prélèvements à côté des pompiers qui s’apprêtaient à enlever les corps, constatait l’AFP sur place.

La France est militairement engagée au Sahel avec quelque 5100 éléments déployés dans le cadre de la force Barkhane. Elle accompagne les pays africains du G5 Sahel dont le Niger pour lutter contre les groupes terroristes.

Ces derniers mois, les forces conjointes ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Avant cette attaque au Niger, des individus non identifiés avaient ouvert le feu vendredi à l’est du Burkina Faso sur des populations surveillant un marché de bétail. Une vingtaine de morts et de nombreux blessés furent décomptés par le Colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

APANEWS

Société : 2 500 nouveaux réfugiés soudanais au Tchad

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Les récentes violences au Darfour occidental ont contraint les réfugiés soudanais à chercher refuge au Tchad voisin. Depuis la fin du mois de juillet 2020, au moins 2500 personnes (dont la majorité des femmes et enfants) ont traversé la frontière.

Des attaques imputées à des nomades armés, dans la ville de Masteri au Darfour occidental ont tué 61 personnes de la communauté masalit et en ont blessé au moins 88 le 25 juillet dernier. Des maisons auraient également été incendiées dans la ville et les villages environnants. De nombreux réfugiés nouvellement arrivés étaient rentrés chez eux au Darfour depuis l’est du Tchad au début de cette année.

Plus de 80% des personnes arrivant dans la ville frontalière tchadienne d’Adré sont des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont fuient pour sauver leur vie lorsque des affrontements ont éclatés. Beaucoup ont été témoins d’une violence extrême. Une femme de 25 ans a raconté au personnel du HCR que son mari avait été poignardé à mort sous ses yeux et qu’elle avait dû courir pour sauver sa vie avec ses trois enfants, faisant le voyage au Tchad à dos d’âne pendant une journée entière.

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, en collaboration avec le gouvernement du Tchad et ses partenaires nationaux, transfère les réfugiés des zones frontalières vers le camp de réfugiés de Kouchaguine-Moura, plus à l’intérieur des terres. Le camp accueillait déjà plus de 6 000 Soudanais arrivés en février 2020.

Cependant, le déplacement vers le camp par convoi se révèle lent, en raison du mauvais état des routes et des fortes pluies. Les deux premiers convois avec 443 réfugiés sont arrivés la semaine dernière.

Dans le camp de réfugiés de Kouchaguine-Moura, les réfugiés reçoivent un abri, de l’eau, de la nourriture et des articles de secours d’urgence. Ils rejoignent ceux qui sont arrivés plus tôt. Le camp fournit également un accès à l’hygiène et à la santé, y compris des unités d’isolement, dans le cadre de la réponse à Covid-19.

Avec la saison des pluies, la dégradation des routes rend difficile l’accès aux villages et sites le long de la frontière où se trouvent les réfugiés soudanais.

Cette opération s’intensifie dans le souci de relocaliser au camp de Kouchaguine-Moura les nouveaux réfugiés (qui manquent d’eau potable, exposés aux intempéries et installés à proximité de la frontière soudanaise) afin de leur assurer une meilleure assistance et protection. A partir d’Adré (département d’Assoungha), chaque convoi doit traverser plus de 10 ouaddi avant d’arriver au camp de Kouchaguine-Moura (à 133 Km de la frontière Tchad-Soudan par Adré). Le Tchad accueille actuellement 476 000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont quelque 365 000 du Soudan. Le HCR est reconnaissant au gouvernement tchadien d’avoir autorisé l’accès à son territoire à ceux qui fuyaient la persécution, malgré la fermeture de la frontière en raison du COVID-19.

A ses frères d’armes : Le maréchal Idriss Déby Itno leur rend un hommage

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«  Ce sont d’autres dignes filles et fils du Tchad qui sont honorés et c’est le sacrifice, le courage, le patriotisme des milliers de soldats, de sous-officiers et d’officiers qui sont ainsi distingués. Ce sont les valeurs de fraternité, de résistance, de justice, qui sont consacrées », a ainsi, rendu hommage, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, a l’occasion, ce mardi 11 août 2020, de son élévation officielle à la dignité de Maréchal.


L’heureux récipiendaire du titre, Idriss Déby Itno, dévoile qu’après avoir décliné quatre propositions similaires, qu’il s’est convaincu d’accepter les termes de la résolution N°006 de l’Assemblée Nationale.
« Je sais ce que c’est qu’une campagne militaire. Je sais ce que c’est la guerre et les règles qui la gouvernent. Bref, je sais comment se gagnent les batailles. Les batailles se gagnent par l’abnégation des hommes qui, arme à la main, font face à l’ennemi sur le terrain. Le plus cruel est que certains de ces hommes qui sont à la base d’une victoire militaire ne sont plus là pour la savourer, car ils ont été entre temps emportés par les balles ennemies » a souligné le maréchal du Tchad, avant d’ajouter que dans le métier des armes, il n’existe point de gloire personnelle d’un Chef et toute victoire est collective et les honneurs liés à une victoire doivent par conséquent naturellement couvrir tous ceux qui ont participé à cette victoire.
Le président de la République reconnait que beaucoup de ses compagnons y sont morts, d’autres en gardent des cicatrices physiques et psychologiques indélébiles.
Tout en dédiant cette dignité suprême, à ses frères d’armes, soldats, sous-officiers et officiers à qui revient également le mérite des faits darmes « qui me vaut cette distinction des valeureux fils du Tchad qui ont donné leur vie à la Patrie et qui ne sont plus de ce monde pour jouir de la paix et de la liberté qui ont toujours constitué la cause première de notre engagement commun.
« Je pense également à ces martyrs tombés sur les champs de bataille de Tiné, Bahai, Wadi Doum, Hadjar Marfaine, N’Djaména, Bohoma, etc., pour défendre la Patrie et pour protéger les Tchadiennes et les Tchadiens. Faut-il rappeler que l’intégrité territoriale, la paix, la stabilité, la dignité et la liberté ont été sauvées dans l’atrocité de ces combats », a indiqué Idriss Déby Itno, qui dit avoir une pensé en ce qui sont engagés dans les différents théâtres d’opérations à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières.
« J’ai accepté volontiers cette dignité de Maréchal du Tchad, pour honorer leur vaillance et pour couronner leurs sacrifices qui font que le Tchad est aujourd’hui une Nation respectée et pleine despoirs », sest réjoui, le premier Maréchal du Tchad.

MOT DU MARECHAL DU TCHAD A LA CÉRÉMONIE DE SA CONSÉCRATION A LADITE DIGNITÉ

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–    Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;

–    Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

–    Madame la Première Dame ;

–    Mesdames, Messieurs les Députés ;

–    Monsieur le Gouverneur de la BEAC ;

–    Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de la République ;

–    Messieurs les Anciens Premiers Ministres ;

–    Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement ;

–    Officiers Généraux et Officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;

–    Distingués invités ;

–    Mesdames, Messieurs ;

–    Mes chers frères et sœurs.

Le 26 juin dernier, sur sa propre initiative, la Représentation Nationale a souverainement décidé de nous élever à la plus haute distinction militaire, c’est-à-dire à la dignité de Maréchal du Tchad.

Cette décision de notre Assemblée m’a ému au plus profond de moi. Cette émotion qui m’a saisi n’est liée ni à un sentiment de satisfaction personnelle, ni à l’assouvissement d’une quelconque gloriole. C’est tout le contraire.

En effet, je considère que cette consécration n’est pas exclusivement celle du Général d’Armée IDRISS DEBY ITNO que je suis, sinon je n’aurais pas été autant touché par cet honneur que me font les Représentants du Peuple.

À travers ma distinction, ce sont d’autres dignes filles et fils du Tchad qui sont honorés.

C’est le sacrifice, le courage, le patriotisme des milliers de soldats, de sous-officiers et d’officiers qui sont ainsi distingués. Ce sont les valeurs de fraternité, de résistance, de justice qui sont ainsi consacrées.

C’est pour toutes ces raisons qu’après avoir décliné quatre (4) propositions similaires, je me suis convaincu d’accepter les termes de la résolution N°006 de l’Assemblée Nationale.

Mesdames et Messieurs,

J’étais un soldat avant d’être Général, puis Maréchal.

Je sais ce que c’est qu’une campagne militaire.

Je sais ce que c’est la guerre et les règles qui la gouvernent.

Bref, je sais comment se gagnent les batailles.

Les batailles se gagnent par l’abnégation des hommes qui, arme à la main, font face à l’ennemi sur le terrain.

Le plus cruel est que certains de ces hommes qui sont à la base d’une victoire militaire ne sont plus là pour la savourer, car ils ont été entre temps emportés par les balles ennemies.

C’est pour vous dire, Mesdames et Messieurs, que plus que dans tout autre métier, dans le métier des armes, il n’existe point de gloire personnelle d’un Chef.

Toute victoire est collective et les honneurs liés à une victoire doivent par conséquent naturellement couvrir tous ceux qui ont participé à cette victoire.

L’émotion qui m’a étreint et que je ressens encore en cet instant a donc sa source dans cette pensée intime qui m’habite et qui me renvoie aux souvenirs impérissables de mes frères d’armes qui m’ont accompagné dans les différents champs de bataille.

Beaucoup y sont morts, d’autres en gardent des cicatrices physiques et psychologiques indélébiles.

C’est pourquoi, je voudrais, avec une infinie émotion, dédier cette dignité suprême, à mes frères d’armes, soldats, sous-officiers et officiers à qui revient également le mérite des faits d’armes qui me vaut cette distinction.

Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée fière et émue, à Hassan Djamous, Brahim Mahamat Itno, Maldom Bada Abbas, Ali Brahim, Mahamat Ali Abdallah, Abakar Youssouf Mahamat Itno,  Abbas Koty, Hissein Mahamat Itno, Adam Haggar, Adam Kessou, Jules Beguy, Moussa Sougui, Bahar Sinine, Abdekerim Sinine, Kerim Nassour, Brahim Dilo, Allatchi Djiréi,  Kafine Djadallah, Charfadine Ahmat, Daoud Soumaïne, Djibrine Dasser, Baal Zaar, Hadje Halimé Oumar et tant d’autres valeureux fils du Tchad qui ont donné leur vie à la Patrie et qui ne sont plus de ce monde pour jouir de la paix et de la liberté qui ont toujours constitué la cause première de notre engagement commun.

Je pense également à ces martyrs tombés sur les champs de bataille de Tiné, Bahai, Wadi Doum, Hadjar Marfaine, Ndjamena, Bohoma, etc., pour défendre la Patrie et pour protéger les Tchadiennes et les Tchadiens.

Faut-il rappeler que l’intégrité territoriale, la paix, la stabilité, la dignité et la liberté ont été sauvées dans l’atrocité de ces combats.

Je n’oublie pas ceux qui ont consenti le sacrifice dans des contrées lointaines pour donner un sens et un contenu honorable à la notion de solidarité panafricaine dans la lutte contre le fanatisme.

En cet instant fort symbolique, je vous convie à observer une minute de silence à la mémoire de ces martyrs. (Merci).

Je pense à ces hommes et à ces femmes, encore en vie, et ayant participé aux différentes épopées militaires qui font la gloire et la renommée de notre armée.

Je pense enfin à ces hommes et à ces femmes qui, en ce moment même, sont engagés dans les différents théâtres d’opérations à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières.

À tous ces hommes et à ces femmes, je leur dis : J’ai accepté volontiers cette dignité de Maréchal du Tchad, pour honorer leur vaillance et pour couronner leurs sacrifices qui font que le Tchad est aujourd’hui une Nation respectée et pleine d’espoirs.

À tous ces hommes et à ces femmes, je leur dis également : C’est moi qui porte certes les attributs de Maréchal, mais je porte ces attributs pour eux tous, les morts comme les vivants, les actifs comme les retraités, les jeunes comme les moins jeunes.

Mesdames, Messieurs ;

Il est bien vrai que l’élévation à la dignité de Maréchal est une distinction qui est associée à des faits militaires.

Néanmoins, je voudrais faire observer que la guerre ne mériterait pas d’être honorée si elle n’était pas sous-tendue par des raisons légitimes et par des objectifs nobles.

C’est ainsi que toutes les batailles que nous avons menées ont toujours eu pour finalité, la défense de l’intégrité territoriale de la Patrie, la préservation de la stabilité et de la paix ou la lutte pour la liberté, la sécurité et la justice.

C’est grâce à ces héros de la liberté et de la sécurité qu’aujourd’hui, l’opposition s’exprime à sa convenance, que la presse critique à sa guise, que les institutions démocratiques fonctionnement normalement et que les citoyens se prévalent des droits fondamentaux dont ils étaient privés avant le 1er décembre 1990.

Plus que les victoires militaires, la dignité de Maréchal vient surtout distinguer les finalités vertueuses de notre engagement, avec mes frères d’armes, à défendre des idéaux qui transcendent nos simples personnes et qui doivent irriguer l’âme de notre beau pays.

En effet, à chaque fois, c’est à notre corps défendant que nous avons toujours été contraints de prendre les armes, hier pour combattre l’occupation et la dictature et, aujourd’hui, pour contenir le terrorisme, l’insécurité et l’instabilité.  

Chers frères et sœurs

Tant que la paix, la stabilité, l’unité nationale, la souveraineté, l’intégrité du territoire, la liberté et la démocratie seront menacées, l’armée nationale sera là, présente et je serai à ses côtés.

Comme je l’ai toujours dit et fait, tant que mon souffle et ma force le permettront, je serai personnellement présent sur le terrain lorsque les circonstances l’exigent.  C’est le serment que j’ai fait à ma patrie et à mes frères d’armes.

À ceux qui s’étonnent qu’un Chef d’État soient aux côtés de ses troupes en opération, je leur réponds simplement qu’il est des moments qui sont faits pour travailler dans la douceur des bureaux climatisés et il y a des moments où un Chef doit partager la rusticité du terrain avec ses hommes, surtout lorsque la survie de la Nation est en jeu.

Je saisis cette opportunité, mesdames et messieurs, pour féliciter et encourager, une fois de plus, tous nos soldats qui sont en mission à l’intérieur et à l’extérieur du pays.  

Ces enfants du Tchad peuvent être fiers de leur engagement, car la plus grande des vertus est dans le dévouement désintéressé en faveur d’une cause patriotique juste. Que l’étendue de leur dévouement puisse servir de référence aux autres Tchadiens.

Que les autres tchadiens n’oublient jamais que s’ils peuvent travailler, voyager, cultiver, se former et dormir dans la quiétude, c’est parce qu’ils existent d’autres tchadiens qui exposent quotidiennement leur vie pour garantir cette quiétude à leurs compatriotes. Oublier ou minimiser ce don de soi incommensurable serait une injustice innommable.

Mesdames et Messieurs ;

La lutte contre le terrorisme participe de notre survie en tant qu’État. En dépit d’immenses sacrifices consentis sur le terrain sécuritaire, la menace est toujours là, implacable. Et si l’on n’y prend garde, le terrorisme qui est une véritable calamité du siècle va compromettre tous nos efforts de développement.

La lutte contre le terrorisme qui est un impératif vital demeurera au centre de nos préoccupations. C’est pourquoi, nous allons poursuivre de manière résolue la guerre contre le terrorisme en étroite synergie avec les pays du Bassin du Lac Tchad et du G5 Sahel ainsi que toute la communauté internationale.  

Mes chers frères et sœurs

L’idéal de l’émergence que nous nourrissons pour notre pays avec la naissance de la 4ème République exige la cohésion fraternelle, la paix et la stabilité. Le moment est opportun pour inviter chacune et chacun de nous à faire de la paix une culture qui doit se manifester quotidiennement dans nos actes, faits et gestes.

Aussi, tous les comportements de nature à mettre à mal la stabilité, le vivre-ensemble et la cohésion nationale doivent-ils être combattus avec la dernière énergie.

La liberté n’est pas le désordre : le désordre est l’ennemi de la liberté.

La démocratie n’est pas l’anarchie : l’anarchie est l’antithèse de la démocratie.

La justice n’est pas l’impunité ou la vengeance : l’impunité et la vengeance sont la négation de la justice.

Les droits du citoyen ne sont pas dissociables, ni matériellement, ni juridiquement, des devoirs qui se confondent avec le statut constitutionnel de citoyen.

La paix et la liberté sont des biens communs qui profitent à toute la communauté à la seule condition que chacun respecte toutes les règles de la vie sociétale.

Aussi, je mets en garde contre toutes les illusions agitées par des individus dont la première préoccupation n’est ni le Tchad, ni les Tchadiens, mais l’ambition de leurs propres chimères.

Je continuerai à m’ériger contre toutes les formes d’actions susceptibles d’attenter à la paix pour laquelle tant de sacrifices ont été engloutis.

De même, je continuerai d’être le premier garant de la liberté de mes concitoyens, autant que cette liberté n’est pas détournée par les ennemis de la Nation pour entrainer celle-ci à sa désagrégation pure et simple.

À ce titre, je voudrais une nouvelle fois interpeller la jeunesse tchadienne qui a la chance extraordinaire de vivre dans un pays sûr et en mouvement.

Il est vrai que les défis sont nombreux et les attentes de la jeunesse sont pressantes. Mais c’est par le travail et dans l’unité que nous pourrons tous ensemble réaliser le progrès auquel nous aspirons.

Que la jeunesse sache qu’il n’existe pas un autre Tchad de secours. Le Tchad, leur pays, est unique et irremplaçable.

Chers jeunes, dans un passé très récent, vos ainés ont goûté au fruit amer de la guerre, de la haine, de la déchirure, de l’exil et de la misère crasse. Votre devenir est lié à l’avenir de votre pays.

Ne gâcher pas votre trésor le plus précieux, c’est-à-dire le Tchad, par inconscience et par des comportements dont vous ne mesurez pas la corrosivité sur la concorde nationale.

Les jeunes doivent être aux avant-postes pour défendre leur pays, en s’opposant aux discours de haine et de division, en s’investissant dans les actions de développement, en s’engageant dans la lutte contre l’insécurité et l’intolérance.

Le Gouvernement actuel qui est plus rajeuni que jamais doit améliorer les conditions permettant à notre jeunesse de prendre en main le destin de son pays et de s’épanouir.

Dans le même ordre d’idées, nous devons nous préoccuper des autres maux qui retardent le développement de notre pays et qui sapent l’entente nationale.

Je voudrais insister sur la dilapidation des deniers publics, la corruption, la gabegie, le clientélisme et la concussion. Toutes ces mauvaises pratiques sont aux antipodes de la dignité qui doit être notre code de valeurs commun.

A l’inverse, seuls les objectifs en lien avec l’intérêt supérieur du pays doivent focaliser nos attentions. Nous ne devons, en aucune manière, trahir le pacte républicain, à la base de la nouvelle République qui nous impose de bâtir un État fiable et durable jouissant de toute sa prestance dans le landernau de la géopolitique mondiale.  

Dans la quête de cet objectif, nous devons transcender tous les égoïsmes et toutes les considérations en lien avec les clivages de toute nature.  

Au demeurant, seule la devise nationale « Unité-Travail-Progrès » qui fonde notre identité doit déterminer toutes nos actions pour les générations actuelles et la postérité.  

A cet égard, je voudrais mettre un point d’honneur sur l’amour de la patrie et la conscience citoyenne qui nous commandent les valeurs à privilégier, telles que le gout de l’effort et de l’excellence académique et professionnelle, l’esprit d’entreprise, la probité, la rigueur, la discipline et la responsabilité à toute épreuve.

Mesdames, Messieurs
Mes chers frères et sœurs

À travers ma personne disais-je, ce sont des milliers de valeureux patriotes qui ont été ainsi honorés par l’Assemblée Nationale, laquelle Assemblée a par ailleurs pris la judicieuse décision de bâtir une stèle mémorielle en hommage à nos soldats victimes des guerres contre le terrorisme.

Je voudrais adresser mes chaleureux remerciements et mes vives félicitations à Mesdames et Messieurs les députés de tous les bords politiques qui ont pris l’initiative et soutenu cet hommage national magistral à l’endroit de nos forces de défense à travers le Chef suprême des Armées que je suis.

Que la Représentation Nationale trouve ici, l’assurance de mon infinie reconnaissance, au nom de nos forces de défense et de sécurité.

Enfin, je voudrais, avant de clore mon propos, féliciter toute l’équipe du Comité d’Organisation pour l’éclat de cette cérémonie historique en dépit des contraintes sanitaires liées à la pandémie du coronavirus.

Je félicite particulièrement les services municipaux, la presse, le protocole, le personnel de santé ainsi que les forces de sécurité pour leur total investissement dans la réussite de cet événement inédit.

Vive le Tchad éternel.

Je vous remercie de votre bien aimable attention.