La présidente du comité d’organisation du 2ème Forum National Inclusif, Mme. Lucie Béassemda a échangé ce vendredi 16 octobre 2020 au palais du 15 janvier 2020 de N’Djaména avec les responsables des médias sur le niveau d’avancement des préparatifs, les actions en cour et les attentes des organes de presse dans l’organisation et la réussite du forum prévu du 29 au 31 octobre 2020.
En prélude à ce forum, Lucie Beassemda rapporte que des pré-forums provinciaux sont organisés depuis quelques jours dans les six zones constituées par le comité d’organisation et couvrant les 23 provinces. Le but de ces pré-forums est d’associer comme par le passé toutes les forces vives du pays au processus d’évaluation de réformes engagées il y a deux ans en vue de recueillir les attentes et contributions dans la perspective de l’organisation du 2ème forum. Pour cette assise, ce sont quelques 600 participants qui sont attendus, représentants des partis politiques, des institutions de l’Etat, des organisations de la société civile, des jeunes, des femmes, des personnes ressources et des organisations socio-professionnelles.
« C’est dans ce sens que nous appelons à la mobilisation générale, à la contribution et à l’appui de tous afin de donner un cachet particulier à l’événement », déclare, la présidente du comité d’organisation du 2ème Forum National Inclusif, Mme. Lucie Béassemda.
Elle convie par ailleurs, les organes de presse respectifs pour une large communication afin de donner plus de visibilité et d’impact à cette grande messe. Les préoccupations des responsables des médias s’articulent autour d’accompagnement des organes pour une large participation avant, pendant et après la tenue du 2ème Forum National Inclusif etc. les membres organisateurs rassurent qu’il y aura une large participation des médias nationaux et les dispositions seront prises pour voir dans quelle mesure d’accompagner les médias.
La Commission interministérielle consacrée au Projet d’ouverture du capital social du Groupe SOTEL-Tchad s’est réunie ce matin, au Palais présidentiel. A l’issue de la rencontre présidée par le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet, il a été décidé de l’ouverture du capital du Groupe SOTEL-Tchad à hauteur de 60%.
Le Groupe SOTEL-Tchad se porte aujourd’hui à merveille grâce à une structuration réussie et une redynamisation menée avec brio. Sur instruction du Maréchal du Tchad, le Gouvernement a mis en place, une Commission interministérielle devant mener à bon port le processus d’ouverture du capital social dudit groupe. Ce vendredi 16 octobre, cette commission s’est réunie sous la présidence du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet. Selon le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, les éléments constitutifs devant permettre de lancer l’appel d’offre international étant réunis, la Commission interministérielle les rendra public incessamment. En outre, le ministre devait préciser que l’appel d’offre international est sans concession et invite le patronat tchadien à y participer activement.
« Rima la rêveuse » est le tout premier livre écrit par la jeune bachelière Mounira Hélène Brahim Serge. A travers cette nouvelle de 33 pages, elle a abordé l’autonomisation et l’émancipation de la femme. C’est aussi un appel aussi aux jeunes filles d’agir pour l’atteinte de leur objectif.
« Dans la vie rien n’est impossible, mais rien s’obtient facilement, il faut toujours oser », confie Mounira Hélène Brahim Serge, elle qui devrait présenter cet ouvrage, ce samedi 17 octobre au centre Al-Mouna de N’Djaména. Elle conseille aux parents de soutenir, d’encadrer leur fille à lutter contre le mépris dans la société pour une réussite effective, car, dit-elle la femme est le premier facteur du développement économique et humain.
Mounira Hélène Brahim Serge a dénoncé les obstacles à l’évolution du statut de la femme dont le manque de formation et d’information, les capacités techniques et intellectuelles, de moyen, de ressources financières ainsi que la religion qui freinent l’émancipation des femmes. Elle exhorte femmes et filles à surmonter sinon à briser les obstacles pour atteindre la rose souhaitée. Elle estime que les femmes sont capables de faire ce que les hommes peuvent faire, même dans les foyers polygames elle se débrouille pour avoir leur propre maison parce qu’elles ne veulent plus croiser les bras.
« Rima la rêveuse » est une jeune africaine intelligente et courageuse, rencontre plusieurs obstacles sur le chemin de sa vie. Elle rêve de voyager, de devenir célèbre et une femme responsable dont son ambition de réussir sa vie. Pour cela, elle affronte plusieurs difficultés, le manque de soutien familial, financier, mésentente et critiques au sein de la sa femme. Une très grande rêveuse, pour son espoir et son courage à atteindre un jour ses objectifs.
« L’autonomisation financière c’est un des aspects qui permettra à la femme de s’épanouir. Quand elle arrive elle-même à se gérer, à gérer ses enfants, ses propres besoins, elle est moins dépendante du mari et là elle peut souffler » écrit-t-elle.
Née le 31 mars 2001 à N’Djaména, Mounira Hélène Brahim Serge a décroché son baccalauréat série A4 au lycée groupe Toumaî avec mention assez-bien session d’août 2020. Son rêve à elle est de faire ses études supérieures dans le domaine des Relations internationales. Elle a fait ses premiers pas à l’Ecole Béguinage, ensuite aux lycées Sacré-Cœur et Cheik Hamdane. Passionnée de la lecture et de l’écriture, Mounira Hélène Brahim Serge dit que son stylo devient son seul ami intime. Rima la rêveuse est son premier bébé littéraire.
Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat et la Première Dame HINDA DEBY ITNO a reçu ce matin, le footballeur de renom international, le camerounais Samuel Eto’o.
lI est au Tchad dans le cadre du programme « L’Ecole des Champions », initié par le conseiller Jeunesse de l’Union Africaine notre compatriote, Naïr Abakar.
La légende du ballon rond africain, l’international camerounais Samuel Eto’o est à N’Djamena sur invitation du Conseiller Jeunesse de l’Union Africaine, notre compatriote Naïr Abakar. Civilité africaine oblige. Bien avant d’entamer le programme pour lequel, il a été invité officiellement au Tchad, Samuel Eto’o est allé à la rencontre du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat pour lui présenter ses civilités. Le Maréchal du Tchad et l’icône du football africain échangent pendant une bonne heure sur le développement du sport Roi au Tchad.
L’initiative du Conseiller Jeunesse de l’Union Africaine notre compatriote Naïr Abakar, objet de sa présence au Tchad n’a pas été perdu de vue.
A l’issue du séjour de l’international camerounais Samuel Eto’o, un partenariat verra le jour pour la construction d’une école de football à N’Djamena.
Le meilleur de meilleurs pour le prix de l’excellence des bacheliers pour la session 2020, 13ème édition, est Hamit Ismaël Guiré, qui a décroché son baccalauréat de la série scientifique (C) avec une moyenne de 17, 44/20. Il est élève au Lycée Ibn Cina.
Du côté de lauréates, c’est la demoiselle Abir Abakar Tidjani de la série littéraire arabe (A4), qui arrache la première place. Elle obtient son baccalauréat avec une moyenne de 16, 56/20. Elle est élève au Lycée Ibn Rouchid sis au quartier NDjari dans la commune du 8ème arrondissement.
Les deux meilleurs lauréats, ont reçu chacun un ordinateur, un dictionnaire et un chèque de 1 000 000 FCFA offert par les partenaires, notamment la banque BCC, et la Fondation Grand Cœur. Tandis que les autres meilleurs bacheliers ont reçu un ordinateur, un dictionnaire et un chèque de 400 000 FCFA.
En effet, le meilleur bachelier de la session 2020, a remercié les autorités en charge de l’éducation pour leur encadrement et ses parents pour leurs appuis multiformes. Il espère devenir un statisticien pour apporter sa pierre de contribution à l’édification du Tchad. Par ailleurs, il invite ses frères et sœurs tchadiens au travail bien fait et l’amour de la nation, seul, lien dit-il, qui réunit tous les fils et filles du Tchad. Ils sont au total cent (100) meilleurs lauréats dont chacun, a reçu un ordinateur portable. La cérémonie de remise a eu lieu ce jeudi 15 octobre 2020 au Palais du 15 janvier. Cérémonie organisée par le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique, en présence de membres du gouvernement, les techniciens du ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur, les partenaires techniques et financiers ainsi que les parents de lauréats venus pour la circonstance. MSK. Lawandji
L’international camerounais Samuel Eto’o, la légende du football africain, sera à N’Djaména ce jeudi 15 octobre 2020, dans le cadre du progamme « L’Ecole des Champions », initié par le tchadien Naïr Abakar, conseiller Jeunesse de l’Union Africaine.
Le Conseiller à la Jeunesse de l’Union Africaine, Nair Abakar, a procédé, avec son équipe, à des sélections des jeunes talents à N’Djaména (12 et 13 septembre 2020) et en province (18 et 19 septembre à Moundou, 26 et 27 septembre à Mongo). Après cette étape, environ cinquante jeunes viendront défendre leurs talents devant une des idoles du football africain, Samuel Eto’o le jeudi 15 octobre 2020.
Le champion, natif de Douala, participera à la finale du concours de détection de jeunes talents à N’Djaména. A l’issue de cette phase, 15 footballeurs âgés de 10 à 15 ans gagneront des bourses pour intégrer la Kadji Sport Academy au Cameroun pour 2 ans d’études.
Ce programme a le double objectif de développer des échanges interafricains et de promouvoir un modèle d’excellence sportive pour les Jeunes africains. Un partenariat verra le jour pour la construction d’une école de football portant le nom de l’initiative à N’Djamena.
Le Bureau exécutif du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) conduit par son président Allahondoum Juda a échangé ce mardi 13 octobre 2020 avec le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuels (HAMA), M. Dieudonné Djonabaye, entouré de son staff sur quelques sujets concernant la presse tchadienne.
Durant cette rencontre, le PPT a abordé, avec la HAMA, entre autres, la question de l’assainissement du milieu des médias et l’implication des médias dans la lutte contre la COVID-19 depuis le 19 mars dernier.
Le président du Patronat de la Presse Tchadienne,M. Allahondoum Juda par ailleurs PDG du groupe de presse Média Visionnaire a plaidé au cours de cet échange sur le sort des 12 journaux suspendus et plus particulièrement celui du journal Alkhabar membre du PPT qui ne sont pas en conformité selon la HAMA avec la loi 31 exigeant que le Directeur de Publication et Rédacteur en Chef soient de détenteurs d’une licence en journalisme. Pour lui, son organisation est prête à accompagner la HAMA dans cette noble tâche, celle d’assainir le milieu de la presse Tchadienne, mais, Allahondoum Juda demande à la HAMA de voir la situation de ces organes de presse suspendus qui font vivre plusieurs personnes grâce à leur parution. « Nous sommes à la veille des élections et la mise en demeure que vous avez a adressé aux plus vieux journaux du pays (NDjaména Hebdo, la Voix, l’Observateur et le Citoyen), ne permet pas à ces doyens de la presse tchadienne de recruter et faire mouler ses jeunes dans leur ligne éditoriale. Nous vous demandions de revoir le délai pour leur permettre de bien se préparer pour passer la main aux jeunes journalistes », a proposé, Allahondoum Juda à la HAMA.
Le Patronat de la Presse Tchadienne a dévoilé au président de la HAMA ses différentes activités qui vont commencer dès la semaine prochaine par la formation des journalistes de différents organes dans le domaine de l’infographie, la création du site web, etc.
Les différents chefs de départements de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel se sont relayés tour à tour pour expliquer les processus ayant abouti à la suspension de ces journaux. Selon eux, la HAMA a utilisé une démarche méthodique pour arriver à ce résultat et que cela fait deux ans que cette loi est promulguée. Si nous voulons appliquer dans son intégralité la loi beaucoup des organes de presse vont définitivement disparaitre. « Nous avons adressé plusieurs correspondances pour demander à ses organes de se conformer à la loi et même une rencontre est programmée entre ces responsables de presse. Mais, ils ne sont jamais présentés à la HAMA », informent, les chefs de département juridique de la HAMA. Nous sommes en train d’étudier la situation de ces organes de presse, cas par cas. C’est dans ce cadre qu’un journal (Le Potentiel) est autorisé à paraitre pour une durée d’un mois, expliquent les responsables de la HAMA.
« Nous sommes là pour la promotion de la presse tchadienne », a lancé, le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel, Dieudonné Djonabaye. Il se félicite de cette rencontre qui permet de passer au crible les maux qui minent la presse tchadienne. Dieudonné Djonabaye conseille par ailleurs aux différents responsables des organes n’ayant pas de diplôme en journalisme de recruter et encadrer des jeunes journalistes diplômés tout en restant comme des fondateurs et promoteurs. « Ces anciens qui ont duré des années dans le métier seront toujours considérés comme des journalistes professionnels », assure-t-il et que son institution est prête d’accompagner les organes de presse à devenir de professionnel.
Concernant les difficultés que connaissent les organes de presse depuis l’apparition du COVID-19 ainsi que leur implication dans la lutte contre cette pandémie, le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuels se dit conscient des difficultés mais toutefois, il promet de plaider auprès de l’Etat le moment venu. « Nous n’avons pas été impliqués au départ dans la gestion du fond destiné par l’Etat aux organes de presse si on nous appelle je vais évoquer la situation de la presse », rassure Dieudonné Djonabaye. Tout en appelant les journalistes à se faire délivrer la Carte d’identité de Journalistes professionnels tchadiens le plus vite possible
Lors de cette visite, le président du Patronat de la Presse Tchadienne Allahondoum Juda, est accompagné par le SG du PPT Allafi Amadou Nganassou fondateur et directeur de publication d’Espace Culture et Mahamat Adoum Issa Directeur de Publication du site d’informations générales N’Djaména Actu, Trésorier général adjoint.
La délégation de la commune de Mawa, venue en mission en vue de sensibiliser la population locale sur le recensement électoral a rencontré ce mardi 13 octobre 2020, à Bitkine, chef-lieu du département d’Abtouyour, le président de la sous CENI Départementale d’Abtouyour.
L’objet de la rencontre a porté sur les difficultés liées au déploiement des agents recenseurs dans les villages environnants de la commune de Mawa et le rapprochement des électeurs de certains villages pendant les jours du scrutin. Il a été rappelé qu’en 2016, les électeurs ont été obligés de faire un déplacement de plus de 10 km pour aller voter. Ces genres de contraintes ne facilitent pas une bonne participation des électeurs.
Le président de la sous CENI Départementale d’Abtouyour M. Djimet Mahamat a rassuré la délégation que leurs doléances ont été prises en compte par la CENI mère et que ces genres de situations ne puissent pas se reproduire aux élections futures. Selon le président de la sous CENI Départementale d’Abtouyour, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, dans le Département d’Abtouyour, le recensement se déroule dans de bonnes conditions. « En ce jour, 13 octobre 2020, nous sommes déjà aux environs de plus 13 000 électeurs inscrits sur le fichier électoral » a évalué M. Djimet Mahamat. C’est pourquoi, il espère que d’ici la fin du délai prévu par la CENI, les agents recenseurs feront tout de leur possible pour faire le nécessaire, a-t-il conclu.
Dans le cadre de la supervision du déroulement des opérations électorales dans la province du Guéra, M. Moussa Khadam, chef de mission du CNDP Batha-Salamat- Guéra, par ailleurs, premier vice-président président de l’Assemblée Nationale a effectué une visite de travail à Bitkine pour constater l’effectivité des opérations sur le terrain. La mission a été rendue possible grâce à l’appui des cadres ressortissants de la commune de Mawa. MSK. Lawandji
Les opérateurs de téléphonie mobile, Airtel, Tigo et Salam, sont sanctionnés à payer une amende pécuniaire de 8 milliards FCFA. L’annonce a été faite, ce mardi 13 octobre 2020, par le président du Conseil de Régulation de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), M. Emmanuel Nadjingar, au cours d’un point de presse.
La sanction est tombée suite à une mission de contrôle du 13ème audit sur la qualité de service réalisé du 10 juillet 2020 au 11 septembre 2020, et qui a permis d’évaluer la couverture des réseaux 2G et 3G ainsi que la qualité des services 2G et 3G (Voix, SMS et Data) fournies par les trois opérateurs de téléphonie mobile (Tigo, Airtel et Salam) dans les 29 localités et sur les 27 axes routiers ainsi que la couverture 4G et la qualité des services Voix, SMS et data fournies par ces derniers.
A en croire M. Nadingar, le contrôle de la qualité de service s’avère ainsi être un sujet stratégique constituant un enjeu quotidien et concret au cœur des missions de chaque régulateur, car incitant les opérateurs de la téléphonie mobile à améliorer continuellement la qualité de service offerte aux usagers. Dans cette optique, déclare-t-il, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), a effectué plusieurs fois les audits des réseaux des opérateurs de téléphonie mobile opérant au Tchad. « L’audit de 2020 a relevé malheureusement des manquements sur plusieurs indicateurs mesurés et les engagements contenus dans le protocole d’accord signé en juin 2019 n’ont pas été respectés par les signataires notamment Tigo et Airtel », souligne le président du Conseil.
Ainsi, à l’issue du conseil, tenu ce jour 13 octobre 2020, le Conseil approuve les sanctions pécuniaires aux trois opérateurs. Airtel avec un chiffre d’affaires (en 2019) de 61 milliards Fcfa est sanctionné à verser 4,2 milliards Fcfa soit 7% du taux de sanction, l’opérateur tchadien Salam qui a un chiffre d’affaires de 659,6 millions Fcfa, prend une amende de 63,6 millions Fcfa, soit 9,65% et Tigo qui a un chiffre d’affaires de 65,5 milliards Fcfa, est frappé d’une sanction de 4,1 milliards Fcfa soit 6,28%.
D’après M. Nadingar, en sus de ces sanctions au regard du constat du non-respect des engagements pris dans le protocole d’accord, le Conseil de Régulation autorise la Direction Générale de l’ARCEP à reconsidérer les sanctions pécuniaires correspondantes, issues de l’audit 2018. « Les produits de ces sanctions permettront à l’ARCEP de se doter des outils et des équipements performants pour assurer avec efficacité le contrôle de la qualité de service au bénéfice des consommateurs. Pour finir, retenez que le Régulateur fait de la qualité de service son credo pour forcer les opérateurs de la téléphonie mobile à améliorer constamment leurs installations pour permettre aux usagers d’avoir des communications de qualité », a conclu Emmanuel Nadingar, président du conseil de régulation de l’ARCEP.
La pandémie de la COVID-19 est venue s’ajouter au défi de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition au Tchad, menaçant de réduire à néant les progrès importants réalisés en matière d’alimentation, de nutrition et de moyens d’existence depuis 2015, année d’adoption des objectifs de développement durable (ODD).
Sous le thème “Cultiver, nourrir, préserver, ensemble”, la Journée mondiale de l’alimentation – le 16 octobre- appelle cette année à une solidarité mondiale renouvelée pour aider les populations les plus vulnérables, à faire face aux crises multiples et rendre les systèmes alimentaires plus résilients et plus robustes face aux crises majeures comme celle de la COVID-19.
En prélude à cette journée, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) rappellent que le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde est en lente augmentation depuis 2014. Le dernier rapport de l’Etat de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition dans le monde montre également que le fardeau de la malnutrition sous toutes ses formes est un défi qui demeure important.
Selon Abdoulaye Diar, Ministre de l’Agriculture, au Tchad, en dépit de cette situation mondiale qui nécessite davantage de soutiens envers les populations sous-alimentées, le Tchad continu de recevoir un accompagnement conséquent et des appuis multiformes des Partenaires Techniques et Financiers, lui permettant de mettre en œuvre ses programmes et projets dans le secteur agricole. « C’est en effet en réunissant nos forces autour de l’objectif commun de souveraineté alimentaire et nutritionnelle que nous atteindrons la FAIM ZERO, un engagement pris par notre pays dès l’adoption des ODD. Les actions de notre gouvernement visant à nourrir la population tchadienne sont prises dans un contexte d’accélération des réformes dans le secteur agricole, à travers notamment la loi Agro-Sylvo-Pastorale et Halieutique qui nous permettra d’utiliser efficacement nos ressources financières et humaines en vue de produire d’abord pour nourrir notre population, tout en préservant ensemble les ressources naturelles » a-t-il ajouté.
Les agences alimentaires de l’ONU soutiennent le Gouvernement du Tchad dans ses efforts pour lutter contre la faim et la malnutrition. Dans ce contexte, la FAO et le PAM s’efforcent de renforcer la résilience et la durabilité à long terme tout en soutenant des solutions à court terme pour les communautés vulnérables, notamment celles qui sont déjà aux prises avec d’autres situations d’urgence, comme la malnutrition aiguë, les conflits ou les maladies.
« Les populations attendent de nous que nous joignions le geste à la parole, que nous soyons à la fois une cellule de réflexion et d’action. Aux côtés de nos partenaires du gouvernement, nous devons sans cesse renouveler la quête de nouveaux procédés de production Agricole, faciliter la diffusion des connaissances et savoir-faire, dans l’objectif ultime d’arriver à un monde libéré de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition » dixit Mohamadou Mansour Ndiaye, Représentant de la FAO. La thématique de cette année est plus qu’importante, car si l’on ne transforme pas nos systèmes de production alimentaires, en s’appuyant notamment sur les avancées technologiques accessibles à tous, la sous-alimentation et la malnutrition continueront de s’aggraver. Nos modes de production doivent s’inscrire dans le cadre d’une gouvernance responsable des ressources naturelles. Des efforts en matière d’innovation pour améliorer l’accès à une alimentation de qualité et accessible à tous sont plus que jamais nécessaires. La gestion des ressources naturelles devrait permettre de satisfaire les besoins alimentaires d’une population grandissante et aussi la promotion de l’entreprenariat rural notamment pour les jeunes et les femmes. La Coopération pour l’agriculture durable devrait être intensifiée afin de promouvoir le développement du capital humain.
Garantir l’accès à des aliments sains et nutritifs est un élément essentiel de la réponse à la COVID-19. Les mesures adoptées pour ralentir la transmission du virus ont contribué à sauver des vies. Néanmoins, certaines restrictions liées à la pandémie ont rendu l’accès à la nourriture et aux revenus encore plus difficile pour les familles vulnérables, avec une hausse des prix des denrées alimentaires.
La Journée Mondiale de l’Alimentation, commémore la date de la création de la FAO, le 16 octobre 1945. Cette année, cette journée marque aussi le 75e anniversaire de l’agence onusienne.