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A travers l’ADED : Taryam Alladoumadji plaide le sort des enfants

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« Etant femme et mère, il est toujours difficile de voir un enfant souffrir, ne trouvant où se loger, ni à manger ou ne pouvant avoir des soins lorsquil tombe malade ». Mme Taryam Alladoumadji, présidente l’Association d’Aide aux Enfants en Détresse (ADED), basée à Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental, se soucie des enfants vulnérables.


A travers son association l’ADED créée le 29 septembre 2009, lADED, puis reconnue officiellement le 10 février 2012, Taryam Alladoumadji s’intéresse à la situation des enfants sur l’ensemble du pays. Grâce à ses modestes moyens, elle essaie, tant bien que mal, d’apporter son soutien aux enfants vulnérables qu’elle reçoit ou ceux qu’elle découvre.
« Ces enfants sont exposés à tous les abus de la société. Se trouvant dans la plupart des cas, dans la rue, certains sont marginalisés, violentés, abusés, injuriés et abandonnés à la merci des intempéries. D’autres vivants dans les familles, subissent parfois des tortures et des maltraitances de tous genres. Dans l’indifférence totale, ces enfants continuent à être malheureux dans la société », déclare dame Taryam Alladoumadji.
Ne pouvant accepter cette indifférence caractérielle, Mme Taryam Alladoumadji a décidé de mettre sur pied ce cadre, l’ADED, qui permet d’apporter à ces enfants, affectation et soutien si modeste soit-il. « Nous avons mal de voir ces enfants se coucher, le soir, affamés, le ventre creux, nous avons très mal de les voir presque nue n’ayant pratiquement pas de vêtement pour protéger leur petit corps, nous avons encore très mal de les voir lorsqu’ils ne peuvent pas être soignées quand ils sont malades », regrette-t-elle.
Alors, s’interroge dame Taryam Alladoumadji en ces termes « ces enfants ont-ils choisi d’être nés ? Méritent-ils vraiment d’être traités ainsi par la société qui les a vus naitre ? Est-il normal qu’un enfant mendie chaque jour sa nourriture ? En sommes, quont-ils fait de mal pour mériter un tel sort ? »
Les réponses à toutes ces interrogations, estime Taryam Alladoumadji, doivent interpeller les consciences de nous tous. « A chaque fois que nos regards croisent ceux d’un de ces enfants et que nous manquons dégard, nous avons en même temps failli également à notre responsabilité », lance-t-elle.
L’ADED pousse un cri de cur à l’endroit de tous, ONG hommes de bonne volonté, autorités politiques, les maires, sociétés industrielles, commerçants, sauvons ces enfants. « L’ADED qui oeuvre pour le bien-être de tous ces enfants que je qualifie des oubliés de la société, souhaite les voir heureux. D’où notre combat. Cela dépend de votre soutien, quel que soit sa nature et d’où qu’il vienne », appelle Mme Taryam Alladoumadji.
La présidente de l’ADED rappelle, par ailleurs, que, chacun a été enfant, avant de devenir ce que nous sommes aujourd’hui. « L’enfance est un passage, une étape de notre existence, lorsqu’un enfant rate cette étape, cest également tout son avenir qui est compromis », plaide, la présidente de l’Association d’Aide aux Enfants en Détresse.

CULTURE : « Un artiste un coup de balai » assainit une rue à Chagoua

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En prélude au festival Taporndal, prévu du 12 au 18 octobre 2020, la compagnie théâtrale Élan du comédien Bonaventure Madjitoubangar à travers son concept « un artiste un coup de balai » a assaini ce samedi 10 octobre 2020 la rue 5648 du quartier Chagoua.

Très tôt, les jeunes du carré 10 et se nombreux artistes ont pris d’assaut pelles, pioches, brouettes et râteaux en mains cette rue assaillie par une insalubrité ambiante.

Le maire 2eme adjoint du 7eme arrondissement Mahamat Saleh Ibrahim promet que sa commune prendra toutes les dispositions nécessaires pour supprimer les toilettes et Fosses septiques installées en toute illégalité sur cette rue.

Tchad : le Couvre-feu est prorogé pour deux semaines

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Au terme du Décret N°2107/PR/2020 du 11 Octobre 2020, Le Couvre-feu instauré dans les Provinces du Guéra, du Kanem, du Logone Occidental, du Logone Oriental, du Mayo-Kebbi Ouest, du Mayo-Kebbi Est, dans la ville de N’Djamena, à Mandelia, au Logone-Gana et de N’Djamena-Farah à Guitté en République du Tchad .

Est prorogé pour une période de deux (2) semaines à compter du 12 Octobre 2020 de 23 heures 00 à 5 heures du matin.

2è arrondissement : Le député du PLD mobilise les jeunes pour le recensement électoral

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Le député Ousman Chérif du Parti pour la Liberté et de la Démocratie (PLD) a procédé ce dimanche 11 octobre 2020 au centre Al-Mouna au lancement d’une compagne qu’il envisage mener en faveur de la révision du ficher biométrique des électeurs et l’inscription sur les listes électorales.


A l’issue de cette campagne, le député entend mobiliser 500 jeunes qui feront de porte à porte dans les 5 quartiers de la commune du 2eme arrondissement de la capitale N’Djaména. L’objectif est de sensibiliser et mobiliser les jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans d’aller se faire s’inscrire sur la liste électorale.


Le députe Ousman Chérif a rappelé que la commune du 2ème arrondissement est l’une de vieille commune de la ville de N’Djamané avec au moins de plus de 120 ans d’existence et c’est l’âge même de la fondation de la ville de N’Djaména. Le premier quartier de la commune de N’Djaména c’est Djambal Ngato qui constitue de nos jours le quartier administratif. Il estime que la commune du 2ème arrondissement est la vitrine de la ville de N’Djaména grâce à la construction de la place de la nation.
« Les jeunes de notre commune sont alphabétisés à 100% alors il n’y a pas une raison que notre commune ne soit pas première à l’issue de cette révision du fichier biométrique des électeurs », a déclaré, le député Ousman Chérif, tout en ajoutant que durant cette caravane les 500 jeunes seront accompagnés par des vélos publicitaires qui vont faire passer de message à l’endroit de la population.


Ismail Mahamat Khamis

REGARD : Prolifération des voiture à vitres fumées à N’Djaména

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La prolifération des automobiles teintées à vitres fumées, inquiète la population dans sa tournure. Les textes qui interdisent les voitures à vitres sur-teintées sont clairs. Mais les contours posent problèmes. La teinte des vitres d’un véhicule relève dun souci de sécurité, face aux risques liés des usagers. Les autorités compétentes sont silencieuses.
L’apposition de film teinté sur les vitres d’une voiture diminue la visibilité, ce qui risque de gêner le conducteur en cas de baisse de luminosité durant la nuit. Ou encore en cas de fortes pluies, dissimule les occupants au bord, complique le contrôle effectué par les forces de l’ordre. Ces dernières ont du mal à distinguer le visage et la position des mains du conducteur. Cela les empêche également de vérifier si l’automobiliste a porté son cache nez ou s’il utilise un téléphone au volant, prendre l’alcool, ou orchestrer d’autres actes. Interdits depuis quelques années, selon la réglementation routière, les véhicules avec un vitrage teinté exposent leur propriétaire à des sanctions sévères.


Pourtant, les véhicules teintés à vitres fumées sont de plus en plus croissants. La circulation dans la ville de N’Djaména, est truffée des détenteurs des voitures à vitres fumées. Il est formellement interdit à un citoyen lambda d’en faire usage. Mais, réserver à une certaine classe qui occupe de plus hautes fonctions, les diplomates et les agents secrets. L’on peut affirmer ce texte souffre dans son applicabilité. Cependant l’on remarque, des mineurs, des femmes ou autres pavanent librement sur les artères et les rues secondaires, avec les véhicules teintés à vitres fumés, sans se soucier de moindre. Face à ces derniers, la population vit la crainte et la peur dans le ventre. Surtout sous les regards timides d’agents de la brigade de circulation routière (BCR). Qui sont ces personnes plus puissantes que l’Etat ? Pourquoi se dissimulent-ils dernière ces vitres fumées ? L’Etat est-il incapable de mettre un terme ou cest le laxisme ?
De jours, tout le monde a tendance de dire que c’est les enfants de plus hauts gradés, de plus hautes autorités, ou encore les enfants des bosses. Certes ils sont dans le lot, mais toutes les couches sociales ont mis la main la patte pour contribuer à ces désordres à ciel ouvert qui peuvent mettre le pays en mal en un clac des doigts. Même s’il faut avoir une mémoire courte comme celui de rat, il ne faut pas que les tchadiens oublient l’attentat de l’Ecole de Police. Certains tchadiens se souviennent encore de subterfuge que les éléments de Boko Haram, ont trompé les agents de police en faction pour semer les désolations. Une grosse cylindrée, vitres fumées, sans plaques d’immatriculations juste un rappel. La menace est permanente, l’ennemi profite sur le détail.


Aujourdhui, c’est n’est plus un secret pour personne, les vitres fumées sont devenues un laissez-passer indiscutable. Plusieurs fois on assiste à des contrôles, les policiers ne sont pas à mesure de faire respecter la loi. Certaines autorités et haut gradé gobent très mal quand un agent les arrête pour un tel ou tel contrôle. Au lieu de décliner son identité, en retour le policier reçoit des menaces verbales. Ce quils oublient un agent de la police n’est pas sensé connaitre toutes les autorités. Face à cette exposition les agents de la police, chacun préfère préserver son chou gras. Parades lors de mariage, acrobaties sur les rondpoints, voiture vitres teintées, coup feu en air, silence on passe la police.
Plusieurs commissions ont été créées à cet effet, mais elle ne dure que le temps d’une rose. Les plus malicieux garent leurs voitures juste pour deux jours et reprendre le troisième jour.
Afin d’éviter les sanctions et par souci de sécurité, il est important de se conformer à la loi interdisant les vitres sur-teintées.
Comme on dit souvent avant de lutter contre les drogués, il faut lutter contre la drogue. Pourquoi ne pas punir les prestataires qui apposent le film teinté sur les vitres dune voiture, avant de punir les utilisateurs ? Dans notre prochain numéro nous tenterons de tendre notre micro aux forces de l’ordre.

ÉDUCATION : Les difficultés de la rentrée scolaire à Mawa

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Le toit de la légendaire salle de classe construite en pierre par la population de Mawa et qui date de plus de trente ans, vient d’être arraché par une forte pluie accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue dans le chef-lieu de la commune de Mawa au mois de septembre 2020, localité située à une trentaine de kilomètres vers le sud de Bitkine, chef-lieu du département d’Abtouyour dans la province du Guéra.


L’école de Mawa, est un établissement d’enseignement primaire avec six salles de classe et d’un nouveau CEG créé en 2017, mais jusqu’à présent, non fonctionnel par manque d’enseignants.


Pour ce faire, le président de l’Association des Jeunes Mahoua (AJM) M. Mahamat Saleh Koyoma appelle le responsable en charge de l’éducation nationale d’affecter des enseignants au collège d’enseignement secondaire de la commune afin que les enfants puissent reprendre les cours cette année.


La population locale lance un cri d’alarme à l’endroit de personnes de bonne volonté afin de permettre aux élèves de faire une bonne rentrée scolaire 2020-202.

STARTUPS : Une journée porte ouverte de découvertes et de réseautages

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Une journée porte ouverte de découvertes et de réseautages des startups et initiatives de jeunes a été organisée, ce samedi 10 octobre 2020, au quartier Amriguebé dans la commune du 5ème arrondissement de N’Djaména, par le Young Ambassadeur en collaboration avec Tchad Innovation Hub.


Il s’agit ainsi d’une plateforme des incubateurs et d’accompagnement de jeunes entrepreneurs qui veut mettre en lumière les activités de jeunes entrepreneurs auprès de partenaires (gouvernement et organismes) pour créer des opportunités d’investissements et de partenariats.


Le président de Tchad Innovation Hub, M. Hamid Kayar, déclare que cette jeunesse d’action active, a l’ambition de faire ce lieu d’entrepreneuriat de créativité par ailleurs ouverts à toutes critiques et suggestions pour faire avancer les entreprenariats de la jeunesse.


Le Young Ambassadeur, Adam Ismail confie que c’est une jeunesse ambitieuse qui croit en elle pour la relève et assurée en voyant les nominations de jeunes dans plusieurs domaines. « Nous sommes cette jeunesse de projet, nous sommes cette génération de solutions à travers startups », a souligné Adam Ismail lançant un plaidoyer, malgré que la jeunesse bouge, elle a besoin d’aide, de soutien.


Le chargé d’affaires de la délégation de l’Union Européenne au Tchad en rassurant les jeunes entrepreneurs du soutien de son institution à l’entreprenariat de la jeunesse tchadienne il poursuit que l’entreprenariat c’est une façon de vivre qui propose plusieurs choses, notamment, l’organisation en équipe et association.


Pour le ministre de la Jeunesse et de Sport, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian le gouvernement a pris des initiatives visant à dynamiser l’entreprenariat de la jeunesse par l’entremise de l’ONAPE, ONAJES et FONAP afin d’accompagner les jeunes entrepreneurs dans leurs différentes activités. Le chef du département de la jeunesse et de sport ne ménagera aucun effort pour accompagner les jeunes entrepreneurs.

Une visite guidée a permis aux officiels et leurs invités de découvrir les différents stands d’exposition.

Ismail Mahamat Khamis

Société : L’ONASA assiste 220 ménages du quartier Adda 1

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Les aides sociales du gouvernement à travers l’ONASA et son partenaire la Banque Islamique de Développement se poursuivent dans les différents arrondissements de la capitale touchés par les conséquences de la Covid-19 et les inondations.

Ce vendredi 09 octobre, le sous comité d’assistance aux personnes démunies a distribué 220 kits en faveur de 220 ménages du quartier Adda1, dans la commune du 1 er arrondissement.
Ces kits sont composés chacun d’un sac de riz de 50 kg, d’un sac de haricot de 25 kg, d’un bidon d’huile de 10 litres , d’un sac de sucre de 10 kg , d’une couverture et d’une moustiquaire.


Selon les organisateurs, la distribution va se poursuivre dans tous les arrondissements touchés par les conséquences ci haut citées.

Le Discours royal d’ouverture du parlement : un cap et une feuille de route nationale pour les prochaines années

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Le Roi Mohammed VI a adressé, vendredi à partir du palais Royal de Rabat, un discours au parlement à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Dans ce discours le Souverain a fixé le cap global de l’action et défini les grandes priorités autour desquelles la collectivité nationale est appelée à se mobiliser.

« Notre souci a toujours été que la dynamique de développement économique soit articulée à la promotion du secteur social, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il dit.

Ainsi, le Roi a appelé à la généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains, un projet national majeur, d’une nature inédite, déclinant ce projet en quatre axes-clés :

Premièrement, il s’agit d’étendre, d’ici la fin 2022 au plus tard, la couverture médicale obligatoire, de sorte que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement.

Deuxièmement, ce projet se propose de généraliser les allocations familiales qui bénéficieront ainsi à près de sept millions d’enfants en âge de scolarité, au profit de trois millions de familles.

Troisièmement, il consiste à élargir la base d’adhérents au système de retraite en y incorporant environ cinq millions de Marocains parmi la population active non titulaire d’un droit à une pension et quatrièmement de généraliser l’accès à l’indemnité pour perte d’emploi au profit des Marocains ayant un emploi régulier.

A cette fin, le Souverain a appelé à une « concertation élargie avec l’ensemble des partenaires et à la mise en place d’un pilotage innovant et efficace de ce projet sociétal, dans la perspective de créer un organe unifié chargé de coordonner et de superviser les régimes de protection sociale ».

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », fait-il observer.

A cet égard, les institutions de l’État et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a insisté le Roi Mohammed VI, appelant à une redéfinition substantielle et équilibrée du secteur.

Par ailleurs, le Souverain forme le vœu que l’Agence chargée de la supervision des participations de l’État et du suivi de leurs performances joue un rôle-clé dans ce domaine.

En effet, dans le combat en faveur des intérêts de la patrie et des citoyens, il importe de rappeler que, comme la responsabilité, le succès doit être partagé ; il est l’affaire de tous, de chacun de nous, ou il n’est pas.

Pour ce qui est de la relance économique, il repose sur le Fonds d’Investissement stratégique, baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », qui est placé en tête des priorités de l’étape actuelle, et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, a affirmé le Souverain.

« Nous plaçons le plan de relance économique en tête des priorités de l’étape actuelle », a dit le Souverain dans ce discours avant de préciser que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises.

Le plan a pour objet de rehausser la capacité des secteurs productifs à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu, a-t-il précisé, soulignant qu’afin de garantir la réussite de ce plan, l’accent a été porté sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre contractuel national, impliquant l’Etat ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations.

Dans ce cadre, le Souverain a rappelé que le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’Etat a bénéficié à plus de 20 mille d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois, s’est réjoui le Roi, soulignant que ces efforts doivent se poursuivre, tant de la part du secteur bancaire et de la Caisse Centrale de Garantie que du côté des entreprises et de leurs associations professionnelles.

Dans ce contexte, le Souverain a souhaité que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement « joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », notant que cette structure interviendra pour doter les secteurs productifs du soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé.

L’appui apporté au Plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental, a précisé le Souverain, notant que selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

« Octobre rose » : La difficile prise en charge des malades du cancer

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Dans le cadre des activités de la 3ème édition d’octobre rose sous le thème « l’allaitement maternel exclusif et cancer », le président de la Ligue Tchadienne contre le Cancer, Dr. Manikassé Palouma et la coordinatrice du programme du Cancer Dr. Fatima Ahmat Abdramane Haggar ont échangé, ce samedi 10 octobre 2020, à la Maison des Médias du Tchad, avec la presse.


D’entrée du jeu, le président de la Ligue Tchadienne contre le Cancer, Dr. Manikassé Palouma déclare qu’il existe plusieurs facteurs de risque qui causent le cancer du sein à savoir (l’obésité, tabagisme, la sédentarité, les troubles hormonaux, l’exposition à l’amiante, l’alcoolisme chronique et 10% de prédisposition génétique. Pour prévenir le cancer du sein et assurer la protection et la bonne croissance de l’enfant, il conseille l’allaitement maternel pendant au moins un an, avec l’adjonction du complément alimentaire à partir de 6 mois. Selon lui, l’allaitement maternel exclusif les organes reproductifs féminins en repos, ce qui diminue le temps d’exposition aux aléas hormonaux et réduit le risque de cancer de sein.
« L’autopalpation du sein à la recherche d’une masse doit être un réflexe quotidien est un geste qui permet du dépistage précoce et dont une meilleure prise en charge. Une mammographie tous les 2 ans pour une femme ayant l’âge de 40 ans est un bon indicateur de dépistage précoce du cancer du sein », recommande, Dr. Manikassé Palouma et en cas d’une masse au sein il demande aux femmes d’aller consultez un gynécologue qui étayera le diagnostic et la conduite à tenir.


Le président de la Ligue Tchadienne contre le Cancer déplore la problématique d’absence du plateau technique au pays qui rend la prise en charge laborieuse pour ne pas dit-il illusoire des malades de cancer. Dr. Manikassé Palouma rappelle que faute d’un plateau adéquat son organisation s’est engagée dans la sensibilisation de jeunes filles et femmes et en 2018 son organisation avait organisé des séances de dépistage de cancer du sein et celui du col de l’utérus sur 1670 femmes dépistées dont 457 cas suspects soit 166 du sein ainsi que 291 du col utérus.


Pour la coordinatrice du programme du Cancer Dr. Fatima Ahmat Abdramane Haggar la prise en charge des malades du cancer est multidisciplinaires et prendra en compte plusieurs des médecins et infirmiers spécialisés dans le domaine du cancer. Elle informe qu’un centre de prise en charge du cancer est en construction pour une durée de 4 ans qui englobe à son sein une radiologie, une unité thérapeutique et une pharmacie spécifique pour le cancer. Dr. Fatima Ahmat Abdramane Haggar déplore que les femmes malades arrivent dans les structures sanitaires avec un cancer d’un stade avancé et la prise en charge des malades reste à nos jours, l’évacuation sanitaire vers l’étranger.