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Tchad : Une réunion consacrée au secteur éducatif

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Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet a dirigé ce matin à l’ENA, une réunion consacrée au secteur éducatif tchadien. La rencontre a procédé à une évaluation des activités au regard de la reprise des cours et des perspectives dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 au Tchad.

Après la reprise partielle des activités académiques, un arrêt s’impose ! C’est à quoi s’est attelée cette rencontre à laquelle ont pris part, tous les acteurs concernés par la question. L’évaluation à mi-parcours faite par les participants montre une évolution positive des cours après la reprise effectuée le 25 juin dernier à la faveur d’une amélioration de la situation sanitaire. La voie menant aux examens est désormais tracée à entendre le Ministre  de l’Education nationale et de la Promotion civique, M. Aboubakar Assidick Tchoroma.

Le processus de l’organisation des examens a également amené le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet et les autres participants à se questionner sur les dispositions à prendre pour préparer la prochaine rentrée des classes. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération, renseigne le Ministre Aboubakar Assidick Tchoroma.

L’installation des Académies de l’éducation, autre point de discussions, révèle également des avancées dans le processus de l’opérationnalisation effective. Leur mise en place est vue comme un pari gagné, mais des défis persistent pour faire tourner ces nouvelles structures.

Malgré la multiplicité des défis, aucune difficulté majeure ne semble venir remettre en cause la machine de l’éducation obligée comme tous les autres secteurs de s’adapter. Les grandes tendances qui se sont dégagées et les réflexions engagées conduisant à la prise de mesures supplémentaires devant permettre au secteur, bien que secoué, de tenir le cap.
Par: DGCOM

TABASKI : Le retour aux villages pour fêter en famille

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A 48 heures de la célébration de la fête de Tabaski ou fête de mouton, la capitale se vide, du moins de certains de ses habitants, notamment, ceux qui préfèrent aller fêter en famille dans leur village respectif. Une habitude qui se répète très souvent. Quelles sont les raisons de ce phénomène  N’Djaména Actu.com a fait un tour dans quelques gares routières.
Dans la matinée de ce mercredi 29 juillet 2019, aux environs de 8 heures 30 minutes, la gare de voyage communément appelée « Taacha Moussoro » située dans la commune du 2ème arrondissement, est noire de monde. Chacun cherche à prendre la première occasion des voitures qui sortent à destination de sa localité.
Composés essentiellement des commerçants, des vendeurs ambulants et autres catégories socioprofessionnelles, ces voyageurs vont profiter de cette fête pour aller rendre visiter à leur famille et de prendre un temps de repos loin du bruit de la ville. D’autres, préfèrent envoyés leur enfant pendant cette fête au village pour faire la connaissance de leurs parents et s’imprégner de la vie de la campagne.


Entre temps, à la gare de « Taacha Moussoro » règne un bon climat de bon vivre, les commis de charge, vendeurs ambulants, dockers chacun, cherche à faire des bonnes affaires. Beaucoup des usagers se plaignent du prix élevé de transport. Une fois les bagages chargés dans les camions, pour respecter les gestes barrières, les commis font embarquer huit personnes et la grande partie de passagers prendra un autre bus pour être acheminer jusquà Pont Bellilé localité située à 25 kilomètres à la sortie nord de la ville de NDjaména. Une fois sur place un camion peut transporter entre 20 et 25 voyageurs.


A « Taacha Moussoro » la grande destination de ces voyageurs est le grand nord du pays notamment les provinces du Kanem, Lac, et Barh El Ghazal. « Faute de moyens j’ai pas pu aller fêter le ramadan avec mes enfants compte tenu de la crise de la pandémie de la COVID-19. Les activités au niveau des marchés ont repris avec un grand retard. Alors cette fois-ci Dieu merci je vais passer quelques temps avec ma famille, et passé la saison de l’hivernage au village », se réjouit, Malloum Abakar, en train d’embarquer pour son village situé à 10 kilomètres de la ville de Ngouri dans la province du Lac.
« La fête se tient dans un moment difficile marqué par le Coronavirus qui a bloqué les activités. Cest pourquoi je préfère aller rendre visite à mes parents au village. Même le clando ne rapporte pas grand chose comme avant depuis un certain temps », se lamente un jeune diplômé en chômage.


L’ambiance est la même dans les autres gares de la capitale à Dembé et à NDjari pour la destination des passagers vers le sud et l’Est du pays. Ici, les premiers bus ont quitté vers l’aube et les autres sont sur le point de quitter la gare.

Médias publics : Chérif Mahamat Zene en concertation avec les responsables

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Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène, vient de terminer sa série de prise de contact. Aujourd’hui, mardi 28 juillet 2020, il a rencontré les principaux responsables des entités sous-tutelles à savoir l’ATPE, l’ONAMA et la CGPAAN. A tous, il exige un effort constant pour répondre aux attentes légitimes aussi bien du gouvernement que du grand public. Ci-dessous, l’intégralité de son intervention.

  • Monsieur le Directeur Général du Ministère ;
  • Messieurs les Inspecteurs et les Conseillers ;
  • Mesdames et Messieurs les responsables des entités sous-tutelles ;
  • Chers collaborateurs,

Je vous remercie d’avoir répondu à cette réunion de prise de contact. Comme je l’ai fait avec le personnel des services centraux, j’ai bien voulu m’entretenir avec vous les responsables de différents entités sous-tutelles sur vos difficultés et les perspectives de redynamisation de ces organes en vue d’envisager une feuille de route à cet effet.

Lors de ma prise de fonction à la tête de ce Département, le 17 juillet dernier, j’ai pris l’engagement de contribuer, dans les limites de mes capacités, à la mise en place d’une gouvernance efficace et transparente pour donner une meilleure visibilité à l’action publique et partant, à l’image de notre pays.

Les canaux de diffusion de l’information gouvernementale sont les médias publics constitués de l’Office National des Médias audiovisuels et de l’Agence Tchadienne de Presse et d’Édition.

La gestion de ces canaux très sensibles, dans un contexte marqué par la révolution numérique avec ses effets pervers sur notre société, exige de vous tous un effort constant pour répondre aux attentes légitimes aussi bien du gouvernement que du grand public.

Pour ce faire, les programmes de la télévision et de la radio, ainsi que de la presse écrite doivent être de qualité et en adéquation avec le contexte de l’évolution de l’environnement en prenant en compte la diversité culturelle et sociologique de notre pays.
Je sais que les différents organes de la presse publique regorgent des talents et des compétences pour accomplir leur mission. C’est une question juste d’organisation, de volonté et des conditions appropriées de travail à mettre en place.

Dans cette perspective, je note, entre autres, quelques-uns des défis que nous devons relever ensemble :

1- La gestion rationnelle des ressources humaines et l’amélioration des conditions de travail constituent une de nos priorités. Mais la mise en œuvre de cette priorité exige aussi du personnel, toutes catégories confondues, le respect de ses obligations comme il se doit. Il semble que les journalistes formés ou titulaires se comporteraient en « professionnels », et ne participeraient pas aux reportages et n’effectueraient pas certaines tâches en abandonnant tout le travail à des stagiaires et des bénévoles. Ce comportement est inadmissible. J’en appelle au sens de responsabilité de tout un chacun pour occuper sa place dans le dispositif et de jouer pleinement son rôle. Cela nous permettra de promouvoir la culture du mérite et de l’excellence.

2- L’amélioration de la situation financière et matérielle également exige notre mobilisation collective pour apporter des solutions aux nombreux dysfonctionnements enregistrés dans ce domaine. Une bonne gestion de maigres ressources mises à la disposition par l’État et des recettes issues des prestations contribuerait à améliorer la situation matérielle. A cet égard, j’attends des propositions concrètes de nature à nous permettre d’atteindre nos objectifs, à travers la mise en place d’un système de traçabilité de toutes les recettes et dépenses.

3- L’amélioration des programme (émissions, magazines, débats, etc.) et de l’actualité (Journal Parlé ou Télévisé), nous attend aussi comme une tâche ardue, à cause d’insuffisance de production propre aux Médias publics faute des moyens. Nous devons explorer ensemble les voies et moyens appropriés pour donner de consistance au contenu des programmes à diffuser.

Par ailleurs, il me paraît important de souligner l’impérieuse nécessité de mettre tout en œuvre pour l’appropriation par le personnel des équipements de l’ONAMA installés dans son nouveau siège qui conditionne aussi son inauguration. C’est un outil moderne de communication unique en son genre dans la sous-région que le Chef de l’Etat offre aux hommes et aux femmes des médias publics pour servir le peuple.

De même, l’ATPE et la Coordination Générale de passage de l’audiovisuelle analogique au numérique, rencontrent d’énormes difficultés qui méritent une attention soutenue de notre part.

Je voudrais que chacun comprenne que le seul Ministre que je suis ne peut rien faire sans votre concours et votre forte implication dans le travail qui nous attend. A cet égard je voudrais vous assurer de ma disponibilité, à écouter chacun de vous en vue de trouver des solutions, dans le cadre d’une gouvernance empreinte du sens élevé de responsabilité et éloignée de la complaisance, du trafic d’influence et de la recherche effrénée du gain facile

J

M.Communication

« la relance de la production du ciment est un impératif »Déby

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Ayant constaté la rareté du ciment et la flambée de prix sur le marché, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, a convoqué au palais présidentiel, les personnes en charge de cette société pour des explications.

La SONACIM, Société nationale de ciment du Tchad, éprouve d’énormes difficultés. La société tourne au ralenti pour diverses raisons. Du coup, le prix du ciment a flambé sur les marchés. Toujours proche de sa population et à son écoute, le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, qui a lancé cette société pour répondre aux besoins de la population, ne peut rester indifférent face à cette situation. Il a  convoqué ce 28 juillet, les responsables de la SONACIM et les différents ministres impliqués dans la gestion de cette société aux fins de leur expliquer la situation et trouver les réponses appropriées pour relancer la machine. Selon OUMAR TORBO DJARMA, ministre du Pétrole et des Mines, le Marechal du Tchad est très préoccupé par cette situation. Des consignes et orientations claires ont été données.

Pour le Maréchal, la relance de la production du ciment est un impératif. Après avoir suivi les explications dans les moindres détails, il a instruit la remise en marche de la société en recommandant diligence aux différents ministres impliqués  dans la gestion de la SONACIM pour solutionner tous les problèmes. Pour le Ministre OUMAR TORBO DJARMA, des solutions seront rapidement apportées aux  difficultés identifiées pour la reprise de la production du ciment.

Inaugurée en 2012 à Baoré dans la Province du Mayo Kebbi Ouest, par le Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, la SONACIM Tchad, est la première cimenterie du pays. On se rappelle qu’à cette occasion, il a déclaré que le prix du sac de ciment à la sortie de l’usine est fixé à 4 200 franc CFA et que ce prix ne doit pas excéder 6000 francs CFA sur le marché. Cette rencontre du 28 juillet, qui sonne comme une prise en main par le chef de l’Etat de la question du ciment, augure des lendemains meilleurs pour les consommateurs.

Afrique : Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

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Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.

La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

Apanews

Province du Lac : Risque de famine dans la localité de Baga-sola

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A Baga-sola, localité située à plus de 300 km de la capitale, N’Djaména, dans la province du Lac, la population est plongée, ce dernier temps, dans une pénurie de denrées alimentaires, notamment le maïs et autres produits de première nécessité.
La pénurie du maïs dans cette contrée productrice de céréales est palpable.

À l’époque, elle est considérée la première productrice des maïs au Tchad. Ces dernières années, la zone est confrontée à d’énormes difficultés, surtout avec la montée de la violence orchestrée par les éléments de la secte nigériane Boko Haram. La rareté de maïs et autres produits vivriers a aggravé, par ailleurs, la cherté de la vie. Cette pénurie s’explique par le fait que les producteurs n’arrivent pas à accéder aux polders pour les travaux agricoles.
Aujourd’hui, au marché de Baga-sola, un sac de maïs se vend à 30 000 FCFA. Le petit mil, dit penicilaire en provenance du Lac est vendu à 55 000 FCFA, le sac. Tandis que le Coro de sorgho rouge, communément appelé « Djigari » un coro coûte 1 250 FCFA et le sac est vendu à 6 500 FCFA. Par contre, le sac du blé se vend à 45 000 FCFA.


D’après le président du marché à mil de Baga-sola M. Mahamat Kafaral, la rareté de produits alimentaires dans le département de Kaya, notamment le maïs le plus produit dans cette localité est due à l’insécurité galopante occasionnée par les éléments de Bolo haram. Selon lui, tous les agriculteurs de maïs ont fuit leurs champs. De peur qu’ils soient exécutés par les éléments de Boko Haram. M. Mahamat Kafaral rappelle qu’à l’époque, c’est cette zone du Lac Tchad que les commerçants de maïs ravitaillent la ville de N’Djamena, Mao et autres localités du pays.
« C’est dans la localité de Tchoukoutalia, Litiri, Bohoma et Ngabowa que les gens produisent plus les maïs » confie Mahamat Kafaral expliquant que cette pénurie de produits alimentaires dans la localité de Baga-sola est causée par les exactions commises par les éléments de la secte Boko Haram. Il espère qu’après l’intervention du maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, en neutralisant les Boko Haram dans la région du Lac Tchad, les producteurs de maïs peuvent accéder à leurs champs afin de produire sinon, a ajouté, la situation va devenir extrêmement grave.
« À l’heure où je vous parle, la situation est difficile à Baga-sola. Mais Dieu merci, avec la distribution des produits alimentaires aux personnes démunies faite par les autorités du pays en cette période de la pandémie du COVID-19, la population a eu de quoi manger. Mais dans les prochains jours si les autorités du pays n’ont pas réagi à temps, une famine s’installera dans le département de Kaya », alerte M. Mahamat Kafaral.
Au delà de Baga-sola, cest tout le Lac qui est sous la menace de la famine, estiment plusieurs observateurs de la province.
MSK. Lawandji

Koudalwa: « toutes les dispositions sont prises pour éviter la propagation et la situation est sous contrôle »Sabre

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Suite aux cas de la Covid19 enregistrés dans la localité en milieu de la semaine , le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul à la tête délégation était ce dimanche 26 juillet 2020 à kidalwa dans la province du Chari-Baguirmi.

Le ministre , le secrétaire d’État, le coordinateur national de riposte sanitaire et les techniciens qui les ont accompagnés ont mis a profit cette descente sur le terrain pour échanger avec le staff de la CNPC et l’équipe médicale déployée dans ce village pour la prise en charge des cas confirmés de la Covid19.

Au cours des échanges, le ministre a mis l’accent sur la collaboration entre les différentes parties rencontrées pour mieux circonscrire la pandémie.
Docteur Abdoulaye Sabre Fadoul rassure que toutes les dispositions sont prises pour éviter la propagation et a rappelé également que la situation est sous contrôle.

MSP

Environnement : L’ADHET s’insurge contre le déversement des substances toxiques

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Le secrétaire général national de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement(ADHET), Abba Daoud Nandjére dénonce par un communiqué de presse le deversement des substances toxiques qui détruit l’écosystème lacustre et terricole du Village MELO durement éprouvé suite aux effets des déversements des déchets pétroliers du bloc pétrolier de BADILA, canton Donia, département de la NYA où opère la société GLENCORE, contaminant ainsi les puits d’abreuvage, les champs agricoles et les eaux de la rivière NYA-YA.
Ainsi, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad, (ADHET) tout en condamnant les comportements irrespectueux, scandaleux et récidivistes des industries extractives opérant au Tchad en toute impunité socio-environnementale, appelle instamment les ministères concernés, celui du Pétrole, des Mines et de l’Environnement à plus de rigueur dans l’application stricte des lois de la république. Et cette rigueur doit s’imposer sans complaisance ni corruption habituelle des agents dans l’application du Code pétrolier, du Code minier ainsi que de la Loi n°014/PR/98, définissant les principes généraux de la protection de l’environnement et du Décret n°904/PR/PM/MERH/2009, portant réglementation des pollutions et des nuisances à l’environnement.
« Il est sidérant pour un pays comme le Tchad de couvrir les intérêts des transnationales qui comme GLENCORE habitué à l’opacité, aux cafouillages contractuels et aux dénis. Pourtant, dans d’autres pays, la responsabilité sociale et environnementale des industries sont scrupuleusement respectées de même que la mise en œuvre du contenu local et le développement communautaire, partie intégrante des contrats et concessions minières ou pétrolières », a martelé, Abba Daoud.
Selon lui, si une évaluation objective et indépendante des dégâts sociaux et environnementaux n’est pas effectuée en vue des réparations justes et équitables d’ici au 15 août prochain, l’ADHET commettra une expertise d’impact environnemental et social avec des cabinets internationaux spécialisés.
Par ailleurs, l’ADHET appelle les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement a constitué avec elle, un pool large pour les activités de sensibilisation et de veille sur la question minière, pétrolière et leurs conséquences environnementales en direction des populations ainsi que sur la protection et la défense des droits communautaires sur l’ensemble des sites pétroliers et miniers.

TABASKI : Les prix de moutons tels qu’ils se présentent sur les marchés

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La communauté musulmane du Tchad à l’instar de celle du monde commémora la fête de l’Aïd-el-Kebir ou Aïd-al-ada, la Tabaski ou fête de mouton, la semaine prochaine, probablement, le vendredi 31 juillet 2020, correspondant au dixième jour du mois de Zoul-hadja. La principale préoccupation pour le musulman pour cette fête est d’immoler un mouton, s’il en a les moyens. N’DJAMENA ACTU.COM a fait le tour des marchés de bétail pour faire la situation.

A quelques jours de la fête de Tabaski le prix de moutons est en hausse dans les différents marchés de la capitale. Il varie entre 90 000 FCFA à 40 000 FCFA.

Dans la matinée de ce samedi 25 juillet 2020 au marché de Diguel dit rond-point SNER, l’ambiance est calme sous une forte chaleur quelques marchands se reposent sous les hangars de fortune, d’autres débout au milieu de leurs moutons en attendant d’éventuels clients.


« Le marché n’est pas comme lannée dernière. A cette heure nous avons déjà vendus beaucoup des moutons », déclare M. Mahamat Ali commerçant au marché de bétail de Diguel. Il informe que beaucoup de personnes attendent la veille ou le jour de la fête pour venir acheter leur mouton.
Concernant, le prix élevé des bétails, les commerçants avancent comme argument que faute de pluie beaucoup de ces animaux ont été élevés à la maison et ça coûte cher en termes d’entretiens et la rareté du pâturage. D’autres disent que la pandémie de la COVID-19 ne les a pas permis d’aller chercher les bétails à l’intérieur du pays.
Selon, Mahamat Ali tous les commerçants attendent impatiemment ce moment pour multiplier leur chiffre d’affaires, mais, la pandémie de la Covid-19 a impacté négativement la vente de mouton. « Nous n’avons pas pu aller vers l’intérieur du pays comme nous avons l’habitude de faire pour aller chercher les moutons afin de venir les vendre à un prix abordable. Ce qui a créé l’inflation de prix dans les marchés », souligne, un autre commerçant.
Vers 11 heures 30 minutes quelques rares clients arrivent au marché. « Je suis venu juste pour me renseigner sur le prix. Mais, avec cette allure beaucoup de personnes ne vont pas égorger un mouton. Imagine le prix qui varie de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA. Ces prix ne sont pas à la portée du tchadien moyen », lâche, un client au marché de Diguel communément appelé « Chari Sittine », dans la commune du 8ème arrondissement de la ville de NDjaména.
Hormis les marchés dédiés exclusivement pour la vente des bétails plusieurs autres se créent dans les quartiers et les grands carrefours de la capitale. D’autres clients préfèrent aller attendre les commerçants à lentrée de N’Djaména vers la sortie Nord et Sud. « Nous avons payé deux moutons à 120 000 FCFA en raison de 60 000 FCFA par tête et c’est un bon prix par rapport à ce qui se vend dans les marchés. Car, je suis sorti depuis 9 heures pour sillonner les marchés et un ami ma sifflé de voir vers Lamadji pour intercepter les commerçants, histoire d’avoir l’animal à un prix abordable » se réjoui, Moussa Adamou à la sortie nord vers le cimetière de Lamadji.
L’espoir est tout de même permis. A en croire plusieurs vendeurs, d’ici le jour de la fête, les prix pourront baisser, ou d’autres troupeaux de bétail feront leur entrée à N’Djaména pour permettre au Tchadien moyen d’avoir un mouton à immoler entre 30 000 FCFA à 35 000 FCFA.

Brahim Ben Seid : La suspension des 83 agents des AANT est « abusive et illégale »

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Le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), M. Brahim Ben Seïd, par un point de presse présenté ce samedi 25 juillet 2020 à la Bourse du Travail, a qualifié « dabusive et illégale » la suspension collective de 83 agents des Activités Aéronautiques Nationales du Tchad (AANT) en date du 06 juillet 2020 par une mission de contrôle de lInspection Générale dEtat.
Il informe que l’IGE a constaté que les 83 agents émargeant au budget des AANT sans aucun contrat de travail écrit avec lASECNA et 40 autres agents recrutés sans respect de procédure. « Comment peut-on comprendre quune institution comme l’ASECNA puisse employer 83 personnes sans contrat de travail écrit », s’interroge, M. Brahim Ben Seïd, poursuivant, que les responsables de l’AANT a confirmé par un écrit en date du 16 juillet 2020 que les 83 agents sont bel et bien des agents d’encadrement et d’exécution sous contrat écrit avec les AANT.
« Les 40 autres agents sont tous autorisés préalablement par des actes signés par le directeur des ressources humaines de l’ASECNA après visa du contrôleur financier. Par rapport à ces actes, les contrats sont élaborés localement. Les agents ont été sommés de quitter leurs postes sans aucun acte authentique et de manière verbale sans que le rapport final de la mission de contrôle de l’IGE ne soit déposé », a précisé, le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad.
Par ailleurs, la CLTT a constaté que la situation des travailleurs des AANT est de plus en plus alarmante et leurs conditions de vie deviennent en plus en plus dures. M. Brahim Ben Seïd déplore que cette suspension soit arrivée au moment où le président de la République prévoit l’ouverture de l’aéroport à partir du 1er août 2020 et les agents des AANT sont suspendus. Il demande au Maréchal du Tchad de prendre en main cette situation face aux préjudices moraux et matériels subis par les agents AANT.
Toutefois, dans une correspondance adressée par le responsable des Activités Aéronautiques Nationales du Tchad (AANT), M. Saleh Mahamat Ali au chef de mission de l’IGE que ces 83 agents sont « affectés au service » de ces AANT par le contrat de délégation de gestion de 2011 qui les a nommément cités et placés sous lautorité de l’ASECNA. Il établit que la situation administrative des 83 agents est régulière conformément aux textes de gestion régissant l’ASECNA.
Concernant, les 31 agents qui seraient suspendus sur la base de faux diplômes (BEPC-BAC), M. Saleh Mahamat Ali tranche qu’il appartient à chacun de ces agents dapporter des réponses.