mercredi, janvier 15, 2025
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Processus électoral : Le MPS appelle ses militants à se faire recenser

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Le Secrétaire général adjoint, chargé de la communication porte-parole du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Me. Jean Bernard Padaré dans un point de presse présenté ce dimanche 04 octobre 2020 appelle ses militants qui, pour une raison ou pour une autre, n’ont pas pu se faire enrôler , plus précisément les jeunes qui n’avaient pas encore atteint l’âge de 18 ans lors du recensement électoral de 2015 , à sortir massivement pour se faire enregistrer auprès des différentes missions de la CENI envoyées dans les différents centres d’enrôlement prévus sur toute l’étendue du territoire national à cet effet.


Me. jean Bernard Padaré informe que pour mieux orienter les militants, les membres du Bureau Politique National sont dépêchés dans tous les départements, pour venir en appui aux Conseils départementaux, communaux, villageois et ferricks.
« Se faire recenser, c’est avoir voix au chapitre sur le devenir de notre pays », déclare-t-il.
Cette communication du Secrétaire Général Adjoint, Chargé de la Communication Porte-parole du Mouvement Patriotique du Salut vient conformément à la loi électorale et au chronogramme de la Ceni qui a lancé depuis le 1er octobre 2020 les opérations de révision de la liste électorale sur toute l’étendue du territoire national.

Enlèvements et prise d’otages : Il s’agit d’une traite des personnes, selon Versinis

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Le président du Collectif Tchadienne Contre la Vie Chère, Dingamnayal Nely Versinis a restitué, au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi 02 octobre 2020, la mission qui la conduite dans le Mayo-Kebbi géographique, la Tandjilé, du Mandoul et du Logone oriental qui font face à des actes d’enlèvements et prise d’otages contre rançon qui constituent selon lui une traite des personnes, au même titre que le trafic sexuel, le service domestique ou encore le phénomène d’enfants bouviers.


Il rapporte que durant deux décennies, hommes, femmes et enfants des régions précitées n’ont plus de sommeil et les localités du Mayo-Kebbi Ouest et Est, constitue un bastion des enlèvements des personnes contre rançon. « Nous avons décidé, non seulement de dénoncer ce phénomène, mais d’attirer l’attention de l’opinion. Car l’impact socioéconomique de cette pratique criminelle sur les populations n’est plus à démontrer », a déclaré le président Dingamnayal Nely Versinis.


Pour lui, le bilan est lourd, des villages abandonnés, des personnes déplacées, des pères de famille appauvris pour avoir vendu leur bétail pour payer la rançon. « Là-bas, il est devenu difficile pour nos concitoyens de se déplacer d’un village à un autre, d’aller dans les marcher hebdomadaire sans être aperçu et visé par les bandits de grand chemin armés jusqu’aux dents. Ces derniers, cibles les fortunés pour prendre leur proche en otage. Depuis bientôt 20 ans, c’est un péché que d’avoir des biens, d’être riche dans ces régions précitées », informe, le président du Collectif Tchadienne Contre la Vie Chère.
Tout en se posant la question de savoir pourquoi cela n’arrive qu’aux citoyens du Mayo-Kebbi géographique, de la Tandjilé, du Mandoul et du Logone oriental ? L’armée nationale tchadienne s’est engagée au-delà de nos frontières pour lutter contre les terroristes. Pourquoi n’intervient-elle pas pour bouter hors de nos frontières ces hors-la-loi qui freinent le développement socio-économique de nos régions ?


Dingamnayal Nely Versinis rappelle qu’au départ, les enlèvements contre rançon se pratiquaient au sein des communautés foulbés au Cameroun et au Nord de la Centrafrique et ils visaient les enfants des éleveurs qu’on arrachait dans les bras de leurs mamans. « De 2000 à 2020, les cas d’enlèvements contre rançon aux conséquences malheureuses sont innombrables dans la partie Sud-Ouest du Tchad avec le Cameroun et la République Centrafricaine. Face à ce drame qui se déroule sous nos yeux, le gouvernement ne fait rien », souligne-t-il. D’après lui, que fait le gouvernement de la 4ème République, nous en appelons aux plus hautes autorités, aux élites des régions victimes de ce commerce de la honte et aux partenaires au développement. Si rien n’est fait, prévient-t-il « nous assisterons à une autre crise humanitaire de plus grande envergure. Car la Traite des personnes est une réalité dans cette partie du pays qu’on appelle le Triangle de la mort ».

Soudan: un accord de paix historique signé entre le gouvernement et des rebelles

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Le gouvernement soudanais et des chefs rebelles ont signé, ce samedi 3 octobre, à Juba au Soudan du Sud, un accord de paix qui doit mettre fin à 17 ans d’une guerre meurtrière. 

Cet accord historique est la suite formelle des avancées réalisées en août dernier. Les deux parties s’étaient déjà mises d’accord sur les principaux points de cet accord historique. Chacune avait mis ses initiales sur le document, puis les négociations s’étaient poursuivies jusqu’à la signature formelle qui a eu lieu à la mi-journée ce samedi.

C’est lors d’une soirée festive et sous les yeux de plusieurs chefs d’États, que pouvoir soudanais et rebelles ont achevé 13 mois de négociations sur un succès. L’accord se compose de 8 protocoles traitant, entre autres, de propriété foncière, de justice transitionnelle, des réparations et compensations ou encore du partage du pouvoir.

« Un moment historique »

Le texte d’août prévoyait une transition de trois ans pour mettre en place un partage du pouvoir. Le Sudan Revolutionary Front (SFR), une coalition de groupes rebelles actifs dans diverses régions du pays, devait d’ailleurs obtenir des postes au niveau national : Conseil souverain, gouvernement, conseil législatif… Une grande conférence sur les divisions administratives et leurs compétences était prévue dans les soixante jours.

Ensuite, chaque mouvement devait obtenir des concessions du pouvoir, dans sa région d’origine. Au Darfour, par exemple, les rebelles devaient décrocher des postes locaux ainsi que former une force conjointe de 12 000

hommes avec l’armée officielle. Pareil pour le Sud Kordofan et le Nil-Bleu, où le SPLM-Nord (Mouvement populaire de libération du Soudan) de Malik Agar avait négocié une autonomie de la zone, l’obtention de postes au gouvernorat et dans les organes administratifs. En échange, les groupes rebelles seront au fil du temps démantelés et intégrés dans les troupes nationales.

« La paix ouvrira de larges horizons pour le développement, le progrès et la prospérité », a déclaré le Premier ministre soudanais. Même si Abdallah Hamdock a reconnu les « défis et obstacles » qu’il faudra surmonter. « Ce jour symbolise la fin des souffrances pour beaucoup de soudanais », a ajouté de son côté Mini

Minawi, leader rebelle du SLM.  

« C’est un moment historique et un vrai jour d’indépendance au Soudan. Cet accord aborde tous les aspects de la crise soudanaise. On estime que c’est un bon accord car, d’une part, il met fin à la guerre tout en renforçant le principe de la citoyenneté, la justice et la sécurité. D’autre part, les mécanismes du contrôle garantissent son application », explique Ismaël Jallab, secrétaire général du SPLM-Nord au micro de MCD.

Deux groupes rebelles n’ont pas signé

Toutefois, cet accord ne veut pas forcément dire que le Soudan va être entièrement pacifié. En effet, deux groupes rebelles ne l’ont pas signé : Le SPLM, dirigé par Abdelaziz el-Helou, qui est présent dans les Monts Nouba et au Nil-Bleu et le SLM (Armée de libération du Soudan) d’Abdel Wahid Nur, qui lui, opère au Darfour. Un appel a été lancé aux deux groupes par la plupart des officiels, afin que la pacification totale du pays, aujourd’hui incomplète, ne le soit plus.

Ils ont des positions un peu plus radicales et ils contestent souvent la médiation du pouvoir. Il y a quand même un dialogue engagé de façon séparée. Le 3 septembre, Khartoum et la faction el-Helou avait, par exemple,

signé un accord prévoyant une cessation des hostilités. Les deux parties se sont même rencontrées aujourd’hui à Juba, là où l’on vient de signer l’accord. Elles ont dit qu’il fallait achever le processus de paix et reprendre le dialogue.

L’absence de ces signatures pourrait fragiliser l’accord signé car ce sont deux groupes puissants qui sont les seuls à contrôler certaines parties du territoire soudanais. El-Helou, par exemple, veut un État séculaire qui ne fasse pas les lois sur la religion, mais aussi un droit à l’autodétermination du Sud.

Abdel Wahid Nur, lui, ne veut pas négocier tant que la sécurité et la stabilité du Darfour ne sont pas restaurées. D’ailleurs, le groupe continue d’affronter régulièrement les forces de sécurité. Rfi

Covid-19: le joueur sénégalais Sadio Mané testé positif et mis en quarantaine

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Sadio Mané, l’attaquant sénégalais de Liverpool, a été testé positif coronavirus vendredi 02 octobre. Le capitaine des Lions du Sénégal va certainement manquer les rencontres internationales amicales face au Maroc et la Mauritanie.

C’est un premier coup d’arrêt après un bon début de saison qui l’a vu déjà marquer trois buts en trois matches. Sadio Mané va être obligé de lever le pied après avoir été testé positif au Covid-19. C’est son club qui l’a annoncé ce vendredi 2 octobre dans un communiqué. La veille un deuxième test avait confirmé le premier test positif que Mané avait effectué mardi.

Le quatrième du dernier Ballon d’Or a d’ores et déjà déclaré forfait pour le match en championnat dimanche face à Aston Villa. Il sera probablement absent avec le Sénégal pour les rencontres amicales internationales face au Maroc à Rabat (9 octobre)

et la Mauritanie à Thiès (13 octobre).

« Pas de symptômes sévères »

Sadio Mané présente quelques symptômes légers du virus mais se sent globalement en bonne santé, précisent les Reds. Le joueur a confirmé sur son compte Instagram : « Je voudrais vous rassurer. Je me sens bien, je n’ai pas de symptômes sévères. Pour votre santé et celle de vos proches continuez à respecter les gestes barrières ».

Pour autant, le Joueur africain de l’année a été placé en quarantaine selon les protocoles sanitaires en vigueur en Premier League, soit dix jours.

La Premier League avait annoncé lundi que 10 joueurs ou membres de l’encadrement de ses 20 clubs avaient été testés positifs au Covid-19 la semaine dernière, soit le plus grand nombre de cas d’infections depuis que le programme de tests est devenu systématique, en mai dernier.

Rfi

Paludisme : Voici la liste de 63 centres de santé fonctionnent 24/24 à N’Djaména

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COMMUNIQUE DE LA DÉLÉGATION SANITAIRE PROVINCIALE DE NDJAMENA RELATIF A LA LISTE DE 63 CENTRE DE SANTÉS FONCTIONNANT 24H/24.

Saleh Kebzabo : « Si Déby veut organiser un forum, il doit s’ouvrir à la vraie opposition »

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« Un forum national inclusif doit prendre des mesures pour assainir la justice et l’Administration pour en faire des instruments de paix, de développement, d’équité et de justice sociale », a déclaré, ce samedi 3 octobre 2020, Saleh Kebzabo, président de l’UNDR, lors de la rentrée politique de son parti, tenue à son siège.


Selon lui, un Forum national devra tout simplement mettre en oeuvre des mécanismes institutionnels pour des élections transparentes, sincères et inclusives. « Si Déby et les militants du MPS aiment vraiment leur pays, ils devront souscrire à toutes ces exigences somme toute mineures. Si tel n’est pas le cas, j’ai peur pour l’avenir du Tchad qui risque d’entrer dans un cycle infernal de contestation et de violences post-électorales », souligne-t-il.


D’après Kebzabo dans un vrai forum inclusif pour entreprendre des réformes politiques, économiques et sociales profondes à la hauteur des enjeux, asseyons-nous ensemble pour ausculter une armée nationale mal gérée à l’intérieur et à l’extérieur pour, très rapidement, à la faveur de réformes essentielles, la remodeler en vue d’une armée véritablement nationale et disciplinée, bien équipée et moderne, où les fondamentaux d’une armée apte à défendre notre souveraineté seront mis en place.
« La vocation de l’Armée Nationale Tchadienne ne sera plus d’être au service d’un homme, d’une famille ou d’un clan, mais elle devra être un véritable creuset national ». Tout en ajoutant que « J’entends dire qu’un comité est mis en place par décret pour préparer un nouveau Forum. De quel forum s’agit-il ? Aucun Tchadien qui aime son pays, aucun citoyen responsable et aucun homme politique crédible n’ira à cette foire de cancres. Si Déby veut organiser un véritable Forum pour sauver le pays, il doit souvrir à la vraie opposition pour s’asseoir et en discuter sérieusement ».


Pour ce qui nous concerne son parti l’UNDR, il en tiré les leçons de leur participation aux différentes consultations électorales depuis 1996, « nous disons à Déby que trop c’est trop ! Les prochaines élections de 2021 seront transparentes ou bien n’auront pas lieu ».
M. Saleh Kebzabo lance une fois de plus un appel à l’opposition pour l’inciter à l’unité d’action. « Plus que jamais, chers camarades, nous avons besoin de nous unir, de nous mettre ensemble, de nous rassembler, d’unir nos forces, nos capacités et nos expériences, d’unir surtout nos intelligences pour faire front à notre adversaire commun spécialisé dans la fraude électorale. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous créerons un rapport de force pour l’avènement d’une alternance démocratique tant attendue » souhait le président du parti de calebasse.


Pour participer aux prochaines élections, deux conditions doivent être remplies, la mise à plat de l’arsenal juridique injuste et l’unité de lopposition. L’UNDR s’y engagera alors de toutes ses forces. « L’opposition véritable et patriotique a toujours montré sa disponibilité à participer à de vraies assises inclusives. Le maréchalat, la CENI illégale et un CNDP taillé sur mesure avec des opposants soumis, sont une vaste fumisterie qui n’impressionne plus les Tchadiens. Sans oublier, évidemment, la Cour Suprême qui va gérer le contentieux électoral alors que sa soumission totale à Déby est une réalité intangible », a conclu, Saleh Kebzabo président de lUNDR.

Avancement et reclassement : Vers la levée du gel des effets financiers

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Instruction a été donnée au ministre de la Fonction publique et du Travail chargé du Dialogue social, de saisir son collègue des Finances et du Budget, pour lever le gel des effets financiers de reclassement et avancement des fonctionnaires du secteur public.


En effet, faisant suite à la reunion du 29 septembr 2020 entre le gouvernement et les partenaires sociaux, le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet par ailleurs, président du Haut Comité Technique Tripartite instruit dans une correspondance le ministre de la Fonction publique relative au dégel des effets financiers des avancements, de saisir tous départements ministériels à l’effet de transmettre par le truchement de leurs directions de ressources humaines, les derniers actes d’avancement et reclassement au ministère des finances et du budget pour vérification et prise en compte immédiate. Et, c’est en application des dispositions du protocole d’accord du 09 janvier 2020 entre le gouvernement et les organisations syndicales.

MEDIAS : La carte de presse délivrée à une première vague de 57 journalistes

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Cinquante-sept journalistes tchadiens ont reçu, ce vendredi 2 octobre 2020, au cours d’une cérémonie, leur carte presse délivrée par la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel (HAMA). Sur 65 dossiers enregistrés, la Commission Nationale de la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel (CNCIJP), a validé les 57 validés et rejeté les 8 autres.


A en croire les membres de la commission, les huit dossiers ont été rejetés pour divers motifs sans donner des précisions exactes. Dans tous les cas, avec la nouvelle carte d’identité du journaliste professionnel, un numéro matricule est attribué définitivement à chaque intéressé. La commission exige aux journalistes étrangers résidant au Tchad de faire leur demande pour avoir la carte accompagner avec la carte de séjour condition sine quoi non pour l’obtention de cette carte.


Le président de la CNCIJP, M. Abdéramane Barka rappelle que le dépôt de dossier a été enclenché depuis le 15 juillet 2020 pour retenir les personnes éligibles et prorogé jusqu’au 09 septembre dernier afin de permettre aux postulants de remplacer ou d’améliorer leur document. C’est ce qui dit-t-il nous a permis de faire un premier travail afin de valider les 57 dossiers. Ceux dont les dossiers sont rejetés pourront postuler à nouveau en complétant leurs pièces à fournir.
« La commission s’est appuyé sur les textes et les lois pour faire son travail », a souligné, M. Abdéramane Barka, rassurant que, les membres de la commission ont travaillé dans le dynamisme et la patience pour aboutir à un travail propre. De ce fait, M. Barka, invite les journalistes à s’approprier les textes régissant leur profession avant de faire la demande pour l’obtention de la carte. Cela, dit-il, leur évitera le rejet de leur dossier.


Le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel, Dieudonné Djonabaye, tout en rappelant aux journalistes que la carte d’identité professionnelle est différente de la carte d’accès que délivre les organes de presse à leurs employés, déclare que, « la qualité de journaliste professionnel est attestée par la carte d’identité du journaliste professionnel délivrée par la HAMA ».

Tchad : Le SYNECS proteste contre le PCA de l’université Roi Fayçal

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Le président du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (Synecs), Dr. Guirayo Jérémie dans un communique de presse signé ce jeudi 1er octobre 2020, demande à ses militants d’observer une journée de grève le lundi 12 octobre 2020 sur l’ensemble du territoire national en guise de protestation contre « les perturbations de tout genre orchestrées par le président du conseil d’administration de l’Université Roi Fayçal, Dr. Hissein Massar Hissein.


Selon plusieurs sources, Massar Hissein, en tant que PCA s’est installé au sein de l’Université dans un bureau bien équipé, bien espacié que celui du premier responsable de l’Université Roi fayçal et tient régulièrement des réunions dans un autre cadre qu’universitaire. « Massar doit présider seulement deux conseils d’administration de l’Université. Alors il est constamment présent au sein de l’institution qui entrave énormément au bon fonctionnement de l’Université » confie, un responsable syndical.
Notre source poursuit que Dr. Hissein Massar Hissein a mis en place un nouveau syndicat dont les membres ont été installés avec un local au sein de l’Université afin de concurrencer le SYNECS.


Le président du Synecs rappelle que l’Université Roi Fayçal fonctionne dans un climat apaisé, mais considère le comportement de Massar de perturbations dit-il qui relèvent d’un siècle n’honorent pas le système d’enseignement supérieur qui est sur la voie de l’excellence et de la qualité. Dr. Guirayo Jérémie qualifie Dr. Hissein Massar Hissein d’un usurpateur du titre de doctorat alors qu’il n’est pas un enseignant-chercheur. « Sa présence viole le code d’éthique et déontologie de l’enseignement supérieur », souligne-t-il. Il demande par ailleurs, au ministre de tutelle de prendre toutes les dispositions afin de mettre fin à ses agissements qui ternissement l’image du système éducatif tant au plan national et international.
Dr. Guirayo Jérémie prend à témoin le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno sur le danger qui plane sur l’université Roi Fayçal et de l’enseignement supérieur du Tchad en général.

SANTE : Octobre rose sous le signe « de l’allaitement maternel exclusif et cancer »

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Les activités relatives à la célébration du mois d’octobre Rose dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein, sont lancées, ce jeudi 1er octobre 2020, à N’Djaména, sous le thème « Allaitement exclusif maternel et Cancer ».


Le président de la Ligue Tchadienne contre le Cancer, Dr. Manikassé Palouma, qui a lancé les activités par un point de presse en partenariat avec le ministre de la Santé publique, a déclaré, que, le cancer du sein représente 16% du cancer féminin selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) avec un taux de mortalité de 25% soit une femme meurt du cancer tous les 53 minutes et une femme sur 8 est atteint du cancer du sein.


Tout en justifiant que le thème « Allaitement maternel exclusif et Cancer » à double intérêts celui de prévenir le cancer du sein d’une part et d’autre part d’assurer la croissance de l’enfant, Dr. Manikassé Palouma interpelle les femmes sur la vertu réelle de l’allaitement maternel exclusif.
« L’allaitement maternel pendant au moins un an est un préalable pour avoir un effet escompté. Toutefois, l’adjonction du complément alimentaire à partir de 6 mois ne proscrit en rien la continuité de l’allaitement maternel exclusif qui met les organes reproducteurs féminin en repos et diminue le temps de l’exposition aux aléas hormonaux et réduire le risque du cancer du sein », rappelle-t-il.


D’après docteur Manikassé, l’auto palpation du sein à la recherche d’une masse doit être un réflexe quotidien pour la femme et ces gestes s’inscrit dans les grandes lignes de dépistages précoces du cancer pour une meilleure prise en charge du cancer.