Les candidats au baccalauréat tchadien session d’août entament la composition des épreuves ce lundi. A la veille du lancement officiel, les présidents de centres ont tenu, ce dimanche 16 août 2020, des réunions avec le personnel enseignant devant les accompagner.
Au menu de ces rencontres, les dernières consignes, tant envers les surveillants, les membres du secrétariat, de la coordination et surtout vis-à-vis des candidats.
La pandémie de Covid-19 a bousculé le traditionnel calendrier adopté depuis quelques années où les candidats ne composent qu’une seule épreuve par jour. Cette année, les candidats devraient alterner, et composer deux matières par jour. Du coup, les surveillants et autres membres du centre devraient travailler aussi toute la journée.
« Nous avons échangé sur les conditions qui devraient nous permettre de travailler pendant les six jours de l’examen. Chacun doit jouer son rôle dans le respect du règlement qui régit le baccalauréat. Du secrétariat, à la coordination jusqu’aux surveillants, tout le monde doit respecter ses tâches », confie un président de centre de la capitale.
Les surveillants ont été invités à faire l’appel nominatif des candidats, vérifie la carte biométrique si elle appartient réellement à l’intéressé, s’assurer que les candidats écrivent normalement leur nom mentionné sur la carte biométrique, leur numéro de table, ne pas mettre la pression sur les candidats pour les perturber, entre autres consignes données par les différents présidents de centres.
Un autre président de centre insiste sur le fait que le surveillant ne doit pas être en état débriété, ne pas fumer devant la salle de composition, ne pas communiquer avec un candidat en se courbant près de lui sur sa table de composition, ne doit garder aucune copie du sujet, ni de la feuille de composition. « Les surveillants et les autres membres ont une grande responsabilité dans la réussite du déroulement de l’examen », estime un président de centre.
Pour ce président, la composition par alternance rend le travail fluide. Par exemple, dit-il, dans un centre, on trouve parfois des candidats de deux séries seulement, comme A4 et D arabe. Dans ce cas, précise-t-il, le centre n’a que deux sortes de sujets, ceux de la A4 et DA. « On na pas besoin de trop fouiner par ci, par là. La répartition des candidats est aussi facilitée. Bien que la composition se fasse par alternance, le travail s’enchaine d’une manière un peu rapide », se félicite ce président de centre, regrettant, tout de même que cette situation est due à la pandémie de coronavirus.
Autre consigne, le respect strict des mesures barrières, surtout, le port obligatoire de masque. Organisateurs comme candidats doivent porter leur masque, ont insisté, les présidents de centre.
Dans l’ensemble, tout est fin prêt, apprend-t-on du côté des organisateurs. Si les surveillants et autres membres de chaque centre d’examen sont rappelés sur leur devoir respectif, l’autre maillon de la chaine, ce sont les agents de sécurité. Policiers, gendarmes, agents de renseignements, qui, parfois, au lieu d’assurer la sécurité devant et autour du centre, singèrent de plus près, viennent vers les salles de composition, en ayant un il sur les candidats et le personnel enseignant.