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EDUCATION : Les défis de la rentrée scolaire 2020-2021

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Le chronogramme scolaire prévoit la rentrée scolaire 2020-2021 pour le 1er octobre prochain comme d’habitude. Mais, la reprise normale pour les passages en classe supérieur devrait être au début novembre parce qu’il faut un mois de cours pour finaliser la précédente année scolaire.

Les défis s’annoncent déjà énormes.
Dans son arrêté pour la nouvelle année scolaire, le ministère de l’Education nationale et de la promotion civique a clairement laissé dit aux responsables des établissements de faire passer tous les élèves en classe supérieure. Premier problème. On ne tient plus compte de niveau des élèves, mais juste dune simulation à cause de la pandémie de la Covid-19. Après un mois de révision et rattrapage, les élèves doivent entamer une nouvelle année, tous en classe supérieure. Sauf si certains parents estiment que le niveau de leurs enfants ne leur permet pas de passer et qu’ils devraient reprendre leur classe.

Beaucoup des proviseurs, directeurs de collèges et écoles primaires, vont « jongler » pour retravailler les bulletins et carnets de note en vue de faire passer les enfants. Par ailleurs, la pandémie du coronavirus est toujours présente au pays. Lors de la reprise des cours pour les élèves de classes d’examen (terminale et troisième), des dispositifs de lavage de mains ont été mis dans les écoles et des masques distribués aux élèves ainsi quaux enseignants. Le nombre d’élèves par classe a été fortement réduit pour respecter la distanciation sociale. Mais, avec la reprise de tous les élèves, les mesures barrières pourront-elles être appliquées ?
Si l’Etat veut faire respecter les mesures barrières, des investissements sont à prévoir. Mais, là aussi, il est pratiquement impossible de faire éclater les élèves par salle de classe. Il y aura manque des salles, des tables-bancs et des enseignants. Faudrait-il faire des tests Covid-19 à tous les acteurs impliqués dans le système éducatif ? Une telle option, même si elle peut se présenter comme une décision extrême, elle permettrait de contrôler la maladie. Au cas contraire, faire respecter strictement les mesures barrières par tous les acteurs, personnel administratif, enseignants et élèves. Chacun doit s’assumer afin d’éviter une contamination dans les établissements scolaires.
L’autre défi, c’est les conséquences de la saison des pluies. Beaucoup décoles sont dans l’eau. Les cours inondées, les herbes occupent toute l’enceinte. Dans certains cas, des sinistrés des inondations ont pris d’assaut les établissements scolaires pour s’abriter. D’aucuns auraient même utilisé des tables-bancs comme bois de chauffe. Très grave. Les autorités devraient, absolument, trouver des abris à ces personnes afin de permettre aux enfants d’intégrer leurs salles de classe.
Entre temps, les inscriptions et réinscriptions, sont les plus timides de toutes les années scolaires. La rentrée administrative qui se faisait en grande pompe est passée presque sous silence. Le ministre de l’Education a jugé bon d’aller lancer la rentrée administrative à Amdjarass, dont, loin des médias qui devraient véhiculer l’information. Les privés sont beaucoup actifs. Dans certaines écoles publiques, même les emplois du temps ne sont pas encore établis. Quelques proviseurs sont occupés encore dans les activités du baccalauréat.
Que sortira, pour sa part, le Syndicat des Enseignants du Tchad ? La cellule de N’Djaména qui grogne en menaçant de boycotter la rentrée si certaines de ses conditions ne sont pas satisfaites, notamment, le paiement de frais de transport (13è mois), la régularisation des enseignants dont le salaire est coupé depuis plusieurs mois, entre autres.
A environ une semaine de la fin du mois de septembre, les préparatifs sont encore timides. Peut être la fin de la saison des pluies pourrait accélérer les choses pour permettre aux élèves et enfants de retrouver le chemin des classes.

Coupures de courant : Il y a « urgence de rétablir l’électricité »

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La ministre de l’Energie, Ramatou Mahamat Houtoin promet ce dimanche 20 septembre 2020 dans un point de presse de remédier aux délestages intempestifs de ces dernier jours dans la ville de N’Djaména et les autres provinces du pays.
Pour elle les délestages accrus de l’énregie électrique sont dûs est à des problèmes technique et commercial ainsi l’accroissement sans cesse des nouvelles demandent d’abonnement et la capacité initiale de la société nationale d’électricité qui ne couvre pas totalement le besoin de ses abonnés.  » Le secteur a subi des perturbations techniques avec des actes de vandalisme sur le réseau électrique de la ligne de Djarmaya et la maintenance des groupes électrogénes de la SNE » avance, la ministre de l’Energie.
Selon elle suite à des instructions données par les hautes autorités des solutions sont en train d’être prises pour combler le gap.

 » Le Maréchal a mis des moyens colossaux à travers le comité d’organisation stratégique pour la résolution de cette crise énergetique dans le cadre du plan d’urgence d’accès à l’énergie »informe, Mme. Ramatou Mahamat Houtoin. Elle rassure que les abonnés de la SNE de la détermination du gouvernement de résoudre dans le meilleur délai cette crise de l’énergie.
Après une réunion de crise entre les responsables de la SNE et du ministère en charge de l’énergie, la ministre souligne que des décisions ont été prises entre autres, la mise en place d’un comité adhoc composé des ingénieurs et techniciens de son département, de la SNE et des associations de droit de consommateurs à l’effet d’appuyer les équipes de la SNE pour assurer un suivi sur le terrain du délestage en vue de rendre équitable la distribution de l’énergie électrique tout en priorisant l’aspect santé et sécurité. Notamment, dans les hôpitaux, les centres de santé, les casernes militaires et les grandes institutions.
D’après elle les discussions vont reprendre avec les partenaires qui accompagnet la SNE dans la production afin d’augmenter en toute urgence la capacité de production et d’acceler la maintenance des ouvrages de productions pour accroitre l’énergie dans un meilleur délai.

Société : La CASAC lance une campagne « conscience citoyenne »

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La Coalition des Associations de la Société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC) a lancé officiellement ce dimanche 20 septembre 2020, à Linia une opération dénommée « Conscience Citoyenne ».

Cette opération qui durera un mois touchera plusieurs provinces du pays. Par des sages-conseils qui seront prodigués pour favoriser davantage le brassage intercommunautaire et encourager les citoyens dignes entre le fils du Tchad.

Selon le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seïd cette opération qui se veut citoyenne a pour objectif de recenser les doléances des citoyens et citoyennes face au contexte de l’heure et vise également à vulgariser les préceptes nobles du vivre ensemble.
« Les Tchadiens de tous les bords confondus doivent prioriser les valeurs cardinales de la vie en société et éviter de céder aux chausses trappes ourdies par les pourfendeurs de la haine et de la division entre les citoyens »ajoute-t-il. Mahamoud de poursuivre qu’il y va de l’intérêt de tous disais-je.

« Nous allons également mettre un accent particulier sur l’unité nationale qui doit être consolidé de plus belle ». a déclaré, Mahamoud Ali Seïd.

A la fin de cette opération, le président de la CASAC informe qu’ils remettrons officiellement un cahier des doléances citoyennes à qui de droit, pour que d’autres actions publiques nouvelles, en phases avec les desideratas des uns et des autres soient prises.

Covid-19 : Le Tchad capable de réaliser 900 tests par jour

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Le ministre de la Santé Publique et de Solidarité Nationale, Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul a déclaré lors de son interpellation sur la Covid19 dans le cadre de l’État d’urgence sanitaire par l’assemblée nationale que le Tchad est capable de réaliser 900 tests par jour et de 22.752 tests ont été réalisés sur l’ensemble du territoire.


Selon lui, la capacité d’investigation qui a été limitée par l’utilisation d’un seul laboratoire installé à N’Djaména, est augmentée en décentralisant les opérations dans neuf provinces du pays (Sarh, Doba, Moundou, Pala, Bongor, Bol, Mao, Mongo et Abéché).
 » Dans la capitale , à part le laboratoire mobile, nous avons rendu opérationnel le laboratoire de la garnison (HMI), de l’HGRN et du Programme National de lutte contre la tuberculose (PNT) » a expliqué le Ministre de la santé.
Abdoulaye Sabre Fadoul entend poursuivre à travers les possibilités offertes par la lutte contre la Covid19 a travaillé sans relâche avec les autres départements, savoir les ministères de l’enseignement supérieur, de l’élevage, de l’environnement pour mutualiser les forces afin de bâtir une capacité de lutte contre la maladie au Tchad.
Tout en exhortant la population d’être toujours vigilante et à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement et Il a remercié tous les acteurs impliqués dans la lutte contre cette terrible pandémie.
Dr. Abdoulaye Sabre d’ ajouter que son département a mobilisé une équipe multidisciplinaire pour élaborer des documents relatifs à la création et au fonctionnement d’un service d’aide médicale d’urgence au Tchad (SAMU).
La formation continue du personnel, la dotation des hôpitaux des districts par des équipements appropriés sont aussi à l’affiche pour améliorer la couverture sanitaire au Tchad a précisé Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.
La situation épidémiologique à coronavirus au Tchad en date du 18 septembre 2020, est de 1147 cas sont confirmés dans 16 provinces avec 966 guéris et 100 malades sous traitement 82 cas décès.

Football : Appel à candidature pour les élections au bureau de la FTFA

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Le président de la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA), M. Moctar Mahamoud Hamid, dans un communiqué officiel, lance un avis d’appel à candidature des membres du Comité Exécutif de la FTFA dont l’Assemblée Générale élective est prévue en décembre 2020.
A cet effet, selon le communiqué, la candidature est adressée pour les deux sexes remplissant les conditions décrites dans les articles 36, 37des statuts d’application et l’article 11 du code électoral.
Le communiqué précise que conformément aux règlements des statuts d’application de la FTFA, et du code électoral, l’élection des membres du Comité Exécutif de la Fédération Tchadienne de Football Association qui se tiendra du 12 décembre 2020, se fera sur la base d’un scrutin de liste.
Ainsi, le communiqué officiel mentionne que, chaque liste doit comporter vingt (20) membres à savoir un président, un 1er vice-président, un 2ème vice-président, un 3ème vice-président et seize membres.
En outre, le président de la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA), a souligné également que le candidat de chaque liste au comité exécutif de la FTFA doit remplir un certain nombre des conditions.
En effet, le candidat doit avoir la nationalité tchadienne. Etre âgé(e) de (30) ans au moins et 70 ans au plus. Etre soutenu par au moins cinq(5) ligues provinciales affiliées à la FTFA (lettre de parrainage). Etre obligatoirement membre de l’Exécutif depuis au moins les (3) dernières années d’une association membre régulièrement constituée ou régulièrement affiliée à la FTFA ou avoir été membre du Comité pour un mandat entier et adresser une demande manuscrite accompagnée de pièces suivantes (un extrait d’acte de naissance ou toute autre pièce tenant lieu pour tous les membres, un certificat de nationalité pour tous les membres, un extrait de casier judiciaire datant au moins de 3 mois pour tous les membres ainsi qu’un programme d’action).
Par ailleurs, le communiqué fait mention que, chaque membre ne peut parrainer qu’un seul candidat au poste de Président.
En fin, le communiqué officiel informe que les dossiers de candidatures doivent parvenir au secrétariat général de la FTFA au plus tard le 28 octobre 2020. Passé ce délai, aucun dossier ne sera accepté conclu le communiqué.

Incident au palais de justice : La colère des magistrats tchadiens

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Les magistrats tchadiens (regroupés dans deux syndicats différents) ont déploré à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire tenue ce vendredi 18 septembre 2020 au palais de justice de N’Djaména « la défaillance totale du chef département de la justice en termes de bon fonctionnement de l’appareil judicaire ».


Pour le président du Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT), M. Moussa Wade Djibrine qui a qualifié l’attaque de ce jeudi 17 septembre 2020 au palais de justice ayant occasionné la libération du colonel Abdoulaye à l’origine des troubles au marché de Champ de fil de N’Djaména comme atteinte contre l’autorité de l’Etat bafouée par des individus.
Selon lui, ces personnes qui ont attaqué le palais de justice, est une attaque directe contre le chef de l’Etat président du Conseil Suprême de la Magistrature. M. Moussa Wade Djibrine poursuit que le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno a toujours décrié l’impunité en matière de meurtre « même s’il y a un règlement à l’amiable l’aspect pénal demeure et les auteurs doivent être poursuivis et condamnés conformément à la loi de la République ».
« Une institution comme la justice, on vient et on attaque les magistrats à l’audience. Car elle incarne même l’image du chef de l’Etat », déclare-t-il.
Les magistrats membre du Syndicat des Magistrats du Tchad ont demandé l’intervention du Chef de l’Etat pour assurer la sécurité des magistrats. « Par le passé nous avons décrié la libération illégale, les ingérences et les arrestations arbitraires. Car nous avons dénoncé ces cas et hier jeudi 17 un groupe de personnes a extirpé un condamné nous avons jugé que ces comportements qui sapent l’indépendance même du pouvoir judicaire », a martelé, M. Moussa Wade Djibrine. Le magistrat d’ajouter que, pour ces comportements cessent, le président du SMT demande l’intervention personnelle du chef de l’Etat pour que ces pratiquent cessent définitivement.
A cet effet, les magistrats ont décidé à l’unanimité d’un arrêt du travail pour une durée d’une semaine à partir de ce lundi 21 septembre 2020 sur l’ensemble du territoire. Ils exigent aussi le renforcement de l’équipe sécuritaire et leur dotation en arme est munition dans les toutes entités juridictionnelles du pays. Ainsi que, la poursuite des auteurs d’outrages, des menaces à l’encontre des magistrats et le manque d’accord du chef de département pour le redressement de l’appareil judicaire.

ÉDUCATION : Les enseignants en service dans d’autres ministères seront rappelés

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A l’issue de la réunion de la Cellule technique d’appui pour l’intégration de 20 000 jeunes à la fonction publique tenue ce jeudi 17 septembre 2020 à la présidence de la République dirigée par le ministre d’Etat, secrétaire général de la République dans le souci de satisfaire les besoins du ministère de l’éducation, demande la réaffectation de tous les enseignants en fonction dans d’autres départements afin de couvrir les besoins de leur ministère d’origine.


Il est prévu aussi le reversement de plus de 1400 des enseignants scientifiques contractuels dans les fichiers de la solde au compte à l’Education nationale.


A cette réaffectation s’ajoute le déploiement des nouvelles recrues qui doit être immédiat d’après le Ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet. De même, il sollicite à ce que le Ministère de la Fonction publique transmette systématiquement tous les dossiers des détenteurs des faux diplômes au Secrétariat général du Gouvernement afin que des poursuites judiciaires soient engagées à l’encontre des présumés détenteurs. A cet égard, l’ONECS est sollicité à délocaliser ses services au Ministère de la Fonction publique pour plus de dextérité dans la vérification des diplômes.

Tchad: 5 000 intégrations sont attendues d’ici fin septembre

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Les membres de la Commission spéciale chargée du recrutement de 20 000 jeunes diplômés à la fonction publique se sont réunis ce matin, au Palais présidentiel sous la conduite du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, par ailleurs président de ladite commission, M. Kalzeubé Payimi Deubet.

La rencontre a procédé à une évaluation de l’état d’avancement des travaux et les difficultés rencontrées par la Cellule technique d’appui.

Le temps était un défi majeur auquel est confrontée dès le départ la Commission spéciale chargée du recrutement de 20 000 jeunes diplômés à la fonction publique. Cet impératif est revenu sur la table ce jeudi. Lors de cette rencontre, le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet et les autres membres de la commission ont procédé à une évaluation du travail effectué. 200 diplomés sont déjà recrutés par Arrêtés. Ce sont des instituteurs bacheliers et instituteurs adjoints des promotions de 2003 à 2009 lauréats des écoles publiques, fait savoir le Ministre de la Fonction publique, de l’Emploi et du Dialogue social, M. Ali Mbodou Mboudoumi. Le rythme du travail est lent concède-t-il. Mais cela se justifie selon lui par l’impérieuse précaution de vérification des diplômes et le manque de moyens de la Cellule technique d’appui.

La délicatesse de la tâche est reconnue par tous les membres de la commission dont chacun est allé de son idée pour accélérer le processus d’intégration. Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet a annoncé que les moyens seront débloqués d’ici le début de la prochaine semaine pour la Cellule technique d’appui. Si pour lui, le mot d’ordre ancienneté des dossiers demeure, le respect des textes régissant l’intégration à la fonction publique doit être appliqué excluant de facto les candidats atteints par la limite d’âge. Jeunesse, mais aussi mérite et profil sont entre-autres critères à considérer en fonction des besoins des Ministères. Un cap de 5 000 intégrations est fixé par le Ministre d’Etat d’ici fin septembre, prenant en compte le recrutement des enseignants scientifiques à l’Education nationale et l’intégration systématique des lauréats de l’Ecole d’agriculture de Bâ-Illi au Ministère de l’Agriculture.

C’est conformément au quota fixé préalablement aussi que le Ministre de l’Elevage verra ses besoins satisfaits. C’est dans le souci de satisfaire les besoins du Ministère de l’Education nationale qu’il a été préconisé la réaffectation de tous les enseignants en fonction dans d’autres départements afin de couvrir les besoins de leur ministère d’origine. A cette réaffectation s’ajoute le déploiement des nouvelles recrues qui doit être immédiat d’après le Ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet. De même, il a demandé à ce que le Ministère de la Fonction publique transmette systématiquement tous les dossiers des détenteurs des faux diplômes au Secrétariat général du Gouvernement afin que des poursuites judiciaires soient engagées à l’encontre des présumés détenteurs. A cet égard, l’ONECS est sollicité à délocaliser ses services au Ministères de la Fonction publique pour plus de dextérité dans la vérification des diplômes.
Par: DGCOM

Conduit au palais de justice : le colonel Abdoulaye s’évade

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Le colonel Abdoulaye à l’origine de l’incident du marché de champs de fil de N’Djaména traduit à la justice, s’est évadé, ce jeudi 17 septembre 2020, au palais de justice de N’Djaména après avoir été condamné à 5 ans de prison ferme et 200 000 francs Cfa d’amende.

Son évasion au sein même du palais aux environs de 9 heures 15 minutes en plein salle d’audience a été spectaculaire pour les autres usagers de la justice. C’est un film qui s’est déroulé au sein du palais de justice.
Un groupe des personnes dont 9 femmes et 11 hommes muni d’armes à feu se sont introduit juste après le verdict pour tirer de coups de feu en l’air créant ainsi la panique générale au sein du palais de justice avant d’embarquer dans une voiture de marque Toyota gris le colonel. Le colonel Abdoulaye a été escorté par des femmes jusqu’à la voiture et disparaitre avec eux.
« Comment des femmes peuvent venir libérer un prisonnier en pleine salle d’audience au vu et au su des gendarmes », s’interroge-t-il. Les gendarmes ayant assuré son transport depuis la maison d’arrêt sont mis aux arrêts. Une réunion regroupant l’ensemble des responsables de la sécurité intérieure et de la justice se tenu chez le procureur de la République. La situation reste très confuse, tantôt, l’on apprend que deux parents du colonel sont arrêtés et conduit par des militaires dans une prison. Les sept jeunes ayant été arrêtés avoir tenté de lyncher le colonel au quartier Champ de fil, trois d’entre eux sont déclarés non coupables et les quatre condamnés à six mois de prison ferme et deux millions d’amende.

EDUCATION : Le député Ousman Chérif sollicite le réajustement du calendrier scolaire

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Le député Ousman Chérif Khamdjan du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD) de la commune du 2ème arrondissement, par ailleurs, vice-président du Groupe Parlementaire les Démocrates (GPD) a fait un point de presse relatif à la rentrée scolaire 2020-2021, ce mercredi, 16 septembre 2020, à son domicile sis au quartier Arbout-Soulback.


M. Ousman Cherif Khamdjan rappelle que le ministère de l’éducation nationale a signé un arrêté relatif au calendrier scolaire au titre de l’année scolaire 2020-2021, et même fixant la rentrée administrative pour le 15 septembre 2020 et la rentrée des classes pour le 1er octobre 2020. D’après lui, cette décision est hâtive, car elle ne prend pas en compte tous les facteurs qui influent sur la rentrée scolaire. En effet, Ousman Cherif Khamdjan a expliqué que d’après la météo nationale, le Front Intertropical (FIT) se situe toujours au Nord entre le 15ème et le 16ème. Ce qui veut dire que de fortes pluies sont encore attendues. Par ailleurs, constate-t-il, de nombreuses écoles sont occupées par les sinistrés et les cours des établissements sont toujours inondées. Pire, par endroits, les personnes vulnérables accueillies dans ces écoles, utilisent les bancs et tables de classes comme de bois de chauffe.
Le député Ousman Cherif Khamdjan propose un ajustement du calendrier scolaire au Tchad. D’après lui, le calendrier ne prend pas en compte la situation de souffrance des élèves et des enseignants durant la période de canicule et ses conséquences des épidémies telles que la méningite ou la rougeole. C’est pourquoi, il propose que ce moment de chaleur soit retenu pour les vacances. Ensuite, le député Ouman Chérif Khamdjan a déploré que le principe de la gratuité de l’enseignement public édicté par la Constitution et réaffirmé par la loi d’orientation du système éducatif tchadien, fasse l’objet d’interprétations diverses et erronées. En effet, selon lui, l’article 9 de la loi numéro 16/PR/2006 du 13 mars 2006, portant orientation du système éducatif tchadien dispose que l’enseignement public est gratuit. Les prestations fournies en la matière sont essentiellement financées sur les ressources publiques allouées par l’Etat ou les autres collectivités décentralisées.
MSK. Lawandji