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Tchad : Des hauts et des bas de 60 ans d’indépendance

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Le Tchad comme les autres colonies françaises d’Afrique noire, a accédé à l’indépendance en 1960. Soixante années se sont écoulées depuis l’accession à la souveraineté internationale. NDJAMENA ACTU vous retrace quelques faits marquant ce parcours.

L’ancienne colonie française, le Tchad a accédé à l’indépendance dans le cadre dun processus tracé par la Métropole pour les territoires de l’AEF (Afrique équatoriale française) et l’AOF (Afrique occidentale française). De la participation à la seconde guerre mondiale, à la conférence de Brazzaville, puis de la création de l’Union française, de l’adoption de la Loi cadre Gaston Defferre et de la Communauté française, le Tchad a été inclus dans toutes ces étapes. C’est une décolonisation pacifique qua connue le pays. Ainsi, le 11 août 1960, Ngarta Tombalbaye, alors premier ministre, proclama l’indépendance en présence de l’émissaire du président français Charles de Gaulle.

Ngarta Tombalbaye, de son poste de premier ministre devient ainsi le premier président du Tchad indépendant. La jeune nation tchadienne qui a connu de nombreux partis politiques se verra supprimer le multipartisme à partir de janvier 1962. C’est le début d’une instabilité politique. En 1963, la capitale Fort Lamy connaitra sa première émeute. Plusieurs chefs de partis politiques et d’autres furent arrêtés.

En 1965, éclate une jacquerie paysanne à Mangalmé. C’est la première émeute populaire dont plusieurs centaines de paysans Moubi attaquent une délégation ministérielle, tuant des personnalités politiques. Une année plus tard, est né le premier mouvement rebelle, le Front de libération nationale du Tchad (FROLINAT), le 22 juin 1966.
Le Frolinat sera à l’origine de nombreux mouvements rebelles de l’Est et du Nord du Tchad, comme les FAN, les FAT, le CDR, les FAO, entre autres, dirigés tous des originaires du nord, du centre ou de l’Est du Tchad contre les régimes successifs de N’Djaména.
Face à ces groupes armés hostiles à son régime, le président Ngarta fait appel à la France. Ainsi, en avril 1969 a lieu la première intervention militaire française au Tchad. En réponse à l’appel du président Ngarta Tombalbaye, conformément aux accords de défense qui lient la France et le Tchad, le général de Gaulle accepte denvoyer ce quon appelle la Mission de Réforme Administrative (MRA).
En 1973, le président Ngarta dissout le PPT/RDA et crée le Mouvement National pour la Révolution Culturelle et Sociale. C’est le début d’une nouvelle vision, une nouvelle politique basée sur l’authenticité culturelle. Avant de lancer ce mouvement culturel et social, le président Ngarta fait arrêter le général Félix Malloum, le 24 juin 1973, quil accuse de complot contre les institutions de l’Etat. Dans cette lancée que, certaines villes dont Fort Archambault et la capitale Fort Lamy, deviennent, respectivement, Sarh et N’Djaména.
Entre temps, les rebelles continuent d’occuper du terrain au Nord et à l’Est. Un groupe rebelle prend en otage des ressortissants européens dont la célèbre Mme Claustre.

Malgré la présence des mouvements rebelles, le coup de grâce du régime Ngarta sera donné par des militaires au sein même de son armée. C’est le coup d’état du 13 avril 1975. Ngarta ne sen sort pas. Il est tué par les militaires qui mettent en place le Conseil Supérieur Militaire (CSM). Le général Félix Malloum sera libéré et porté à la tête du CSM dont président de la République. Le changement dans la continuité. Les partis politiques sont toujours interdits et les groupes rebelles font toujours rage. Vers fin 1970, le président Malloum signe un accord de partage de pouvoir avec l’un des chefs rebelles, en l’occurrence Hissein Habré, qui rentre à N’Djaména et devient premier ministre.

Mais la cohabitation entre les deux têtes de l’exécutif ne durera pas. En 1979 éclate des émeutes dans la capitale. Les événements de février 1979 et la bataille de N’Djaména, de mars 1980 qui durera neuf mois. Félix Malloum quitte le pouvoir et reste en exil au Nigéria après plusieurs conférences dites de Kano.
Des gouvernements d’union nationale (GUNT) ont été, successivement, dirigés par Lol Mahamat Choua et Goukouni Weddeye avant d’être renversé le 7 juin 1982 par Hissein Habré qui maintient le parti unique, et une dictature implacable.

En 1989, sortiront du régime de Habré, un groupe d’officiers et autres personnalités, en rébellion sous lauspice de l’Action du 1er avril. Ce groupe rejoindra d’autres tchadiens déjà dans la lutte pour former à Bamina, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) qui renversera le régime Habré le 1er décembre 1990. Cette fois-ci, le nouvel homme fort de N’Djaména, contrairement à ses prédécesseurs, annonça la démocratie avec le fameux discours de « ni or, ni argent mais la liberté.
La libération de la parole a permis la naissance de partis politiques, aujourd’hui, plus de 200 qui occupent la scène politique, des associations de la société civile, de défense des droits de l’homme, des jeunes et autres secteurs de développement. Même si le Tchad a toujours un mauvais classement dans les indices de développement, il faut noter une réelle avancée par rapport aux années précédentes. Grâce à l’exploitation du pétrole dans les années 2000, puis d’autres champs, beaucoup des secteurs, comme l’Education et la Santé ont bénéficié d’investissements.
Soixante années d’indépendance, c’est beaucoup, mais encore peu pour arriver à l’émergence, lorsqu’on sait que les Tchadiens ont passé leur temps à faire la guerre. Le régime MPS qui a plutôt instauré la démocratie a fait face à de multiples rebellions. Il faut encore beaucoup d’efforts, de la bonne gouvernance, une vraie vision, pour sortir le pays du sous-développement

Tchad : lancement des travaux de l’atelier de diagnostic du système de santé

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Le Secrétaire d’Etat à la Santé Publique et à la Solidarité Nationalité, Dr Djiddi Ali Sougoudi a lancé ce 10 août 2020 à l’hôtel Ledger Plazza les travaux de l’atelier de diagnostic du système de santé et de solidarité nationale.

Pendant deux semaines, neuf (9) comités thématiques vont se pencher sur les maux qui minent le secteur de la santé et de la solidarité nationale au Tchad.

Chaque comité selon ses prérogatives est chargé d’exploiter les Documents stratégiques et textes disponibles, de recenser tous les facteurs de contre-performance et les dysfonctionnements du système de santé, de placer l’intérêt du patient au centre de la réflexion et de la recherche des solutions, de dresser une liste des principaux maux qui gangrènent le secteur de la santé et de la solidarité, identifier et recommander les actions susceptibles d’améliorer la performance et la qualité des services des structures de santé et sociales au niveau central et déconcentré et enfin proposer toutes solutions innovantes et pertinentes allant dans le sens de l’intérêt général .

Les 9 comités thématiques planchent sur la gouvernance et le leadership, les ressources humaines de la santé, les médicaments et autres produits de santé, les infrastructures et équipements, la gestion des ressources financières, l’information sanitaire et la recherche, la qualité des services des soins de santé, la couverture de la santé universelle et sur la solidarité nationale.

Le président du comité d’organisation par ailleurs Directeur Général du Ministère Dr Ismaël Barh Bachar a rappelé que ces assises sont organisées suite aux instructions du Maréchal du Tchad, le Président de la République Idriss Deby Itno qui militent pour un système de santé performant, efficace pour répondre aux aspirations des populations. Il a aussi salué la disponibilité de tous pour la réussite des travaux.

Le représentant de l’OMS Diallo Mouktar a reconnu l’importance de cette grande rencontre qui, dit-il permettra d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur de la santé. Il a également souligné la nécessité des échanges dans le but de renforcer le système sanitaire pour plus de cohérence et d’efficacité. Investir dans la santé c’est investir dans le développement, a fait remarquer Diallo Mouktar.

Le Secrétaire d’Etat à la santé et à la solidarité Dr Djiddi Ali Sougoudi a fait observer que la tenue de cet atelier est d’une importance capitale pour la recherche des solutions aux maux qui minent le système de santé dans le pays. Il a ensuite ajouté que les plus hautes autorités du pays mettent toujours des moyens colossaux au profit du bien être sanitaire des tchadiens.

Le Secrétaire d’Etat à la santé et à la solidarité a exhorté les participants qui sont des anciens ministres de la santé, des conseillers, des personnalités ressources et autres représentants des couches socio professionnelles à mener une réflexion profonde pour aboutir à des conclusions pertinentes en vue d’améliorer le système de santé et répondre à la vision du Gouvernement, celle d’assurer la santé à tous les citoyens.

MSPSN

Maréchalat de Déby : Le député Ousman Chérif retrace les batailles livrées par le MPS

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Le député Ousman Cherif khamdjan du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD), vice-président du groupe parlementaire les démocrates, par un point de presse ce lundi 10 août 2020 a retracé les différentes batailles livrées par le Mouvement Patriotique du Salut (MPS). C’était pour participer au débat sur le maréchalat du président Déby.

La 1ere bataille était à Bitkine le 01 avril 1989 à 16 H à l’entrée Ouest de la ville

La 2eme et 3eme batailles ont eu lieu respectivement à Katalok 64 km de Mongo et Aboudeiya, le 02 avril 1989.

La 4eme bataille à Mangalmé le 03 avril 1989. Ils étaient passés par Amdam.


La 5eme bataille à Khordjoundi.


La 6eme bataille à Hadjar Marfaine du 09 au 12 avril 1989.Le combat est sous commandement du colonel Idriss Deby Itno et Hassan Djamous. Hassan Djamous est blessé et fait prisonnier.


La 7eme bataille à ourchang le 18 avril 1989 (soudan).


La 8eme bataille de Bamisi le 17 octobre 1989, le combat a duré 14 jours, il y a eu 35 martyrs.


La 9ème bataille à Bamisi 2 le 02 novembre 1989. Il y a eu plus de 100 martyrs.


La 10ème bataille de INSIROU le 18 novembre 1989.
Du 08 au 11 Mars 1990, le Mouvement Patriotique du salut (MPS) a été créé au congrès de Bamina par quatre mouvements : MPA (mouvement pour l’action du 01 avril), MOSONAT, FAT, 1ere Armée branche de Frolinat et des certains cadres du C.D.R. Le colonel Idriss Deby Itno a été désigné président du mouvement à l’unanimité des congressistes.


La 11eme bataille est à Bahaï le 01 avril 1990. Est à l’actif du MPS.


La 12eme bataille est celle de Bamina.


La 13 bataille Iriba 1 le 04 Avril 1990. Il y a eu 04 martyrs


La 14eme bataille à Guereda le 06 avril 1990.


La 15ème bataille était à Iriba 2, le 07 novembre 1990.


La 16ème Bataille Tiné Djagarba 1.


La 17ème bataille INSIROU 2, le 18 avril 1990.


La 18ème bataille de Tiné Djagarba 2, le 10 novembre 1990.


La 19ème bataille de Kamo, le 12 novembre 1990.


La 20ème bataille de Tiné Djagarba 3, le 15 novembre 1990.


La 21ème Bataille de Adré le 16 novembre 1990.


La 22ème bataille de Borba le 26 novembre 1990. Le Président Hissein habré avait participé à ce combat.


La 23ème bataille était celle de Oum Hadjar le 30 Novembre 1990.

TRANSPORT : Le désarroi des clients tchadiens de la Royal Air Maroc

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La compagnie Royal Air Maroc (RAM) a cessé de desservir le Tchad depuis l’ouverture de l’espace aérien le 1er août 2020. Aucune explication n’a été donnée aux responsables de l’aviation civile, les agences de voyages et leurs clients qui détiennent de billets validés sur le motif de la suspension de ses vols vers N’Djaména.
Selon une source la desserte de Royal Air Maroc vers le Tchad est plus politique qu’économique et la compagnie dit que les taxes sont chères, entre autres, raisons. Des négociations seraient en cours et d’ici le 1er septembre peut être les vols vont reprendre vers le Tchad, affirme la même source, qui se montre en même temps sceptique, quant à la reprise des vols vers le Tchad.


Entre temps, plus de 100 tchadiens de l’extérieur comme ceux de l’intérieur, des étudiants, des commerçants, des personnes malades parties se soigner, d’autres en visite familiale au pays sont désemparés. Ils ne savent à qui s’adresser pour leur trouver une solution, alors qu’ils détiennent des billets, soit simple ou aller-retour. Les détenteurs de ces billets attendent une compensation dans une autre compagnie ou le remboursement des frais dépensés.
Le responsable d’une agence de voyage à N’Djaména, souligne que, tous les tchadiens qui étaient en France avec un billet de la Royal Air Maroc ont été contactés par la compagnie afin de changer leur billet dans une autre compagnie pour rentrer au pays. « Ceux qui sont en Afrique et d’autres continents sont désorientés car la compagnie n’a pas prévu pour le moment un plan de changement de billet dans d’autres compagnies. Je reçois des appels de l’intérieur comme de l’extérieur de la part de mes clients pour voir si le voyage aura lieu vers le Tchad avec la RAM. Mais, je n’ai pas des explications car nous aussi, on a émis des billets en perte alors que la compagnie ne répond pas à nos mails », déclare-t-il.
« Une de mes clientes était obligés de payer un autre billet pour rentrer au Canada alors qu’elle détient le billet d’air Maroc. Et les compagnies n’acceptent pas le billet simple (aller ou retour) beaucoup de voyageurs seront contraints de payer encore cher », informe, le responsable de l’agence. Selon lui, la compagnie doit annoncer en principe la suspension au moins à un mois alors que beaucoup des personnes ont les billets en main.
L’on apprend aussi que le bureau de la Royal Air Maroc à N’Djaména est fermé. Le représentant résident au Tchad serait rentré dans son pays par une autre compagnie.
« J’ai ma mère qui se trouve pour le soigne chez mon petit en Amérique depuis février dernier. Pour rentrer au pays depuis le mois d’août je suis en train de courir vers les agences pour avoir des informations mais au dernier moment, on m’a fait savoir qu’il faut payer un autre billet. Un autre billet aller-retour nous revient cher, autour de 2 millions FCFA », regrette Ali Moussa d’air désespéré devant une agence.
Les clients de la RAM souhaitent l’implication des autorités tchadiennes afin qu’une solution soit trouvée pour permettre à beaucoup des tchadiens bloqués de regagner le pays. La solution la plus souhaitée par les uns et les autres, est que la RAM reprenne la desserte vers la capitale, N’Djaména.

La position de l’UNDR sur le maréchalat : « c’est NON »Kebzabo

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La position de l’UNDR sur le maréchalat a été nettement exprimée: c’est NON. Je le répète une fois pour lever tout équivoque. Malgré que j’ai quitté les discussions à l’assemblée en signe de protestation au vu de tous à la télé et que je n’ai pas pris part au vote de la résolution, le président de l’Assemblée m’a mis un coup au-dessous de la ceinture en me traînant au palais sans ma connaissance préalable de l’agenda, croyant ainsi donner une légitimité au titre de maréchal. Je refuse de cautionner cette forfaiture depuis le premier jour.
Pour démontrer une fois encore la constance de notre position sur le sujet, nos militants et sympathisants ne s’y associeront donc ni de près, ni de loin. Le 11 août, j’appelle les Tchadiens à fêter le 60eme anniversaire de notre république et non le sacre à la gloire non méritée d’un individu. Unissons-nous dans la prière pour le Tchad.

Saleh Kebzabo

Zen Bada : « Le Tchad est respectueux de droits de l’homme »

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Répondant à une question sur la mort de 44 détenus, lors de sa conférence de presse, ce samedi 8 août 2020, le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zen Bada Abbas, a tranché que, « le Tchad est respectueux de droits de l’homme ».
« Certes, les 44 prisonniers étaient décédés. Des enquêtes se font, de part et d’autres. Les associations des droits de l’homme sont dans leur rôle, mais, au-delà, il y a une juridiction qui va déterminer les responsabilités. Si les associations ont convenu que ce n’est pas un suicide collectif, c’est une accusation, quelles apportent la preuve, la justice vérifiera, il n’y a pas de demi-mesure », a souligné le secrétaire général du MPS.
Pour Zen Bada, personne ne savait qu’il y avait des prisonniers faits à Bohoma. « Si les gens voulaient les exécuter, ils le feront sur place, si on les amène comme prisonniers il y a une cause à cela. Ils ne peuvent pas et je ne suis pas sûr, qu’on peut, dans une prison ou dans une cellule, tuer tout le monde et en sortir clean de cette affaire, je ne suis pas sûr », a réfuté, le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut, qui se demande, par ailleurs, pourquoi, les associations ne sont pas allées là où Boko-Haram est en train de tuer les gens pour dire que « nous condamnons Boko-Haram ».
Le SG du MPS demande aux uns et aux autres de laisser la justice faire son travail. « C’est à la justice de trancher », martèle-t-il. Zen Bada estime qu’on ne doit pas lier le maréchalat du président Déby à la mort de 44 personnes, « pour dire que nous marchons sur le sang des Tchadiens. Le mot est trop fort », regrette-t-il, insistant que, « le Maréchal Idriss Déby Itno ne marche pas sur le sang des Tchadiens. Non, il n’est pas élevé parce qu’il a gagné une bataille à Bohoma », déclare le SG du MPS.
L’élévation à la dignité de Maréchal est la somme de l’ensemble des efforts qu’il a fait pour le Tchad depuis 40 ans en tant que militaire et homme dEtat, a précisé Zen Bada.

A un an de la fin du mandat : Zen Bada qualifié le bilan de « positif »

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A l’occasion du 4ème anniversaire du quinquennat du président de la République Idriss Déby Itno, le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), Mahamat Zen Bada, a donné, ce samedi 8 août 2020, une conférence de presse, pour exprimer sa satisfaction du bilan du mandat, qu’il qualifie de positif.
Quand le président a été élu, dit-il, le pays a connu une crise économique accentuée par la chute drastique du prix de pétrole sur le marché mondial, pourtant, vaille que vaille, le Tchad a marché, les salaires ne sont pas coupés, ce sont des avantages au-dessus du salaire qui ont été coupés. Malgré que le pays n’est pas sorti de la crise, les avantages sur les salaires ont été rétablis et le Tchad n’a pas connu de la famine, aujourd’hui les chantiers sont en train de reprendre, se félicite Zen Bada, saluant au passage le recrutement de 20 000 jeunes à la fonction publique.
Tout en qualifiant ce recrutement de sacrifice, Zen Bada souligne que, le Maréchal est conscient de la situation de manque d’emplois dont souffre la jeunesse tchadienne. « Aujourdhui, par la présence massive au gouvernement, la jeunesse est au coeur de prises de décision. Nous saluons cette grande volonté du Maréchal du Tchad de bâtir l’avenir de notre pays avec ses principaux bénéficiaires », déclare-t-il.
Le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut cite entre autres, la promesse et la réalisation faite par le président de la République lors de la campagne et les 4 années de son quinquennat qui sont l’organisation du Forum national inclusif qui a conduit à la promulgation de la constitution de la IV République, l’opération « Colère de Bohoma » qui a permis de mettre en déroute les terroristes dans les iles du Lac. « Pour valoriser cette victoire que la représentation nationale dans son entièreté a décidé de décerner le titre de Maréchal du Tchad à l’homme du 1er décembre 1990. Cette reconnaissance suprême dun peuple à son chef vaut son pesant au diamant », se réjouit Zen Bada.
Dans le cadre du social, le secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut se félicite du fait que le Maréchal ait décidé de distribuer de millier de tracteurs aux agriculteurs tchadiens. Tout en poursuivant que plusieurs projets ont été mis en place comme le PADLFIT, le PADER-G et le PARSAT, qui sont autant des moyens pour arriver aux objectifs visés dans ce quinquennat qui s’achève. Selon Mahamat Zen Bada une vaste opération de dotation des zones rurales et urbains par des forages et de châteaux d’eaux pour accroitre le potentiel à l’accès à l’eau potable.
Toutefois, il demande au gouvernement que les efforts soit faits afin d’atteindre l’objectif du développement. Il salut par ailleurs, l’effort du maréchal de hisser toujours les tchadiens au sommet de plusieurs institutions comme l’Union Africaine, la CEEAC et autres.
Mahamat Zen Bada a salué, par ailleurs, la grande mobilisation du personnel de la santé qui a fait face à la pandémie de coronavirus, aux exigences nouvelles, avec professionnalisme et dévouement.

Mort de 44 détenus : Le centre CEDPE exige des clarifications

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Dans un communiqué de presse, le président du Centre d’études pour le Développement et la Prévention de l’extrémisme (CEDPE), Dr. Ahmat Yacoub Dabio exprime son profond regret pour la mort de 44 détenus dans la nuit du 14 au 15 avril 2020, en prison à N’Djamena dans des conditions scabreuses et inhumaines. D’après lui, les rapports de trois différentes organisations de défense des droits de l’Homme ont formellement démenti ce que les autorités sécuritaires tchadiennes ont annoncé au lendemain de la mort de ces présumés membres de Boko Haram.
Le communiqué de poursuivre que le dernier rapport de la Commission nationale tchadienne des droits de l’Homme révèle que les 44 détenus « ont trouvé la mort dans des circonstances opaques à la Légion №10 de la Gendarmerie de Diguel, au nord de la capitale tchadienne ».
Selon le terme du communiqué, ce drame met en exergue l’importance de la mise en œuvre de politiques et programmes de mesures préventives de lutte contre le terrorisme.
A cet effet, le CEDPE rappelle que la violation des droits de l’Homme est une des sources de l’extrémisme violent et par conséquent, il appelle les autorités tchadiennes à agir immédiatement par des actes concrets, notamment, en procédant à l’arrestation immédiate des responsables impliqués dans ce drame et les mettre à la disposition de la justice afin qu’ils répondent de leurs actes, de faire respecter les droits de l’Homme et surtout appliquer la Convention de Genève qui dicte les règles à adopter pendant les conflits, concernant la protection des civils, des blessés et des prisonniers de guerre et de renforcer la capacité des Forces de Défense et de Sécurité en matière de respect des droits de l’Homme et à l’application de la convention de Genève.
Le CEDPE appelle au renforcement de l’indépendance des institutions judiciaires et des actes visant à évaluer les défis stratégiques et pratiques de la lutte contre le terrorisme, conclut le communiqué.

Révision du fichier électoral : Lancement de la phase pilote à N’Djaména

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La Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) entame depuis ce samedi 08 au 14 aout 2020 la phase pilole des opérations de révision du fichier électoral dans quelques provinces du Tchad. Il s’agit de 4 sites de test de Kouba au nord, Moïssala au sud, Bitkine au centre et N’Djaména dans le 6e arrondissement.


Cette opération intervient après la réception des kits d’enrôlement biométrique en vue des préparatifs des élections présidentielle et législatives et permettra à la CENI de s’assurer que les kits validés seront adaptés au climat, à l’environnement et autres, du Tchad.
Le président de la sous-CENI provinciale pour la ville de N’Djaména Boukar Adoum Tchére appelle la population de la commune du 6éme arrondissement de sortir massivement afin d’aider la CENI de tester les kits d’enroulement.
Selon le président de la CENI Kodi Mahamat Bam cette opération concerne que les jeunes ayant 18 ans est plus et ceux qui ne sont pas enrolés en 2016. Il s’agit d’un simple test des équipements réceptionnés par la Céni pour l’enrôlement général des électeurs prévu en octobre prochain. »Aucune défaillance ne sera tolérée « , souligne le président de la CENI, Kodi Mahamat Bam.

Livre : Me Ati traite la pratique des élections dans un ouvrage

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Maître Ati Abdoulaye Ati Mahamat, expert électoral et juriste constitutionnaliste a analysé à travers son ouvrage intitulé « Pratique des élections et mode d’exercice du contentieux électoral au Tchad ». Ce livre est composé de 325 pages paru en janvier 2020, aux éditions le Salon des Belles Lettres au Tchad.
La cérémonie de la présentation de ce livre au public a eu lieu ce vendredi 7 août 2020, au CEFOD en présence de plusieurs invités. La dédicace aura lieu en octobre prochain.


« Pratique des élections et mode d’exercice du contentieux électoral au Tchad » aborde entre autres, thématiques liées aux opérations électorales, les organes en charge du processus électoral (le Cadre National de Dialogue Politique, la Commission Électorale Nationale Indépendante, le Bureau Permanent des Élections, le ministère de l’administration du territoire etc.). Il traite aussi la question de la juridiction compétente, de la saisine, du délai de la procédure de contestation. De la proclamation des résultats provisoires et définitifs et de l’investiture.


Selon Me. Ati Abdoulaye, son ouvrage est écrit pour contribuer à la maîtrise de la procédure du contentieux électoral, en espérant de réduire les erreurs de l’inexpérience, en évitant les crises électorales sous toutes ses formes. En outre, il invite les acteurs impliqués dans le processus électoral de lire la loi électorale d’une manière simplifiée, qui regroupe les questions importantes suivant les étapes de la procédure judiciaire selon la nouvelle constitution de la IV République, pour une élection démocratique, libre, crédible, transparente, apaisée, réussie et acceptable pour le bonheur du peuple tchadien.
« Les élections présidentielles, législatives et locales constituent dans tout pays moderne comme le nôtre, un moyen démocratique de renouvellement de la classe politique. Elles fondent la souveraineté du peuple dans un régime démocratique. C’est ainsi que nous écrivains et chercheurs apportons notre contribution à ce processus pour que notre peuple ne périsse faute de connaissance », a déclaré, le juriste constitutionnaliste.


Né à Abéché le 9 juin 1990 Me Ati Abdoulaye Ati Mahamat est diplômé d’un Master en Droit des Collectivités Territoriales Décentralisées et d’un autre Master II en Droit des Affaires et Fiscalités décroché à l’Université Emi Koussi. Me Ati est inscrit en thèse de Doctorat en Droit Constitutionnal. Il est auteur des plusieurs ouvrages, notamment, « Problématiques de la décentralisation communic…