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MESSAGE DU MARECHAL DU TCHAD IDRISS DEBY ITNO, PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU TCHAD, PRESIDENT EN EXERCICE DU CILSS À L’OCCASION DE LA 35ème EDITION DE LA JOURNÉE DU CILSS

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  • Peuples de l’espace CILSS ;
  • Mes chers frères et sœurs
    La 35ème journée du CILSS que nous commémorons cette année 2020 a pour thème : « Les effets de la pandémie à COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest et les efforts d’adaptation du CILSS pour la production de l’information».

Ce thème est dicté par les multiples écueils et contingences en lien avec la pandémie de la Covid-19 qui continue à mettre à rude épreuve les États du monde entier.
Pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, cette crise sanitaire vient s’ajouter à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle persistante, la crise sécuritaire récurrente depuis quelques années et les risques potentiels d’invasion acridienne et de chenilles légionnaires d’automne, éprouvant davantage nos valeureuses populations.
En effet, sur la base des analyses issues du dispositif régional de prévention et de gestion des crises (PREGEC), pour la période de juin à août 2020, le nombre de personnes en insécurité alimentaire et nutritionnelle s’élevait à environ 20 millions de personnes.
Au regard de cette situation de plus en plus préoccupante notre organisation en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, a engagé des actions urgentes pour accompagner et assister les Etats membres dans leur quête d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle.
A cet effet, un système de collecte des données et de suivi rapproché de la situation alimentaire et nutritionnelle dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, a été lancé dès le début de la crise sanitaire en avril 2020 dans 14 pays.
Ce dispositif doit être renforcé et intégré dans les systèmes nationaux pour aider les décideurs dans la prise de décisions et la réalisation de certains investissements.
Le CILSS a, en outre, fortement appuyé nos Etats dans la révision ou l’élaboration des plans de réponse ou de riposte plus intégrés sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, afin de prévenir toute catastrophe humanitaire d’envergure dans la région dans ce nouveau contexte.
C’est pourquoi, je saisis cette occasion pour remercier et encourager les membres du comité technique du Cadre Harmonisé, sous les auspices du Réseau de prévention des crises alimentaires, les pays et les partenaires qui se sont mobilisés pour suivre et informer régulièrement les décideurs de la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest sur l’évolution des situations sanitaire, alimentaire, nutritionnelle, pastorale et la menace acridienne.
Mes chers frères et sœurs,
L’organisation de la journée du CILSS constitue une opportunité de réflexion sur les effets à court et moyen termes de cette pandémie sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les conditions de vie de nos populations qui nous interpellent à plus d’un titre.
Tout en saluant les actions déjà engagées par nos Etats avec l’appui des partenaires au développement, il convient de rechercher des solutions innovantes et intégrées pour atténuer les effets de cette crise sanitaire, qui aura sans aucun doute des répercussions à long terme sur notre espace.
Les pays du CILSS doivent tirer des enseignements de cette crise sanitaire afin d’être plus résilient et développer des réponses plus efficaces face aux crises similaires ou plus grave encore qui paralyseraient le monde entier.
Les mesures que nous prenons pour contrer ces tendances préoccupantes doivent être plus audacieuses, non seulement par leur ampleur, mais aussi en termes de collaboration multisectorielle, au niveau de nos institutions régionales et de nos Etats.
Il me plait, à cet égard, de féliciter et d’encourager tous les acteurs du CILSS, dans leur exaltante mission, à travers les programmes structurants qu’ils mettent en œuvre dans plusieurs domaines d’intérêt afin d’augmenter la production agro-sylvo-pastorale et halieutique et de combattre la pauvreté.
Il est impératif de renforcer la capacité de nos populations à mieux faire face aux aléas de tout genre qui sévissent dans notre espace, à l’image des inondations qui touchent aujourd’hui une bonne partie des pays du CILSS.
En ma qualité de Président en Exercice du CILSS, je voudrais engager notre Institution, en synergie avec la CEDEAO, l’UEMOA, le G5-Sahel et les autres Organisations intergouvernementales à mutualiser leurs efforts, pour une meilleure complémentarité et coordination des réponses fortes en vue d’atténuer les effets de la pandémie de la COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la détérioration des moyens d’existence des populations au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Peuples de l’espace CILSS,
La célébration de cette 35ème journée m’offre l’occasion de remercier, au nom de toutes les populations et des Etats membres du CILSS, la Communauté des partenaires techniques et financiers, pour le soutien multiforme et constant qu’elle ne cesse d’apporter au CILSS et à ses Etats membres.
A la lumière des grands défis de l’heure, il nous paraît opportun de porter à l’attention de nos partenaires, la nécessité d’un soutien appuyé qui permettra à l’Institution d’atteindre ses objectifs.
Pour terminer, je réitère l’engagement du CILSS à soutenir les efforts de ses Etats membres dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et à relever les défis combien importants à venir, qui passeront nécessairement par la mise en œuvre de la réforme organisationnelle et institutionnelle, afin de confirmer son leadership régional dans ses domaines de compétences.
Vive le CILSS.
Vive la solidarité sahélienne et ouest africaine.
Je vous remercie.

Economie: Les jeunes entrepreneurs reçoivent une délégation du FAGACE

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L’ambassadeur de l’entrepreneuriat jeune au Tchad par ailleurs président du collectif Écosystème a reçu ce jeudi 10 septembre 2020 dans ses locaux une mission du fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE).
Placé sous le thème  »contribution du FAGACE au financement de l’économie tchadienne » cette mission était du 04 au 13 septembre 2020 a pour objectif de rencontrer différents acteurs publics et privés pour s’enquérir du climat des affaires au Tchad.

L’ambassadeur de l’entrepreneuriat jeune au Tchad Adam Ismaël Abdramane a remercié la délégation pour l’intérêt porté à l’entrepreneuriat des jeunes par le FAGACE.
Tout en brièvement présenté le rôle de l’ambassadeur de l’entrepreneuriat, les missions du collectif Écosystème qui selon lui, regroupe plus de 15 incubateurs et plateformes d’accompagnement des jeunes et les défis auxquels font face les jeunes entrepreneurs tchadiens.
les défis liés à la garantie de financement pour les jeunes entrepreneurs sont réels, un plaidoyer à tous les niveaux doit être fait et les jeunes doivent avoir leur place sur la table dans tout le processus pour aboutir à un mécanisme dynamique afin de créer un écosystème qui contribuera à l’effort économique et au développement durable du Tchad.
La cheffe de mission, par ailleurs représentante régionale pour l’Afrique centrale Emmanuelle MIGAN a félicité l’ambassadeur et l’ensemble des acteurs de l’entrepreneuriat jeune au Tchad pour les actions entreprises afin d’améliorer le climat de l’entrepreneuriat jeune au Tchad.
Prenant la parole à son tour, Yacoubou Abdoulaye Business developer au siège du FAGACE à Cotonou a remercié les entrepreneurs présents à cette rencontre pour échanger sur les réalités de terrain de l’entrepreneuriat jeune au Tchad.
Selon lui, le business developer, le fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) est une institution financière internationale spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés.

Il a été créé le 10 Février 1977 à Kigali au Rwanda. 14 pays africains sont membres dont le Tchad a fait son adhésion en 2011.
la principale mission du FAGACE est de contribuer au développement économique et social des états membres en facilitant l’accès des PME au financement.
Pour rappel, le 26 juin 2020 sur 70 dossiers de candidatures, le Conseil des ministres des pays africains membres du Fonds africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) a nommé officiellement le Tchadien Ngueto Tiraïna Yambaye directeur général de cette institution.

Probable pénurie du gaz : Le Collectif contre la vie chère lance une alerte

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Le président du Collectif Tchadien Contre la Vie Chère (CTVC) Dingamnayal Nely Versinis a donné une conférence de presse ce mercredi, 9 septembre 2020, à la maison de médias du Tchad (MMT), relative à la pénurie de gaz butane.


M. Dingamnayal Nely Versinis a rappelé qu’en 2019, il y avait eu une pénurie du gaz butane, seule source d’énergie et de cuisson des aliments, selon lui, créée par un lobby bien organisé et entretenu empêchant quasiment à nos concitoyens de subvenir à leurs besoins alimentaires durant 3 mois, plongeant ainsi des ménages dans la souffrance et le calvaire sans pareils.
Actuellement, d’après M. Dingamnayal Nely, certains marketers mal intentionnés et véreux cherchent coûte que coûte à se positionner en situation de monopole de la vente du gaz tendant à créer la surenchère et la pénurie artificielle pour faire souffrir la population tchadienne comme en 2019. C’est pourquoi, au nom des consommateurs, il tient à mettre en garde « ces vampires d’argent » qui continuent à s’enrichir honteusement sur le dos des consommateurs déjà paupérisés.
Par ailleurs, le président du CTVC estime toujours, que le gaz à usage domestique est un produit de première nécessité qui, poursuit-il, vient en substitution des autres sources énergétiques telles que le bois de chauffe et le charbon de bois.
Dingamnayal a expliqué que le système de vente du gaz butane dans notre pays est le système achat- vente et non de consignation, interdire le remplissage et la vente croisée du gaz butane est inadmissible, étant donné que les bouteilles vides des gaz sont les propriétés exclusives des usagers. En se basant sur le décret 399/PR/PM/MPME/2015, fixant les conditions dexercice des activités du secteur Pétrolier en son article 42 qui stipule que tout Marketer doit avoir au moins 500 bouteilles de gaz butane de 12,5kg, 6kg et 3 kg, chacune pour les opérateurs sollicitant un agrément pour la distribution exclusive du gaz domestique.
Ainsi, il pense que ce décret est clair et ne souffre d’aucune ambiguïté. Pour ce faire, martèle-t-il, il est important de vous signaler ici quaucun type de remplissage n’a été défini par larrêté dapplication du décret 399/PR/PM/MPME/2015 du 28 janvier 2015 fixant les conditions d’exercice des activités du secteur pétrolier, notamment larticle 42 en ce qui concerne le gaz.
Pour Versinis, la décision d’interdire le remplissage croisé du gaz butane sape les efforts consentis l’année dernière pour rendre fluide la distribution du gaz butane. « Nous nous posons la question de savoir pourquoi interdire la vente croisée ? visent-ils leur propre intérêt ou les intérêts de la population » s’interroge Dingamnayal Nely Versinis.
D’après lui, cette décision émane des groupes d’individus tapis dans l’ombre bien connus, animés par le seul souci de la plus-value et du goût immodéré du profit de soi au détriment de la masse populaire sans que l’autorité publique ne réagisse.
Par conséquent, le président du CTVC demande humblement au nouveau Ministre en charge de l’énergie et le nouveau Directeur Général de l’ARSAT d’annuler purement et simplement l’arrêté 133/PR/MPME/ARSAT/2020, du 14 juillet 2020, et la note de service N° 0716/ARSAT/DG/DT/SEG/2020, afin d’éviter la tension sociale conclut-il.

Bourita: Il y a une dynamique positive sur la voie d’une solution à la crise libyenne

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Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la dynamique positive observée récemment dans le dossier libyen est susceptible de préparer le terrain pour avancer vers une solution à la crise libyenne.

Intervenant dimanche 6 septembre en ouverture du dialogue libyen entre les délégations du Haut conseil d’Etat libyen et du Parlement de Tobrouk, Nasser Bourita a insisté qu’une solution à la crise libyenne repose sur trois principes fondamentaux, à savoir le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l’égard des capacités du Haut conseil d’Etat libyen et de la Chambre des représentants libyenne.
Le ministre a affirmé que le Maroc a toujours travaillé avec l’Organisation des Nations Unies et sous son égide sur le dossier libyen et que le Royaume poursuivra cette approche dans l’avenir.
« Le Maroc ne dispose ni d’agenda, ni d’initiative ou de voie et il n’a jamais accepté de choisir d’entre les Libyens. Au contraire, il considère toujours que les Libyens sont des frères et qu’ils assument la responsabilité et placent les intérêts libyens en priorité », a-t-il insisté, notant que « le Royaume n’a pas changé sa position en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain ».
En effet, a-t-il souligné, le Maroc n’a d’agenda que celui de la Libye, ni d’intérêt que pour la Libye, ni de proposition hors de ce qui a été consenti par les Libyens, réitérant que le Royaume n’est animé que par les seuls désir et ambition impartiale de servir la Libye et de se tenir aux côtés du peuple libyen et le soutenir.
Dans ce contexte, a poursuivi Nasser Bourita, le Maroc a toujours été et continuera d’être prêt à créer l’espace où les Libyens puissent discuter dans un esprit constructif et positif afin d’avancer selon l’ordre du jour qu’ils choisissent eux-mêmes, et pour favoriser un dialogue inter-libyen sans ingérence dans les délégations, ni dans l’ordre du jour ou dans les résultats, ajoutant que le Royaume applaudira tout consentement entre les Libyens.

Les délégations libyennes remercient le Maroc

Les délégations du Haut conseil d’Etat libyen et du Parlement de Tobrouk se sont félicitées de la volonté sincère du Maroc et son souci de trouver une solution à la crise libyenne.
Dans une déclaration de presse à l’issue de cette première journée de dialogue, les deux délégations ont également exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui « mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances du citoyen libyen ».
Les deux délégations ont « remercié le Royaume, Roi, peuple et gouvernement pour l’accueil chaleureux et la bonne hospitalité » qui leur ont été réservés. Elles ont également salué « la volonté sincère et le souci du Royaume de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d’aboutir à un consensus de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et qui va lever la souffrance du peuple libyen et permettre de s’acheminer vers l’édification d’un état fort et stable ».

Société civile : L’UST apporte son soutien à Mahamat Nour Ibedou

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L’Union des Syndicats du Tchad (UST), dans un communiqué signé de son président Barka Michel, a apporté, ce mercredi 9 septembre 2020, son soutien à Mahamat Nour Ahmat Ibedou, suspendu par la justice, de ses fonctions de secrétaire général de la Convention tchadien pour la défense des droits de lHomme (CTDDH).


Pour l’UST, la CTDDH, ce dernier temps est l’une des ADH la plus engagée pour la défense des Droits Humains au Tchad. Selon le communiqué, le secrétaire général de cette ADH, reste la proue de la dénonciation des exactions commises contre les paisibles citoyens par certaines personnes qui se croient au-dessus de la loi.
Ainsi poursuit le président de l’UST, M. Mahamat Nour Ahmat Ibedou ose au nom de son organisation de dénoncer tous les actes que des individus ou institutions au nom de l’État posent en violation flagrante des lois du pays où des conventions internationales. C’est pourquoi précise le communiqué, M. Mahamat Nour Ahmat Ibedou mérite les soutiens de toutes les organisations de droits humains au Tchad et du monde entier. Car ajoute le président de l’UST, il est l’espoir de tous les tchadiens qui subissent quotidiennement la violence et l’arbitraire.
Par ailleurs, Barka Michel a souligné dans son communiqué, que l’UST soutient fermement l’engagement de Mahamat Nour Ahmat Ibedou et tient à informer l’opinion nationale et internationale que la violation des droits humains est une cause principale de la menace de la paix dans notre cher pays. En outre, l’UST exige sa réhabilitation immédiate et demande à la justice de ne pas entrer dans de considérations politiques pour mettre le bâton dans les roues des organisations de la société civile. Ne dit-on pas une justice impartiale est le socle de la paix dans un pays, conclut le communiqué.

Football U17 : La finale oppose Attayamous du Guéra et l’équipe de N’Djaména

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L’équipe Attayamous du Guéra et celle de la commune du 10éme arrondissement de la ville de N’Djaména est l’affiche de la finale de la quatrième édition du championnat national de football de moins de 17 ans qui aura lieu le vendredi 11 septembre 2020 au stade municipal d’Abéché.


Dans la matinée Attayamous a éliminé l’autre équipe de la capitale, le 2éme arrondissement sur un score de 4 buts contre 2. L’équipe de la province du Guéra a su imposé sa capacité athlétique face aux jeunes joueurs de la ville de N’Djaména qui étaient techniquement bons et moins réalistes. Après avoir été mené par deux buts à 0 à la pause l’équipe du 2éme arrondissement a pu revenir au score avant de commettre quelques déchets techniques à la défense ayant permis à l’équipe du Guéra de marquer coup sur coup deux buts en espace de quelques minutes et envoi définitivement Attayamous en finale.


Heureusement pour N’Djaména, l’équipe de la commune du 10éme arrondissement à battu sans beaucoup forcer Tchad-Evasion d’Abéche l’équipe de la ville hôte dans un stade plein à craquer sur un score de 3 buts à 1. Après avoir concédé un penalty dès l’entame du match le représentant de la province du Ouaddaï n’a pas produit ses jeux habituels sur le côté et trouvé facilement son attaquant en point. La commune du 10éme arrondissement a enchainé avec des contres-attaques en deuxième partie pour aggraver le score en marquant les deux buts après l’exclusion d’un défenseur de l’équipe Tchad-Evasion. Arrivée massivement pour encourager leur équipe Tchad-Evasion beaucoup des supporters Abéchois ont quitté le stade déçus par la prestation de leurs joueurs.

SANTE : La maladie du Chikungunya persiste toujours à Abéché

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500 cas suspects du Chikungunya sont enregistrés par jour depuis la notification officielle du premier cas en juillet dernier dans la ville d’Abéché chef-lieu de la province du Ouaddaï en moyen de plus 70 nouveaux cas de malade sont listés quotidiennement dans les neuf centres de santé de la commune d’Abéché et l’hôpital provincial.
Le premier cas suspect similaire à Chikungunya est apparu depuis le début de l’année 2020. La particularité de cette maladie est qu’elle touche beaucoup plus les femmes et des enfants.
Plus de 15 000 cas suspects du Chikungunya sont enregistrés depuis le juillet dernier, la tendance reste toujours en hausse et les nombres des malades augmentent chaque mois. Il est difficile de retracer l’origine et la provenance du Chikungunya dans la ville d’Abéché. «  Jusque-là on na pas encore atteint le pic alors qu’elle fait rage dans la ville, mais Dieu merci nous ne notifions pas de cas décès liés directement au Chikungunya », confie, un responsable de la délégation sanitaire.
Les facteurs de propagation de cette maladie sont entre autres les piqures des moustiques, les pots de fleurs qui sont placés dans les maisons comme ornement, et la stagnation des eaux de pluie et ménagère dans les quartiers.
« J’ai demandé à la population de pulvériser les pots de fleurs qui sont dans leur concession afin d’éviter que les moustiques se multiplient et désinfectés aussi leurs chambres. De porter des habilles de manche longue et des chaussettes au pied, les moustiques qui piquent dans la journée comme dans la soirée », conseille, un médecin de l’hôpital provincial dAbéché.


A cet effet, Chikungunya est au centre de tous les débats dans les carrefours et autres points de rencontres. Car, aucune concession n’est épargnée par cette maladie. D’autres personnes souffrent de séquelles d’articulation.


Dans la matinée de ce mercredi 9 septembre 2020, aux environs de 9 heures 15 minutes les centres de santé Ahmat AlBadaoui, du Salamat et de Djatiné les malades sen pressent devant le bureau de responsable de centres pour être consulté. La grande partie des malades est constituée des femmes et des enfants sur place après le test rapide sur le paludisme, les malades reçoivent comme premier soin Diclofénac en injection accompagné du Parétamol comme relais pendant quelques jours. « On leur donne des traitements antipaludiques associés aux antibiotiques, le signe du Chikungunya disparaisse rapidement et actuellement il n’y a pas un traitement spécifique à cette maladie. Mais, il y a une nette diminution de cas à Chikungunya par rapport au début du mois de juillet dernier », renseigne un responsable de l’hôpital provincial d’Abéché.
L’on apprend que les autorités de la ville d’Abéché ont mis sur place une stratégie pour désinfecter tout véhicule en partance pour d’autres villes du pays pour éviter la propagation du Chikungunya.

Israël: le Tchad discute de « l’ouverture possible » d’une ambassade à Jérusalem

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Une délégation tchadienne emmenée par l’un des fils du président Idriss Déby Itno a rencontré mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de « l’ouverture possible » d’une ambassade du Tchad à Jérusalem, selon les autorités israéliennes.


M. Netanyahu, qui cherche ces jours-ci à normaliser les relations entre Israël et le monde musulman en général et arabe en particulier, avait annoncé la reprise de relations diplomatiques avec le Tchad en janvier 2019, après 47 ans d’interruption, lors d’une visite à N’Djamena au cours de laquelle il avait rencontré le président Déby.
Mardi, à Jérusalem, une délégation menée par Abdelkerim Idriss Déby, l’un des fils du président tchadien, et le chef du renseignement Ahmed Kogri, a rencontré M. Netanyahu et le chef du Conseil national de sécurité, Meir Ben-Shabbat, ont indiqué les autorités israéliennes.
« A la suite de la reprise des relations avec le Tchad, nous avons discuté de la nomination des ambassadeurs et de l’ouverture de missions diplomatiques, y compris la possibilité d’ouvrir une ambassade à Jérusalem », a déclaré sur Twitter M. Netanyahu, dont les services ont aussi fait état de discussions à propos de terrorisme, cybersécurité et d’agriculture.
Cette visite intervient moins d’un mois après l’annonce d’un accord entre Israël et les Emirats arabes unis, appelés à devenir le troisième pays arabe, après l’Egypte et la Jordanie, et le premier du Golfe, à normaliser ses relations avec l’Etat hébreu.
« J’ai d’ailleurs mentionné nos relations lors de discussions à propos de la paix avec les Emirats. J’en ai fait mention et je veux faire plus qu’en faire mention, je veux être en mesure de la rendre concrète » a ajouté M. Netanyahu, selon un communiqué de ses services.
Le statut de Jérusalem, ville dont la partie orientale, secteur palestinien, a été annexée par Israël en 1967, est l’une des questions les plus épineuses en vue d’un règlement du conflit israélo-palestinien.
L’ONU considère que cette question doit faire l’objet d’un accord entre Israéliens et Palestiniens, et qu’en attendant les capitales ne doivent pas établir à Jérusalem leur représentation diplomatique en Israël.
Le Tchad, l’un des pays les plus pauvres du monde, ne fait pas partie de la Ligue Arabe mais est un Etat membre de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).

AFP

Carte du journaliste professionnel : Une soixantaine de demandes à examiner

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Le président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) Dieudonné Djonabaye a ouvert ce mercredi 9 septembre 2020, les travaux de la session extraordinaire de la commission nationale de carte d’identité du journaliste professionnel. Une soixantaine de demandes à examiner.


Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a rappelé qu’après la publication du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de ladite commission par le Maréchal Idriss Deby Itno, et la décision portant désignation des membres de la commission, celle-ci va statuer sur près de soixante (60) dossiers relatifs à la délivrance de la carte d’identité du journaliste professionnel.
« Toute personne a droit à la liberté d’expression, ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorité publique et sans considération de frontière. La présente disposition n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisation », a indiqué le président de la HAMA. M. Dieudonné Djonabaye, a expliqué que l’exercice de ces libertés composant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, a la protection de la réputation ou de droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pour judiciaire, a t-il précisé.
Profitant de cette occasion, le président de la HAMA, invite les membres de la commission chargée de la délivrance de carte à travailler dans la sérénité pour la grandeur du journalisme au Tchad.
MSK. Lawandji

Prise en charge des réfugiés : Un don de 75 millions de dollars de la BM pour le Tchad

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Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 75 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir le Tchad à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d’accueil à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance.


Il s’agit d’un financement additionnel au titre du Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA) dont les fonds proviennent du sous-guichet régional d’IDA-19 pour les réfugiés et les communautés d’accueil.
« Ce projet augmentera considérablement la couverture des réfugiés et des ménages tchadiens pauvres et vulnérables », souligne Rasit Pertev, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « On estime que 495 000 personnes supplémentaires pourraient bénéficier des transferts monétaires, des activités d’inclusion productive et des mesures d’accompagnement ; cette opération améliorera également l’accès aux services sociaux en augmentant les investissements dans la réhabilitation ou la construction de nouvelles infrastructures de service public. »
Ce Fonds additionnel permettra d’étendre l’accès aux services de santé et d’éducation, ainsi que les programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives et d’élargir la zone de couverture aux quatre provinces supplémentaires (Wadi-Fira, Mandoul, Ennedi-Est et Moyen Chari), en plus des trois précédemment soutenues par PARCA (Logone Oriental, Ouaddai et Lac).
Par ailleurs, le projet pourra garantir le même accès à la protection sociale et aux services sociaux aux réfugiés et au reste de la population. En ce sens, il soutiendra la mise en œuvre de la loi sur l’asile une fois approuvée, et il appuiera le gouvernement dans l’élaboration d’une nouvelle stratégie de protection sociale qui inclut les réfugiés et la mise en œuvre des objectifs et activités spécifiques du nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF).
Le PARCA est aligné sur la stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les conflits de fragilité et la violence (FCV), qui donne la priorité à la pleine inclusion des populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés hôtes, lorsque les impacts des conflits se propagent à travers les frontières du pays. La mise en œuvre est faite en partenariat actif avec plusieurs agences dont le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondiale (PAM), la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), et d’autres agences concernées.


SOURCE : Bureau BM de N’Djaména