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Covid-19 : Reprise des activités sportives

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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian a annoncé ce lundi 20 juillet 2020 par un point de presse la reprise officielle des activités sportives sur l’ensemble du pays. Cette reprise se fait graduellement allant de la période du 15 juillet au 15 aout 2020 réservée pour les entrainements. Les compétitions provinciales, zonales et nationales peuvent quant à elles redémarrer à partir du 15 août et ce sans public.
Selon lui, des dispositions seront prises également dans les jours à venir pour élaborer un plan de respect de mesures barrières des reprises sous divers formats et le mettre à la disposition de la communauté sportive afin de faciliter l’application de mesures sanitaires.
« En accord avec le comité scientifique toutes les fédérations et les associations nationales sportives, les clubs et les centres de formations sportives doivent faire systématiquement dépister les joueurs ainsi que leurs encadreurs afin d’éviter tout risque de contamination », déclare, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian.


Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian a interpellé par ailleurs, le mouvement national sportif sous la responsabilité de la direction des sports de Haut Niveau et du Comité Olympique et Sportif Tchadien à s’organiser pour faire en sorte que les mesures barrières et de distanciation édictées par le comité de gestion de crise sanitaire soient respectées dans le milieu sportif.

Faits-divers : assassinat d’un jeune homme à Farcha

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Un jeune homme est assassiné ce dimanche 19 juillet 2020 à Farcha dans la commune du 1er arrondissement de la ville de N’Djaména non loin de l’ancien marché sur l’espace déguerpi.
Tout est partie d’une dispute au tour de la carte mémoire, où les deux jeunes se sont mis a bagarrés. Suite à cette bagarre, l’un a dégainé son couteau et administré un coup à son adversaire, qui rend l’âme sur place, apprend t-on des sources.
Alertée, la police dudit arrondissement a appréhendé et conduit au commissariat d’ordre public du premier arrondissement. C’était sur instruction du procureur de la République que la police a procédé à la levée du corps pour la morgue.

Alhadj Bougar

Tchad : Déby prend les rênes de la présidence du CILSS

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La 19ème Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du Comité permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a lieu aujourd’hui par visioconférence. Au sortir des ces assises, le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré cédera la présidence du CILSS, au Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État.

Une certitude et une espérance à l’entame de ce 19ème Sommet des pays membres du Comité permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). La certitude est que le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État prendra les rênes de la présidence en exercice du CILSS, une institution forte de treize pays membres dont 4 enclavés que sont : Tchad, Burkina Faso, Mali, Niger,  8 États côtiers à savoir : Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo et 1 État insulaire le Cap Vert.

L’espérance, c’est de voir la candidate officielle du Tchad au poste de Secrétaire exécutive adjointe du CILSS désignée par les Chefs d’Etat au sortir de ce 19ème Sommet. Il s’agit de l’ancienne ministre de la Production, de l’irrigation et des équipements agricoles, Mme Lydie Beassemda.

La visioconférence présidée par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CILSS a duré deux heures. Elle est marquée par plusieurs interventions. Initialement prévue pour le 13 juillet, la rencontre au sommet est reportée pour ce 20 juillet en raison du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. Occasion, pour  les différents intervenants de présenter leurs condoléances les plus attristés au Président Alassane Drame Ouattara et au peuple ivoirien frère pour cette perte immense.

Le Président nigérien Issoufou Mahamadou, a, en sa qualité de président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), déclaré que le CILSS est devenu aujourd’hui, un véritable outil intégrateur en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Le chef de la diplomatie ivoirienne, au nom de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dont son président assure la présidence en exercice, a exprimé sa reconnaissance à tous les pays membres du CILSS pour la compassion exprimée lors du décès du chef de gouvernement ivoirien.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine , Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale, M. Akinwumi Adesina Président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Bandar  Al Hajjar Président du groupe de la Banque islamique de développement (BID),

Ibrahim Hassan Mayaki secrétaire exécutif de l’Agence de développement de l’Union Africaine, le Directeur de la mission régionale USAID de l’Afrique de l’Ouest, chef de file des partenaires techniques et financiers du CILSS, la représentante du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), ont tous aux noms de leurs organisations salué les efforts des pays membres du CILSS et promis l’appui de leurs institutions respectives au Comité permanent Inter-états de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel qui totalise à ce jour 47 ans d’existence.

Ouvrant officiellement, les travaux, le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CILSS a dressé le bilan de ses deux ans d’exercice à la tête de l’institution sahélienne. Il a ensuite mis un accent particulier sur les reformes du CILSS avant de plaider pour une mutualisation des efforts entre la CEDEAO, l’UEMOA et le G5 Sahel.  A l’unanimité tous les intervenants ont salué le travail accompli par le secrétaire exécutif sortant du CILSS, notre compatriote le Dr Djimé Adoum. Un discours du Président entrant du CILSS, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État est attendu à la clôture des travaux de la 19ème Conférence.

Par: DGCOM

Salaires des fonctionnaires : Une augmentation de 35% attendue ce mois de juillet 2020

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Les travailleurs tchadiens attendent une augmentation de 35% sur leurs salaires du mois de juillet 2020. Il s’agit de 15% des augmentations générales et spécifiques (AGS) et 20 % de primes et indemnités conformément au protocole d’accord signé le 09 janvier dernier entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Selon une source, une équipe des organisations syndicales s’est rendue dans la matinée de ce lundi 20 juillet 2020 pour constater si les calculs ont été faits au niveau de la solde. Mais rien n’est encore fait, confie-t-on. Mais, à en croire d’autres sources, l’augmentation de 35% est déjà actée.  

De toutes les façons, un responsable syndical renseigne que, le ministre des Finances les a rassurés que, des instructions ont été données pour l’application de ces deux points pour ce mois de juillet, notamment, l’augmentation à 15% les AGS et 20% les primes et indemnités.  

« Les 35% d’augmentation sur les salaires est un acquis », assure une source syndicale, appelant, toutefois, le gouvernement au respect de ses engagements.

Concernant les frais de transport (appelé aussi treizième mois), les responsables des centrales syndicales ne comprennent pas, pourquoi le gouvernement ne prend pas en compte les résultats de l’assainissement du fichier de la solde. Les résultats contenus dans un rapport est déjà déposé au gouvernement.

Le rapport de l’assainissement du fichier de la solde révèle que des fonctionnaires fictifs, d’autres avec doubles salaires, d’aucuns gagnent des indemnités qui ne les méritent, entre autres irrégularités constatées et consignées. De ce fait, une économie de plus 7 milliards FCFA par an peut être faite grâce à cet assainissement du fichier de la solde.  

Afrique : La Covid-19 met les gaz au Cameroun

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L’inquiétude grandit au Cameroun, pays le plus touché par l’épidémie du coronavirus en Afrique centrale.

Avec plus de 15.000 cas et 400 morts environ liés au nouveau coronavirus qui frappe le monde entier, le Cameroun est loin devant la République Démocratique du Congo (RDC) ou encore le Gabon, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

 Paradoxalement, le gouvernement a mis fin, depuis fort longtemps, au point quotidien sur l’évolution de l’épidémie dans le pays. En première ligne, le personnel soigant subit les contrecoups de son exposition au virus mortifère. Il y a quelques jours, Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique s’est dit « profondément touché » par les pertes enregistrées au sein du corps médical, non sans promettre de « poursuivre l’amélioration de la protection du personnel de santé tout au long de cette crise ». 

Dans le souci de désengorger les hôpitaux submergés par le flux de patients, des chapiteaux ont été même dressés au stade militaire de Yaoundé, la capitale, afin d’accueillir des malades. 

En tout cas, soutient le manager de projets Eric Mayang, « le relâchement du gouvernement (dans le suivi) des mesures a entraîné le sentiment, dans une partie de la population, que la maladie a été vaincue ». Ce dernier fait également savoir qu’« il y a une minorité qui ne croit pas en l’existence du coronavirus parce qu’elle n’a pas des proches victimes de la maladie ». 

Pourtant, l’Etat a semblé prendre le taureau par les cornes en mettant en oeuvre un certain nombre de mesures parmi lesquelles la fermeture des frontières, des établissements scolaires et universitaires, des bars et restaurants après 18 heures, etc. 

 Mais dans la ville aux sept collines, certains Camerounais ont vite sacrifié les gestes barrières sur l’autel de la survie du secteur informel qui occupe 90 % de la population active. « Il faut bien manger », explique M. Mayang. 

Il y a de cela quelques mois, Stéphane Nama Mekoua a fait l’objet de moqueries de ses voisins pour avoir porté un masque en vaquant à ses occupations. Ce serait catastrophique, d’après cette Assistante administrative dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG), de minimiser l’épidémie de coronavirus au point de la comparer « au paludisme ou à la fièvre typhoïde ». 

Au quotidien, la relance économique a pris le pas sur tout le reste. La Covid-19 s’est déjà introduite dans les prisons. Pour la journaliste Florine Dissake, « le gouvernement aurait dû confiner tout le monde », mais une telle décision devait s’accompagner de mesures compensatoires que l’Etat « n’était peut-être pas capable » d’honorer. 

Contrairement à l’Occident où des populations ont été mises sous cloche, peu d’Etats africains ont pris cette option à cause de la structure de leurs économies. Le Cameroun, qui a fermé ses frontières aériennes depuis le 18 mars dernier, s’apprête à les rouvrir pour éviter un grand plongeon. 

Toutefois, précise le ministre de la Santé publique, un « test PCR (diagnostic virologique) négatif à la Covid-19 datant de moins de trois jours (est) obligatoire pour tous les passagers ». 

Ce grand pays doit aussi faire face, ces dernières semaines, à la résurgence de la rougeole. Des milliers de cas ont été notifiés dans presque toutes les régions. Cette maladie contagieuse tue des enfants de 9 à 59 mois dont les vaccinations sont fortement perturbées par la pandémie. 

Dirigé d’une main de fer par Paul Biya depuis 1982, le Cameroun est également confronté à une crise sécuritaire dans sa partie nord où des mouvements armés anglophones mènent une bataille sécessionniste.

APA

Tchad: le couvre-feu est prorogé pour une période 2 semaines

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Au terme du Décret N°1579/PR/2020 du 17 juillet 2020, Le Couvre-feu instauré dans les Provinces du Guéra, le Kanem, du Logone Occidental, du Logone Oriental, du Mayo-Kebbi Ouest, du Mayo-Kebbi Est, dans la ville de N’Djamena, à Mandelia, au Logone-Gana et de N’Djamena-Farah à Guitté, est prorogé pour une période de (2) semaines à compter du 20 juillet 2020 de 22 heures 00 à 5 heures du matin.

Afrique de l’Ouest et du Centre : Plus de 15 millions de cas de malnutrition aiguë attendus en 2020

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Des Agences des Nations Unies alertent sur l’impact sans précédent de l’insécurité alimentaire et de la COVID-19 sur la malnutrition des enfants

DAKAR, le 17 juillet 2020 – 15,4 millions de cas[1] de malnutrition aiguë chez d’enfants de moins de cinq ans – dont un tiers de sa forme sévère – sont attendus en 2020 en Afrique de l’Ouest et du Centre si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. Cela représente une augmentation de 20 pour cent par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la COVID-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région.

Les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a entraîné une augmentation des cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent. La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment dans la région du Sahel au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie COVID-19, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la COVID-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas.

« Les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la COVID-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades », a déclaré Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Assurer la continuité des services préventifs et vitaux de santé et de nutrition, mettre en place des systèmes de protection sociale qui répondent aux chocs, protéger les moyens de subsistance et soutenir l’accès des familles à l’eau, à l’hygiène et à une alimentation saine sont essentiels pour la survie et le développement à long terme des enfants ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie COVID-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition. Ces mesures ont rendu plus difficile, le maintien d’une alimentation saine des populations, des pratiques optimales d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants, et leur accès aux services de nutrition essentiels est entravé. 

« Des milliers de familles seront incapables de fournir à leurs enfants les aliments nutritifs nécessaires à leur croissance et à leur développement », a déclaré Chris Nikoi, directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Nous devons travailler ensemble pour améliorer l’accès aux aliments nutritifs et veiller à ce qu’il y ait des actions préventives fortes qui empêchent les enfants d’être pris au piège de la malnutrition et de la maladie ».

Le PAM et l’UNICEF travaillent avec les gouvernements et leurs partenaires pour assurer la continuité des services essentiels. Ensemble, ils fournissent un ensemble intégré de soins axés sur la prévention et le traitement de la malnutrition aiguë, et renforcent les capacités des communautés à maintenir leur accès à des services de base.

Dans le nord du Mali, par exemple, le PAM et l’UNICEF unissent leurs efforts et leurs ressources pour traiter et prévenir la malnutrition maternelle et infantile et renforcer les bonnes pratiques alimentaires. Cela inclut le dépistage de la malnutrition chez les enfants. Ce dépistage fait partie d’une initiative qui encourage la détection précoce de la malnutrition chez les enfants par les mères et les familles, en utilisant une bande de dépistage de la circonférence moyenne du bras (MUAC). En outre, il permet d’orienter les cas de malnutrition aiguë modérée et sévère vers des établissements de santé, soutenus par les deux agences. Les activités de prévention comprennent des séances de sensibilisation aux pratiques d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants, soutenues par l’UNICEF, complétées par la remise de bons aux femmes pour qu’elles les échangent contre des aliments nutritifs disponibles sur le marché, avec l’aide du PAM.

PAM

Tchad: prestation de serment des nouveaux membres du gouvernement

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Le président de la République,Idriss Déby Ino a assisté ce vendredi 17 juillet 2020 à l’audience solanelle de prestation de serment des nouveaux membres du Gouvernement.

Au total 13 nouveaux membres du gouvernement sur les 14 qui ont prêtés le serment.

Le Maréchal du Tchad a souhaité ses voeux de plein succès dans l’accomplissement de leurs fonctions au service de la Nation.

Tchad: Oumar Yaya Hisseine dresse son bilan

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Discours du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement sortant, Oumar Yaya Hisseine, lors de la cérémonie de la passation de service ce jeudi 16 juillet 2020.

Monsieur le Ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement ;
Madame la Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale et de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration ;
Mesdames et Messieurs les Responsables et cadres du Ministère.

Permettez-moi tout d’abord d’adresser mes vives félicitations au Ministre MAHAMAT ZENE CHERIF, pour sa nomination à la tête du département de la Communication. C’est avec un grand plaisir que je lui souhaite la bienvenue à la tête de ce département.

Au moment où je m’apprête à passer les rennes du département à mon successeur, je voudrais tout particulièrement exprimer ma profonde gratitude au Maréchal du Tchad, le Président de la République, Chef de l’Etat qui, le 09 Novembre 2018, a jeté son dévolu sur ma modeste personne pour prendre en main le Ministère de la communication, redevenu autonome après un bref rattachement aux Postes et aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
Mesdames et Messieurs,

Il est de tradition en pareille circonstance, de procéder à un bilan d’actions réalisées. Mais vu le temps qui nous a été reparti, nous ne pouvons faire un bilan exhaustif. Cependant, il y a lieu de mentionner quelques actions abordées au cours de notre mission à la tête de ce département:

Vingt mois durant, nous avons donc eu le privilège de diriger la communication du gouvernement et d’en être le porte parole.
Grâce aux orientations du Chef de l’Etat et avec l’appui des agents du département, toutes catégories confondues, nous avons fait de notre mieux, pour redonner au Département sa spécificité et au personnel son repère dans un contexte certes marqué par une crise économique difficile et une pandémie sans précédent. Aujourd’hui, je quitte un département qui a retrouvé son âme et des agents fiers de renouer leur cadre de vie professionnel.
Monsieur le Ministre de la communication, Porte parole du Gouvernement ;
Le département de la communication assure une mission transversale et met en œuvre la politique du gouvernement par la couverture médiatique sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi que dès notre prise de fonction le 12 Novembre 2019, notre première action a été axé sur l’élaboration du plan d’actions définissant une stratégie à appliquer pour parvenir à des objectifs en liaison avec des problématiques identifiées, surtout que le Ministère renait suite à une séparation d’avec un autre département, comme je l’ai souligné plus haut.
Dans la foulée, un nouvel organigramme a été adopté et des nominations ont été faites. Le ministère a, par ailleurs, défendu en Conseil des ministres et a fait adopter par l’Assemblée nationale, des lois sur la communication audiovisuelle, le régime de la presse et les médias électroniques. Des attachés de presse ont été nommés dans tous les départements ministériels et le personnel redéployé.
Les entités sous tutelle, notamment l’ONAMA, l’ATPE la CGPAAN ont été réorganisés et leurs responsables nommés.
Il est aussi à relever que le département a maintenu un contact régulier avec les organisations professionnelles des médias, dans le souci de favoriser leur essor et créer un environnement propice à leur contribution au développement et à l’ancrage de la démocratie dans notre pays. Il s’agit principalement de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique des Médias du Tchad (ODEMET), de l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT) et bien d’autres.
Ce partenariat a permis au Ministère de la communication de présider, pour la première fois en 2019, le comité d’organisation de la journée mondiale de la liberté de presse qui a fédéré toutes les organisations professionnelles des médias. Cette dynamique a été corroborée par l’organisation du congrès statutaire de l’Union des journalistes tchadiens, tenu à Bongor du 18 au 19 Janvier 2020.
En termes d’investissement, les travaux de construction du siège du Ministère, entrepris en 2011 et arrêtés à la suite de la crise économique, ont été relancés en 2019. De même, Il a été procédé à la réception provisoire de l’immeuble et des équipements de l’ONAMA.
Monsieur le Ministre de la communication, Porte parole du Gouvernement ;
En termes de perspectives, deux projets importants du département sont initiés et méritent d’être portés à votre connaissance.
Il s’agit du projet de création d’une Ecole de journalisme et d’un centre de formation aux métiers de l’audiovisuel au sein du ministère et de la création d’une deuxième chaine de Télévision publique au sein de l’ONAMA. En ce qui concerne le premier projet, un arrêté du ministre de la communication, a mis en place un comité de réflexion qui a rédigé le projet et proposé les textes juridiques appropriés. S’agissant du second projet, un comité de réflexion a également produit un rapport provisoire des activités mais le projet reste à finaliser.
Monsieur le ministre, Je ne saurais terminer mon propos sans vous parler des contraintes ainsi que des défis auxquels fait face le Ministère de la communication.
S’agissant des contraintes, il est question, en particulier, du manque de structure d’accueil pour le département, de la faible coordination des entités sous tutelle et des services déconcentrés et l’insuffisance des crédits alloués au département.
Mesdames, Messieurs; Chers collaborateurs ;

Ce fut pour moi un honneur de travailler avec vous dans ce vaste chantier toujours en construction et d’apporter ma modeste contribution pour faire de ce secteur, un levier et une dimension du développement et de valorisation de notre pays.

Je voudrais tout particulièrement vous dire merci pour votre assistance technique et pour votre attachement au travail bien fait mais surtout pour l’esprit d’équipe et de solidarité qui vous anime.
Je vous exhorte à conserver ce bel exemple de cohabitation et de collaboration qui fait la force de notre institution. Avec vous, j’ai partagé des bons moments et moment et apprécié votre soutien, votre savoir-faire et votre engagement professionnel. Je pars en laissant une équipe exemplaire tout en vous souhaitant une bonne continuation.

Les hommes changent à la tête du département mais les objectifs restent les mêmes. C’est pourquoi je vous exhorte à accompagner le nouveau Ministre avec le même engagement, la même abnégation et la même efficacité avec lesquels vous m’aviez soutenu durant ma mission. Avec vous, je me suis senti en équipe, mieux, en famille. Mes vœux professionnels pour vous, employés du ministère sont et demeurent les meilleurs.

Après vingt mois passés à la tête de ce département, je pars, heureux d’avoir travaillé avec vous et c’est grâce à vous que des résultats importants ont pu marquer la vie de ce département. Merci encore pour votre franche et sincère collaboration.

Je pars heureux aussi de céder les rênes de la maison entre de bonnes mains. Le nouveau ministre saura travailler avec vous en bon Chef et je suis convaincu que vous maintiendrez le niveau de collaboration dont j’ai bénéficié pendant mon passage à la tête de ce département. Je vous exhorte une fois à plus d’ardeur, au travail et au travail bien fait, au dévouement qui vous a toujours caractérisé et à la discipline envers votre nouveau patron.

Monsieur le ministre,

Pour terminer, je vous encourage à vous appuyer sur cette équipe dynamique afin de poursuivre ce bel exemple de collaboration qui a toujours animé les uns et les autres. Je puis également vous assurer que ce personnel est aussi dévoué et laborieux.
Il me plaît de lui témoigner ma reconnaissance et toute ma gratitude pour les joies, les peines, les moments d’intenses émotions que nous avons partagées ensemble.

Je vous remercie

Nécrologie: décès de l’attaché d’Ambassade du Tchad en Lybie,

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Ayant appris avec tristesse le décès de M. BAHAR TOGOU NOKOURI MAHAMAT SIDIMI, attaché d’Ambassade du Tchad en Lybie, survenu ce jeudi 16 juillet 2020, en Tunisie, le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’Étranger, au nom de tout le personnel et en son nom propre adresse ses sincères condoléances à la famille du défunt, ses amis, ses collègues et à tous ses proches.
Le défunt BAHAR TOGOU NOKOURI MAHAMAT SIDIMI, a occupé plusieurs postes dans les missions diplomatiques du Tchad, notamment comme officier chargé de la coopération militaire et des liaisons auprès de l’Ambassade du Tchad à Washington (USA).
Puisse Allah l’accueillir dans son paradis.
Fait à N’Djaména, le 16 juillet 2020
Le Porte-parole du Ministère

BECHIR ISSA HAMIDI