Les enseignants de la province de N’Djaména, conditionnent l’ouverture des établissements scolaires par le versement des frais de transport de 2016-2019, la levée du gel des effets financiers des avancements et des reclassements avec les effets financiers à partir du 1er janvier 2020. Ceci est un avertissement selon eux envers le gouvernement.
C’est le contenu d’un point de presse donné par le secrétaire général provincial du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) pour la commune de N’Djaména, Mbayana Laoukoura ce mardi 22 septembre 2020 à la bibliothèque du lycée Félix Eboué.
Les enseignants disent qu’ils sont toujours victimes de la duplicité du gouvernement, mais cette fois-ci « nous disons non au gouvernement ».
Selon le secrétaire général provincial de N’Djaména le gouvernement est le premier qui n’applique pas dans sa totalité les différents protocoles d’accords signés avec la plateforme syndicale revendicative. M. Mbayana Laoukoura rappelle qu’en octobre 2010 entre le SET et le gouvernement ont signé une trêve sociale d’une durée de cinq ans dont le point ceci qui ne sont pas respecté allant des questions liées à la santé, les allocations familiales, octroi d’une avance de solde de deux mois aux nouveaux intégrés et les frais funéraires, équivalent de trois de salaire brut du défunt.
Pour lui, le décret 687 de 2016 instaurant les 16 mesures est une goutte d’eau qui a débordé le vase et les fonctionnaires ont vigoureusement réagi par le biais de leurs centrales syndicales par des grèves sauvages.
Par rapport au rétablissement des AGS, le secrétaire général provincial du SET de la ville de N’Djaména dit qu’il ne comprend qu’un avantage social obtenu après plusieurs années de lutte soit réduit d’une manière unilatérale et relevée après moult négociations.
M. Mbayana Laoukoura qualifie les différents recensements effectués par l’inspection générale d’Etat qui en principe doit aboutir à la levée du gel des effets financiers des avancements, des reclassements et la paie des frais de transport pire que la COVID- 19. « Après ces recensements sanctions, beaucoup de nos camarades ont vu leurs salaires suspendus depuis 2018 pour les uns, 2019 et 2020 pour les autres.Le non rappel des salaires suspendus et celui des primes craies et de documentation, le non versement des émoluments des enseignants ayant assuré les cours à distance pendant la période, ainsi que la situation des enseignants dont les salaires sont suspendus ne nécessitent-ils pas une explication et une clarification aux enseignants à divers niveaux », se plaint, M. Mbayana Laoukoura secrétaire général provincial du Syndicat des Enseignants du Tchad pour la commune de N’Djaména.