Le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno en visite à Massenya chef-lieu de la province du Chari-Baguirmi à effectué une descente dans quelque structures socio-éducatives de la ville de Massenya.
Ce jeudi, 26 novembre 2020, le Maréchal a fait un tour dans une école et un lycée de Massenya. Très ravi de voir autant de filles sur les bancs. Le président de la République déclare que la scolarisation des filles les préoccupe au premier lieu. Le Gouvernement poursuivra, dit-il de manière résolue ses actions en faveur de la scolarisation des filles. « Les filles doivent aller au bout de leur cursus académique » a martelé le Maréchal du Tchad.
A propos, du château d’eau de Massenya qui en principe doit être opérationnel au plus vite. » J’ai donné des instructions fermes pour la reprise des travaux d’alimentation de cet ouvrage d’adduction d’eau potable « a instruit Idriss Déby Itno.
À l’Hôpital de Massenya, le président de la République est allé s’imprégner des réalités dans cette formation sanitaire. Il a par ailleurs encouragé l’ensemble du personnel soignant et les exhorte à être à l’écoute de leurs patients et de s’acquitter de leur mission avec responsabilité.
Au fleuve Erguig de Massenya qui est complètement desséché durant des années, a repris cette année son droit. C’est une grâce divine, a déclaré le Maréchal du Tchad.
Le président de la République Idriss Déby Itno demande à la population riveraine de tirer le meilleur parti de ce fleuve, surtout en développant des cultures maraîchères ».
Après avoir effectué le tour de la ville, le président de la République se dit un peu déçu et n’attendait pas de voir les difficultés que traverse la ville de Massenya malgré les investissements qui ont été faits dans la réalisation des infrastructures socio-éducatives et sanitaires. Car selon lui, il y a réellement un problème et ce problème devrait être résolu en même temps et que d’autres doivent être réalisés pour que Massenya devienne la capitale du Chari-Baguirmi.
Pour le président de la République la ville de Massenya doit s’accrocher à la locomotive du développement et les pesanteurs socioéconomiques, toujours vivaces, doivent céder le pas au train de l’émergence.