Les trois lauréats du Grand Prix littéraire du Tchad ont reçu ce lundi 30 novembre 2020 leur prix symbolisé par une plume et des chèques. Dr. Ali Abdel-Rhamane Haggar reçoit ainsi le Grand Prix littéraire un chèque d’un montant deux millions de francs Cfa et une plume d’or qui récompense l’ensemble de l’œuvre d’un écrivain tchadien qui s’est distingué depuis des années par une production littéraire remarquable.
Tandis que, le prix jeune talent revient à Renaud Dinguemnayal destinés à encourager les étoiles montantes de la littérature tchadienne et le prix de la plume féminine est décerné à Me. Clarisse Nomaye dotés d’une enveloppe de 500 000 francs chacun est une plume d’argent.
Contrairement aux trois précédentes éditions, les deux prix sont de nouveaux en plus du Grand Prix littéraire. La remise des prix littéraires du Tchad édition 2020 marque aussi la clôture de la quatrième édition du mois du livre et de la lecture.
La deuxième initiative de cette édition c’est la baptisation de quatre lycées de N’Djaména aux noms de quatre lauréats du Grand Prix littéraire du Tchad.
Pour le coordinateur général de la Maison des Patrimoines Culturels du Tchad, Arnaud Digamnadji 14 sur les 23 provinces ont accompagnés cette édition à travers les centres de la culture et d’animation culturelle (CLAC) et les Maisons de culture. Il justifie que les deux jurys ont décidé de porter leur choix sur des écrivains résidant au pays, des plumes locales qui malgré des conditions difficiles continuent de produire une œuvre de qualité. Arnaud Digamnadji rapporte que l’une de l’innovation de cette édition est l’ouverture à la littérature tchadienne d’expression arabe qui a permis de révéler que le Tchad est au même titre que le Mali et la Mauritanie une vieille terre d’écriture.
Tout en dédiant son prix aux jeunes filles Me. Clarisse Nomaye leur a demandé à n’est pas sous-estimer malgré les obstacles elles peuvent accomplir leur passion. Car dit-elle, les jeunes filles sont l’avenir de la société, elles ont la chance de faire ses différences et dans les années à avenir une femme sera la présidente du Tchad.
Dr. Ali Abdel-Rhamane Haggar a demandé au président de la République Idriss Déby Itno de veuillez sur son héritage par ce que la menace sur la liberté est toujours vivace, les nostalgiques de la terreur ne disparaisse jamais. « Le président doit se rappeler de son discours du 4 décembre 1990, « Je vous ai apporté la liberté » qui doit être toujours vivace », interpelle-t-il.
Pour le ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Patalet Géo le mois du livre s’est déroulé dans de bonnes conditions et a permis de faire des progrès tant dans la sensibilisation du public en faveur de la lecture qu’à travers les innovations. Il déplore par ailleurs, l’acte de vandalisme qui a eu au lycée de Walia par un groupe d’individus et son département est ouvert au dialogue en vue de trouver un terrain d’entente, c’est uniquement dit-il, dans l’intérêt du Tchad et la valorisation de ses grands hommes, sans aucune considération mesquine.