Plus de 97 022 candidats, toutes séries confondues, répartis dans 134 centres de composition du pays, se penchent sur les différents sujets, par alternance, durant au moins une semaine d’examen, pour l’obtention du baccalauréat 2021.
Pour cette édition, compte tenu de la saison de pluie et de l’impraticabilité des terrains de sport, les épreuves physiques et sportives sont annulées.
A N’Djaména, 41 000 candidats composent, pour cette édition, dans 31 centres dans les dix communes de la capitale.
Les épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement secondaire général et technique sont lancés, officiellement, ce lundi 2 août 2021, au lycée Koweitien de N’Djaména par le ministre de la Formation professionnelle, des secrétaires d’État à l’Enseignement supérieur et celui de l’Education nationale.
Le délégué à l’Education pour la province de la ville de N’Djaména, M. Doungous Abraye, se félicite que, malgré les grèves récurrentes et la présence de la pandémie de la Coronavirus, les enseignants de sa province, animés, dit-il, de l’amour du pays et celui des élèves, ont trouvé que le patriotisme ainsi que l’avenir des élèves, valent mieux que la COVID-19 pour sauver l’année scolaire 2020-2021.
En lançant les épreuves le secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur, M. Mamadou Boukar jubile pour le pari tenu, malgré le séisme qu’a connu le pays, avec la disparition du maréchal Idriss Déby Itno. Tout en adressant ses félicitations à l’ensemble du corps enseignant pour le respect du calendrier des examens, il se réjouit que l’Office national des examens et des concours (ONECS) s’illustre par plusieurs innovations cette année, notamment, avec la création d’un corps des enseignants vérificateurs des identités des candidats, des sous-centres d’examen, dans les maisons d’Arrêt de N’Djaména, Sarh et Moundou.
Le secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur, M. Mamadou Boukar rassure les candidats que le bac, examen qui se prépare en une année, n’est rien d’autre qu’une évaluation des cours. «Les épreuves sont conçues par des enseignants du secondaire. Et il n’y a pas des raisons qu’ils se paniquent en tentant de rechercher des fuites pour disperser leur énergie. C’est mieux qu’ils se concentrent et le résultat sera meilleur», concède-t-il.