Pendant qu’au quotidien, les plus hautes autorités du pays font de la lutte contre la destruction de l’environnement leur credo, certains citoyens s’adonnent à la coupe abusive des bois.
Dans leur logique, cette bande a tenté de faire entrer à N’Djaména, successivement, les 24 et 25 août dernier, par la sortie Sud, une importante quantité de bois mort et de charbon chargée dans plusieurs camions. La garde forestière, très vigilante, a mis la main sur cette bande.
Pour encourager les éléments de cette brigade forestière, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, M. Mahamat Ahmat Lazina s’est rendu, ce 26 août 2021, à la direction générale de la Garde forestière et Faunique à Farcha, où sont stationnés les véhicules saisis.
« La garde forestière et faunique est toujours sur le terrain au quotidien. Pour éviter la destruction de l’environnement, nous menons aussi de sensibilisation. Mais, certaines personnes continuent à détruire notre environnement. Nous profitons de cette occasion pour remercier et encourager nos éléments, qui font un travail remarquable pour le bien de notre pays», mentionne M. Hamit Hissein Itno, Commandant de la Garde Forestière et Faunique.
De son côté, le chef du département de l’Environnement se dit surpris, qu’aujourd’hui, avec la subvention de gaz butane par l’Etat, certains Tchadiens détruisent l’environnement, comme ils veulent.
« Ce travail est un travail d’équipe que mène la garde forestière, soutenue par les plus hautes autorités, qui insistent sur la protection de l’environnement et à leur tête, le général de Corps d’armée, le président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Déby. Nous allons continuer jour et nuit à mener notre mission. Et, ceux qui tentent ou passent inaperçu pour détruire l’environnement, ils nous trouverons sur leur chemin », prévient Mahamat Ahmat Lazina.
Il a également évoqué la question des braconniers qui opèrent dans les provinces du Ouaddaï, du Batha et du Borkou. Une mission de la garde forestière vient de mettre la main sur l’un d’eux, qui médite depuis quelques jours, en prison.
Les braconniers du Ouaddaï opèrent en motocyclettes et en rangs dispersés. Ils abattent, sans merci, les gazelles. Le même mode d’opération pour le Batha . Ceux du Ouaddaï ecoulent la viande de leur braconnage vers le Soudan, tandis que ceux du Batha vers Faya.
