Le directeur général du ministère de l’Education nationale et la Promotion civique M. Mahamat Séïd Farah a ouvert, ce mercredi 29 septembre 2021, à la Bibliothèque nationale, les travaux d’un atelier national de lancement du projet «Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel au Tchad ».
Cet atelier a vu la présence des acteurs impliqués dans le secteur de l’éducation ainsi que les partenaires techniques et financiers du pays, notamment, l’UNICEF, l’UNESCO, la Banque Mondiale et l’AFD.
Cette assise est l’occasion pour les techniciens du ministère de l’Education nationale et ses partenaires du G5 Sahel d’analyser et de valider les rapports d’études diagnostiques et la gestion des enseignants, afin d’y apporter de solutions idoines susceptibles, d’améliorer les enseignements au fondamental.
Selon le directeur général du ministère de l’Education nationale, le système éducatif tchadien, à l’instar des autres nations, est en pleine mutation. Et, toute mutation est un processus lent et complexe, à travers lequel les actions des acteurs sont mises en synergie.
Pour ce faire, dit-il, le système éducatif est renforcé par des dispositifs, notamment, la loi N°16 du 13 mars 2006, portant orientation du système éducatif tchadien, la loi N°20 du 13 décembre 2002, portant création du centre national des curricula(CNC) ainsi que la N°22 du 11 décembre 2002, portant création de l’agence pour la promotion des initiatives communautaires en éducation (APICED).
M. Mahamat Seid Farah explique que ces efforts ont permis d’augmenter le taux de scolarisation et d’achèvement au cycle fondamental. Le taux brut de la scolarisation du cycle primaire, relève le directeur général du MENPC, est passé de 53% en 1990 à 91,3% en 2020 au primaire et le taux d’achèvement de 22,3% en 2000 à 44,7% en 2020. Au cycle moyen; le taux brut de scolarisation qui était de 28,7% en 2015, est monté à 30,1% en 2020, de même le taux d’achèvement qui était de 16,6% en 2015, est passé à 20,4 en 2020. «Malgré ces efforts louables, un certain nombre de facteurs persistent et continuent d’affecter le fonctionnement de notre système éducatif et nuisent à ses performances. Ces facteurs sont à l’origine de la faiblesse de nos indicateurs. 17, 07% de taux de redoublement et 16% du taux d’abandon au cycle primaire en 2020 et 63,3% des enseignants communautaires de faible qualification au primaire.
Le ratio élève/enseignant formé reste un défi pour notre système, qu’il faut chercher tous les moyens pour l’atténuer », constate le directeur général du MENPC M. Mahamat Seid Farah.
MSK. Lawandji