L’élection de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, à la tête du Conseil National de Transition, organe chargé de jouer le rôle des députés pour amender et voter les lois pour la mise en place d’une nouvelle constitution, pouvant conduire à des élections libres et transparentes, à la fin de cette transition, fait un débat au sein de conseillers.
Les conseillers nationaux de Transition, brandissent les expériences acquises par Haroun Kabadi sur la perchoir du palais du Gassi ,depuis presque dix (10) ans.
« Lorsqu’on parle sur une expérience, déjà, acquise et assise, nous profitons de son expérience pour ne pas trainer sur le rythme des travaux,. C’est un parlement qui est transitoire. Et le temps n’est pas infini il faut aller très vite. Pour moi, ce n’est pas un étonnement maintenant. Pourquoi les uns et les autres ne se sont pas présentés comme candidat? Je n’en sais rien. Cela doit répondre certainement à des tractations politiques voire politiciens. Mais, personnellement, cette situation ne me déçoit pas », confié le conseiller Beral Mbaikoubou. Il trouve normale que Haroun kabadi préside le CNT.
Pour M. Hamal Douksia Senghor, les 93 conseillers présents dans la salle se sont accordés et ont trouvé que Haroun kabadi pouvait conduire le CNT. « Avec lui, nous pouvons atteindre véritablement les missions. Vu la composition du Conseil National de Transition, avec des représentants des différentes corporations et les différentes expériences des anciens députés, nous pensons qu’il doit avoir un travail sérieux, qui pourrait faire en sorte que les choses marchent. Je pense que nous allons contribuer à ce que les choses soient au bénéfice du peuple tchadien », déclare le jeune conseiller Hamal Douksia Senghor.
En retirant, sa candidature au profit du nouveau président du CNT, le conseiller de la République, Delwa Kassiré Koumakouye dit qu’il ne peut être en conflit avec un enfant, qu’il a élevé. « Kabadi, c’est moi qui l’ai élevé et j’ai préféré donc retirer ma candidature au lieu d’entrer en conflit avec un enfant que j’avais élevé. C’est pour cette raison que j’ai démissionné. Il y a d’autres fonctions que je peux gérer au sein du CNT. Le plus important, il faut que je reste sans que ma conscience soit gênée. Et c’est mon petit frère, il veut que je me retire » justifie l’enseignant-chercheur, Delwa Kassiré Koumakouye.
Ismail Mahamat Khamis
