Après quelques mois d’arrêt, l’huilerie de la Cotonchad SN a repris sa production en mettant sur le marché, cette semaine, l’huile raffinée, cent pour cent végétale, enrichie à la vitamine A et D.
Deux qualités de l’huile, notamment l’huile raffinée « DIN » et semi raffinée « SOAR » disponibles à l’huilerie de Moundou. L’annonce est faite aux opérateurs économiques de la ville de Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental, par le secrétaire général en charge du Commerce et de la Communication de la Cotontchad SN, Ibrahim Malloum, le 12 février dernier.
Le bidon de 20 litres de l’huile semi raffinée est fixé à 17 750 Fcfa et 20 000 Fcfa pour l’huile raffinée. Le carton d’huile d’un litre est fixé à 15 800 Fcfa.
Contrairement aux prix de l’année dernière, ceux de cette année sont majorés de 1 000 francs et la qualité de l’huile aussi est améliorée avec la fortification à la vitamine A et D.
L’huile raffinée produite par la Cotontchad est sans cholestérol.
« Il sera regrettable que vous vendez sur le marché local entre 25 et 26 000 francs le bidon de 20 litres », avertit le secrétaire général en charge du Commerce et de la Communication de la société Cotontchad SN. M. Ibrahim Malloum demande aux commerçants d’être de bon citoyen.
« Il n’y a pas une raison que vous allez augmenter jusqu’à telle marge les prix de l’huile dans les marchés. Rien n’est justifié », insiste-t-il.
« La Cotontchad a seulement un bénéfice entre 400 et 450 francs par bidon de 20 litres et les commerçants font une marge de 10 000 francs », fustige le secrétaire général en charge du Commerce et de la Communication.
Il demande au service du ministère de commerce en charge de procéder au contrôle du prix sur le marché.
Selon lui, le faible taux de production de l’arachide du à la mauvaise répartition de la saison de pluie de cette année, même les producteurs de l’huile d’ « andoria » n’auront pas suffisamment les arachides pour faire tourner leurs machines.
Ibrahim Malloum renseigne que la tension entre l’offre est la demande de l’huile est forte avec l’envoler du prix sur le marché l’année dernière non seulement au Tchad mais aussi sur le marché international. « La Cotontchad étant une société citoyenne après moult analyse, les responsables de la société ont décidé de ne pas augmenter le prix de l’huile et nous pris contacté avec les commerçants pour discuter avec eux dans les mesures de ne pas fortement augmenter le prix sur les marchés », ajoute-t-il.
Le secrétaire général en charge du Commerce et de la Communication de la Cotontchad SN, informe qu’une étude sera menée pour la construction de deux nouvelles huileries, une usine à Koumra dans la province du Mandoul pour traiter l’arachide et le karité.
Une huilerie de l’arachide et du sésame noir soit à N’Djaména ou à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï.
Par rapport au tourteau destiné à l’alimentation des bétails, Ibrahim Malloum souligne qu’i y a une forte demande dans les 23 provinces, compte tenu de la mauvaise pluviométrie. Pour satisfaire cette demande aux groupements et associations des éleveurs il faut au moins une production de 10 ans.
Les prix sont fixés à 7 500 pour une quantité inférieure à 2 999 sacs et 7 000 pour une quantité supérieure 3 000 sacs.