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Province : Flambée des prix des denrées alimentaires à Mongo

À quelques jours du début du mois saint du Ramadan, les denrées alimentaires connaissent une flambée des prix dans les différents marchés de la ville de Mongo chef-lieu de la province du Guéra.

Ce mercredi 30 mars 2022, c’est le jour du marché hebdomadaire. À cette occasion, une foule venue des différents villages aux alentours de la ville de Mongo pour effectuer les derniers achats pour entamer le mois du Ramadan.

Du marché Alaye en passant par le grand marché, au marché moderne, les prix des denrées alimentaires sont revus en hausse par les commerçants. Comme la viande, la pomme de terre, l’oignon, la farine, le riz et le sucre très prisés dans la consommation pendant ce mois saint.
Cette augmentation ne laisse pas indifférent les citoyens qui expriment leur ras-le-bol. Pour beaucoup, même les produits alimentaires locaux, leurs prix sont aussi en hausse.


À cet effet, les produits manufacturés importées ne sont pas à la portées d’une partie des consommateurs dont la plupart d’entre eux qui sont venus des villages environnants de la ville de Mongo. Ils se disent surpris par cette flambée des prix. Déçus, beaucoup risquent de rentrer chez eux bredouille. « Les différents produits sont devenus chers et aucune explication nous étés données par les commerçants qui veulent s’enrichir sur nos dos, nous les consommateurs », s’emporte, K. Abakar à la sortie du marché Moderne.

Pour s’approvisionner des produits alimentaires, ceux qui ont des moyens se déplacent jusqu’à N’Djaména pour acheter c’est qu’ils désirent, renseigne, un cladomen, sinon, ici tout est cher.

Dans la ville de Mongo, un coro de sésame se vend à 1 250 Fcfa son prix a doublé par rapport aux autres années précédentes. Celui d’haricot coûte actuellement 1 500 Fcfa, le blé quant à lui, est vendu à 2000 fcfa. Par contre, un coro d’oignons s’achète à 1 250 Fcfa. Tandis que, le coro d’ail revient à 3000 fcfa et celui d’arachide à 1 500 Fcfa.

C’est une situation difficile et inexplicable. C’est très rare que les produits locaux, les prix oscillent sur les marchés, déplore, dame Khadidja. Elle appelle par ailleurs, les commerçants à la retenue et aux autorités locales de la province de prendre des mesures palliatives, sinon, ajoute-t-elle, la famine frappe à nos portes.

« Tous les condiments sont chers maintenant. Les prix ont augmenté. Je suis obligée de contribuer avec mon propre argent en plus de celui que mon mari m’a donné pour la préparation du Ramadan. On ne peut pas rester sans manger. Si on mange, il faut que ça soit quelque chose qu’on aime, surtout quand on est à jeûne. Il faut que les opérateurs économiques diminuent les prix pour que tout le monde puisse acheter ce qu’il veut », plaide, Zéneba Makine non loin du marché Alaye.

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