La coordination des actions citoyennes Wakit-Tamma maintient ses manifestations qu’elle qualifie d’exceptionnelle prévue respectivement le 21 et 24 septembre 2022 à N’Djaména.
Elle marche à la mémoire des personnes ayant trouvé la mort dans les différents conflits sanglants sur l’ensemble du pays.
Pour condamner, les arrestations injustifiées et les disparitions des personnes.
Les points de départ que chaque manifestant quitte chez lui et se dirige vers la Place de nation lieu de rassemblement.
Pour Wakit-Tamma le dialogue est derrière eux et ils n’attendent rien de ceux qui se trament au palais du 15 janvier. Elle souligne que le régime de transition ne respecte ni les individus, ni la vie humaine, ni les textes et les institutions de la République.
Le coordinateur des actions citoyennes Wakit-Tamma, M. Max Loangar informe que deux demandes d’autorisations de ces deux marches ont été déposées au ministère de la sécurité publique par voie d’huissier, mais, le ministère a refusé de réceptionner les demandes. Il estime que ce régime ne respecte pas la vie humaine, après la querelle des conflits sanglants ayant connu le pays, aujourd’hui le département de Lac-Iro est dans le sang alors qu’il n’y pas une réponse adéquate de la part du gouvernement pour stopper cela. « Réveillons-nous, nous n’avons rien à attendre de ce régime, sinon, nous allons tous disparaitre », crie, M. Max Loangar.
Il demande la libération des établissements scolaires squattés par les militaires afin que les enfants reprennent avec les cours à la rentrée scolaire.
D’après le coordinateur des actions citoyennes Wakit-Tamma, M. Max Loangar, les marches 21 et 24 septembre 2022 sont des marches exceptionnelles, « C’est notre place c’est la place de la République, si nous n’avons pas accès à notre place de l’Indépendance et que nous ne sommes pas dans une République », tonne-t-il.
Le coordinateur rappelle que l’organisation n’est ni un parti politique et ne cherche pas pour le pouvoir, mais, elle défend pour l’avenir radieux de nos jeunesse Tchadienne. « Nous avons déjà engagé une désobéissance civile et nous allons en rester ».
M. Max Loangar condamne le comportement de leurs camardes qui font le contre-espionnage aux profits des renseignements généraux.