La 4ᵉ édition de l’Inspection des établissements privés d’enseignement supérieur a été lancée ce vendredi 9 juin 2023, par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, docteur Tom Erdimi à l’Université HEC Tchad de N’Djaména.
Cette opération qui durera dix-sept jours, sera réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée de représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et des membres de la commission nationale de l’établissement supérieur privé d’enseignement supérieur (CNESP).
Elle sillonnera les institutions d’enseignements supérieurs et vise à constater les progrès réalisés et détecter certaines irrégularités de fonctionnement des institutions de l’enseignement supérieur privé (pédagogique, administratif et juridique) seront minutieusement examinés.
Un accent particulier sera mis sur la légalité, la qualité des formations dispensées, les bonnes pratiques et la prise en compte des recommandations finales pour renforcer la qualité et l’efficacité.
À cet effet, l’équipe utilisera comme outil principal, la grille d’évaluation comportant neuf axes d’évaluation qui couvrent les aspects suivants, allant de l’identification de l’établissement, l’organisation de la formation, les actes administratifs, la gouvernance, les infrastructures et les équipements. L’effectif et le profil du personnel d’encadrement, l’effectif et le régime des étudiants, le partenariat et le cadre de vie et d’étude.
Ensuite, l’équipe procédera à la vérification sur place des informations fournies par chaque établissement et rencontrera également les responsables, les enseignants, les étudiants et les partenaires des établissements. Des décisions objectives sont attendues à la fin de l’inspection conformément aux textes en vigueur de la République.
Le chef de département de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, instruit les équipes d’inspection à la rigueur et à l’honnêteté en vue de recueillir toutes les informations et les pièces justificatives demandées. « Il s’agit de faire en sorte que l’enseignement supérieur retrouve ses lettres de noblesse afin de demeurer l’un des piliers de la formation des futurs cadres, capables de participer au développement socio-économique du Tchad », déclare, docteur, Tom Erdimi.