La justice climatique et l’adoption de mesures efficaces pour lutter contre la triple crise planétaire du réchauffement climatique, de la pollution et de la perte de biodiversité constituent des préoccupations essentielles pour les jeunes.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Idriss Saleh Bachar, s’est exprimé à ce sujet lors d’une rencontre organisée par le Royaume-Uni sur le thème crucial du financement climatique des États fragiles.
Ce, en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New-York aux États-Unis. Il a mis en lumière, les défis uniques auxquels le Tchad fait face, notamment les impacts dévastateurs du changement climatique.
Le ministre Idriss Saleh Bachar a souligné que les États fragiles, souvent confrontés à des crises politiques, économiques et sociales, sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Il a appelé la communauté internationale à faire du financement climatique pour ces nations une priorité. « Il est impératif que nous agissions maintenant », a-t-il déclaré, insistant sur le postulat selon lequel le soutien financier est essentiel pour aider ces pays à développer des stratégies d’adaptation efficaces et durables. Pour ce qui est du Tchad par exemple, en 2022, 18/23 provinces ont été touchées par les inondations entrainant plus de 250 000 déplacés. En 2024,la situation est encore plus alarmiste. les inondations ont déjà coûté la vie à plus de 500 personnes et a entrainé la perte de plus de 70 000 têtes bétail.
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L’un des enjeux majeurs de la transition écologique est de garantir une certaine justice entre les Etats, qui font face de manière inégale aux impacts négatifs du changement climatique. Pour réparer ces dommages causés, Idriss Saleh Bachar a proposé la création d’un Fonds pour la Résilience et l’Adaptation, qui serait spécifiquement destiné à financer des projets portant sur l’adaptation au changement climatique dans les États fragiles pour la part non pollueurs. Ce fonds pourrait permettre de renforcer les infrastructures, protéger les ressources naturelles et soutenir les communautés vulnérables dans leur lutte contre les catastrophes environnementales.
Le ministre de l’Environnement a également exprimé sa reconnaissance au Royaume-Uni pour son engagement envers cette cause et a exhorté d’autres nations à se joindre à cet effort collectif. Il a rappelé que le changement climatique ne connaît pas de frontières et qu’il est de notre responsabilité commune d’assurer un avenir durable pour tous.
La déclaration du ministre de l’Environnement et du Développement durable résonne ainsi donc comme un appel urgent à l’action dans un contexte mondial où les effets du changement climatique deviennent de plus en plus pressants. Les États fragiles ne doivent pas être laissés pour compte dans cette lutte somme toute cruciale.
