Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Pr Reounodji Frédéric, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, a ouvert les travaux d’un national de vulgarisation du rapport d’étude sur l’évaluation des systèmes de recherche en sciences sociales en Afrique : cas du Tchad. Atelier organisé par le Centre de Recherche et des Études Socio-économiques et Politiques (CRESPO), ce mercredi, 16 avril 2025, au ministère des Affaires étrangères.
Il s’inscrit dans le cadre d’un effort visant à renforcer la place et l’impact de la recherche en sciences sociales sur le développement socio-économique et culturel du Tchad, car les sciences sociales jouent un rôle clé en éclairant les décisions publiques et en promouvant des politiques inclusives et durables.
Le directeur général du CRESPO, docteur Alfred Ramadji, a rappelé l’importance de l’analyse des systèmes de recherche pour aider les décideurs politiques, les investisseurs et les universitaires à relever les défis du développement humain. Il a souligné qu’à l’exception de quelques pays développés, les gouvernements et les bailleurs de fonds disposent rarement d’informations complètes sur l’état de la recherche en sciences sociales. Or, explique-t-il, la mise en œuvre de l’agenda mondial pour le développement durable exige des compétences locales en matière de recherche afin de permettre à la communauté scientifique d’analyser de manière critique les défis liés au développement et aux politiques publiques, et de soutenir les initiatives et réformes grâce à une connaissance adaptée aux réalités locales.
En ouvrant l’atelier, professeur Frédéric Reounodji, a insisté sur le fait que les sciences sociales sont des outils cruciaux pour analyser l’évolution de la société. Il les considère comme des piliers indispensables pour éclairer les décisions publiques et promouvoir des politiques inclusives et durables, offrant ainsi l’occasion de débattre des défis liés à la recherche scientifique au Tchad, tant en termes de dialogue que de stratégie.
M. Frédéric Reounodji a également mis en avant l’importance de sensibiliser les décideurs et les partenaires techniques à la nécessité de mener des recherches pour améliorer les outils d’ingénierie sociale, tout en valorisant les savoirs endogènes adaptés aux réalités locales.
Il a souligné que la société actuelle fait face à de nombreux défis, notamment les changements sociaux et comportementaux, ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies. « Bien qu’elles révolutionnent le monde scientifique, ces technologies peuvent constituer un véritable “couteau à double tranchant” si elles ne sont pas utilisées avec discernement, afin d’éviter les pièges tels que le plagiat et le copier-coller, préjudiciables à l’éthique scientifique », a conseillé, Pr Frédéric Reounodji.
