Le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), M. Abba Daoud Nandjédé dénonce dans un communiqué de presse l’assassinat de deux citoyens dans le Lac Léré et au village Kossom dans le département de Bar-Signaka.
D’après le communiqué, dans la nuit du 16 mai 2021, dans le village Kossom, département de Bar-Signaka, une jeune femme nommée Djimiyet Kodo âgée d’environ 22 ans et enceinte de (huit mois a été froidement assassiné par un certain présumé Brahim Ibet, suite à une tentative de viol.
Selon Abba Daoud Nandjédé, le présumé coupable à été appréhendé et mis aux arrêts. Lors de son transfèrement rapporte le communiqué, l’auteur du crime s’est évadé notoirement avec la complicité des éléments de la gendarmerie commis à cet effet. Tout en condamnant l’ampleur de ces crimes qui se développent et commis tantôt par les agents de force de l’ordre sinon par leur complicité avec une tolérance active des autorités locales, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) refuse d’admettre ce délit de fuite. Par conséquence, ADHET interpelle vivement le Ministre de la Justice et celui de la Sécurité Publique sur le sens de leur responsabilité dans la définition et l’exécution de la justice et la protection des populations en période de transition.
En rapport au cas spécifique de feue Djimiyet Kodo, ADHET requiert des instructions spécifiques de ces ministères à leurs services déconcentrés pour rechercher le présumé coupable Brahim Ibet pour le déférer au parquet ainsi que les gendarmes complices de son évasion.
Avec cette tension qui est déjà à son comble, précise le communiqué, tout doit être mis en œuvre par le gouvernement de transition dans le sens de la sécurité et de protection des populations afin d’éviter toute colère populaire ou la mise en place d’un système d’autodéfense qui serait préjudiciable au respect de l’autorité de l’État.