Le ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid Nguilin se félicite lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le chef de mission du Fonds Monétaire International (FMI), M. Edward Gemayel que le Tchad se place à la quatrième place en termes du produit intérieur brut (PIB) devant la Guinée-Equatorial dans la zone CEMAC, avec une note de 12,4.
Il trouve normal que le Tchad soit devant la Guinée-Equatoriale par ce que c’est un pays à vaste superficie, avec un nombre important de population, et surtout des bétails et d’autres choses qui jouent énormément dans l’accroissement de notre économie.
« Nous sommes presque au même niveau que le Congo-Brazzaville, qui est à 12,5 et le Tchad à 12,4, avec une différence de 50 milliards prêts. La différence est marginale. On peut dire que nous sommes au moins la troisième économie de la CEMAC », explique le chef de département des finances et du budget, M. Tahir Hamid Nguilin.
Pour le chef de mission du Fonds Monétaire International (FMI), M. Edward Gemayel, Glencore demeure le créancier privé principal pour le Tchad. Sans la contribution du Glencore, il sera très difficile que la dette extérieure redevienne soutenable. Il espére qu’avec les réformes en cours, d’autres investisseurs pourront revenir. M. Edward Gemayel oriente le gouvernement tchadien vers la restructuration de ses dettes avec ses créanciers et d’adopter la transparence dans les gouvernances et les choses vont s’améliorer.
Le ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid Nguilin estime que le pays se porte économiquement bien, avec comme preuve la relance des tous les chantiers et travaux aux arrêts durant des années. Beaucoup d’entreprises en crise ne les sont pas aujourd’hui, estime-t-il. Car, le pays a accordé plus de facilité. Selon lui, une grande partie des dettes intérieures a été payée, dont elle est en baisse depuis quelques années. Ce rebond de l’économie tchadienne s’explique selon lui, avec qu’une batterie des reformes ambitieuses enclenchées depuis quelques années avec le fonds monétaire international pour l’amélioration de climat d’affaires et la bancarisation de recettes douanières et fiscales, surtout le volet de digitalisation et d’informatisation pour la sécurisation des recettes.
« Nous avons pris de mesures pour améliorer le climat des affaires, nous avons fait de grand bond une soixantaine de bureaux des douanes sont informatisés par SYDONIA WORD est des efforts sont entrain d’être faits au niveau des impôts. Presqu’à 100% les recettes au niveau de la douane sont bancarisées, même, pour les impôts les recettes sont aussi bancarisées sauf pour l’IGL qui sont un peu manuel, mais des efforts sont en cours pour la digitalisation et l’informatisation », se félicite, le chef de département des finances et du budget, M. Tahir Hamid Nguilin.
« L’impôt général libérateur va être désormais partagé, 50% avec toutes les communes et les trésors publics sur l’ensemble du pays via mobile banque », informe-t-il. Tout en rappelant que depuis presqu’une année les circuits de la dépense et de la solde sont aussi sécurisés, il n’y a plus de tentative de doubles salaires par c’est qu’il y a un système intégré du début jusqu’à la fin de la chaine du paiement.
M. Tahir Hamid Nguilin annonce aussi l’un de grand reforme à venir dans son département est l’implantation du système informatique de la solde et du budget dans les 23 provinces.