mercredi, janvier 15, 2025
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Revendications : Des enseignants, entre radicalisme et apaisement

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Le paiement du frais de transport appelé communément treizième mois et la levée de gel des effets financiers du reclassement et avancement des fonctionnaires civils d’état divisent les responsables syndicaux du secteur de l’éducation.

Lors de la célébration de la journée mondiale des enseignants édition 2020 ce lundi 05 octobre 2020, les différents leaders syndicaux n’étaient pas sur la même longueur d’ondes.

Malgré l’assurance faite par les deux secrétaires généraux celui de la CIST, Mahamat Nassardine Hassane et Syndicat des Enseignants du Tchad Ngartoïde Blaise comme quoi des démarches ont été entreprises auprès du gouvernement et les choses sont en train de bouger au niveau du ministère des finances.
« Nous avons rencontré le ministre des finances le vendredi dernier à son bureau et il nous a fait savoir qu’il a reçu des instructions est à son tour il demande au service de la solde de faire la situation ainsi que la programmation de salaires. Nous allons se retrouver ce mercredi 7 octobre afin de statuer sur les deux points », a rapporté à l’assistance le secrétaire général de la CIST, M. Mahamat Nassardine Hassane.
S’agissant du gel des effets financiers et de reclassement, il rassure que « le problème est réglé certains camarades vont voir à la fin de ce mois d’octobre que leurs indices vont changer », informe le secrétaire général de la CIST sous une forte acclamation dans une salle pleine à craquer des enseignants.

Après toutes ses démarches les membres de la plateforme syndicale revendicative ont tenu une réunion le samedi dernier pour analyser les différentes rencontres, la décision de la plateforme est d’attendre jusqu’à la fin du mois d’octobre pour percevoir leur frais de transport.


Le secrétaire général Syndicat des Enseignants du Tchad, M. Ngartoïde Blaise soutient à son tour que les négociations se portent bien entre le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation. Nous sommes dit-il en négociation est notre partenaire est sur la bonne voie et nous n’allons pas causer des actes anti syndicaux, celui d’aller en grève. « La revendication de la plateforme syndicale est aujourd’hui à son 90% d’exécution, le partenaire bouge et les principes syndicaux nous obligent à n’y est pas faire des actions pour mécontenter l’autre », souligne-t-il.

Chose balayer d’un revers de main par le secrétaire général du SET section de la commune de N’Djaména, M. Mbayana Laoukoura par ailleurs, secrétaire général de la plateforme des syndicats du secteur de l’éducation. « Que la plateforme syndicale revendicative et le bureau du SET nationale ne vaille ou pas, si les états ont commencé par être tirés au niveau de la solde si rien est fait, le débrayage au niveau de la province de N’Djaména va être automatique parce que la patience a des limités. Ça ne serait pas une désobéissance à l’égard de nos supérieurs mais nous allons tenir à nos promesses », prévient, M. Mbayana Laoukoura.

Le Dialogue inter-libyen à Bouznika, un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser pour parvenir à une solution à la crise (Bourita)

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Le dialogue inter-libyen, dont les séances du deuxième round se poursuivent à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens, constitue un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser, en tant qu’approche pour avancer vers une solution à la crise dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Au début, personne ne misait sur le Dialogue inter-libyen alors que certains l’ont déjà taxé d’échec, a relevé M. Bourita, lors d’une séance de ces pourparlers, en présence des membres des deux délégations et du représentant des Nations-Unies au Maroc, notant toutefois que grâce à la volonté des deux parties, à leur esprit positif, ainsi qu’au soutien des présidents des deux délégations, une avancée majeure a été réalisée.

Ces réalisations inspirent « admiration et fierté », en ce sens qu’elles démontrent que les membres des deux délégations ont fait valoir l’intérêt de leur pays et sont à la recherche de solutions, a-t-il ajouté, notant que ces éléments ont joué un rôle décisif dans la réalisation de ce progrès.

Le ministre a également souligné la nécessité de soutenir et de préserver cette dynamique positive instaurée par le dialogue inter-libyen qui « est de bon augure », mettant en avant le rôle du soutien international et de l’encouragement dont ont eu droit ces pourparlers de la part de pays et d’organisations régionales et internationales.

M. Bourita a souligné, dans ce sens, que le dialogue inter-libyen a suscité un écho positif parmi les Libyens, qui y voyaient une « lueur d’espoir et d’optimisme», mettant en exergue le rôle de toutes les parties qui ont accompagné le dialogue de manière constructive et positive depuis le début, y compris la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et sa cheffe Stephanie Williams qui assure un suivi permanent comme elle encourage ce Dialogue, qu’elle considère comme un tournant important dans l’immobilisme que connait le dossier libyen.

Le ministre a rappelé en outre la position du Maroc vis-à-vis du Dialogue inter-libyen, affirmant, dans ce sens, que les Hautes instructions royale ont toujours été claires en ce qui concerne le dossier libyen, notamment par rapport à ce Dialogue.

S’adressant aux membres des deux délégations, M. Bourita a souligné que ces Hautes Instructions royales « consistent à soutenir pleinement vos efforts, se tenir à vos côtés et se mobiliser pour réussir votre Dialogue sans ingérence, ni influence ou pression, mais plus encore en protégeant ce Dialogue contre toute ingérence négative portant atteinte à son esprit positif ».

« Le Maroc, qui œuvre sous l’égide des Nations-Unies, préfère soutenir les dialogues inter-libyens plutôt que ceux autour de la Libye, les premiers étant fondamentaux et les seconds complémentaires », a assuré M. Bourita, estimant que le Dialogue inter-libyen de Bouznika fait partie intégrante de l’action menée sous la houlette onusienne pour avancer vers la solution de la crise.

À cet égard, le ministre a déclaré à l’adresse des membres des deux délégations libyennes que « la confiance en votre esprit patriotique permettra de surmonter toutes les difficultés auxquelles vous pouvez faire face (…) et vous êtes sur le point de finaliser un accord historique sur tous les détails de l’article 15 de l’accord de Skhirat, que nous souhaitons qu’il sera signé très prochainement et qui constituera une base fondamentale pour unifier les institutions libyennes ».

L’importante avancée réalisée a donné lieu à des attentes chez les Libyens et la communauté internationale, surtout dans ce contexte difficile marqué par la crise de la Covid-19 et une situation socio-économique délicate dont souffre particulièrement le peuple libyen, a-t-il poursuivi, considérant que les réalisations atteintes ouvrent des horizons prometteurs de réussite de ce processus, et balisent le chemin aux négociations sur d’autres questions pour surmonter les écueils se dressant devant la résolution de la crise.

Apa

Lac : Les enseignants commémorent leur journée avec faste à Bol

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Les enseignants du Lac à l’instar des autres provinces du Tchad ont célébré la 27ème édition de la journée mondiale des enseignants, ce lundi 5 octobre 2020, à Bol, au cours d’une cérémonie présidée par le préfet du département de Mamdi SADICK MAHAMAT IGA en présence des autorités administratives, civiles et militaires de la place.


La journée mondiale des enseignants qui se célèbre le 05 octobre de chaque année est instituée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). L’objectif visé à travers cette célébration est de valoriser ce noble métier en rendant un hommage à ceux et celles qui donnent meilleur deux-mêmes pour l’avenir du Pays. Ainsi, ont pris d’assaut la place de l’indépendance de Bol pour marquer de leur présence à la 27ème édition placé sous le thème «  les enseignants menés par la crise, repenser à l’avenir », un thème révélateur qui a un sens de garantir l’espoir à l’avenir radieux.
Ouvrant la cérémonie, le Secrétaire Général adjoint de la Section SET du Lac Mr NGARKOTA NGARHODJINA dans son discours de circonstance a souligné les objectifs de la journée mondiale des enseignants. Pour lui, cette journée offre l’occasion aux enseignants de réfléchir et s’orienter vers un avenir où le système éducatif Tchadien doit trouver sa lettre de noblesse tout en améliorant les conditions de vie des enseignants.

Au moment où nous célébrons la journée, beaucoup reste à faire pour relever les défis, souligne le SGA NGARKOTA NGARHODJINA et demande à ses militants et militantes de faire preuve d’abnégation du travail professionnel.
Le préfet du département de Mamdi M. SADICK MAHAMAT IGA a, au nom du gouverneur, remercié l’ensemble des enseignants du Lac pour le travail abattu malgré les difficultés rencontrées au moment de la COVID-19. Il rassure que les autorités du Lac seront désormais du côté des enseignants pour une prise de décision en faveur de leurs conditions de vie et de travail avant d’exhorter la délégation et l’inspection de prendre toute les dispositions par rapport aux doléances de nos enseignants recommandés en vue de surmonter les obstacles dans cette province du Lac.
Il faut noter que les enseignants du Lac ont adressé une motion des recommandations au gouverneur et aux autorités du Lac sur l’amélioration de leurs conditions de vie, du traitement de leurs dossiers de titularisation, le prime de gel et le 13ème mois du salaire. Aussi une motion de remerciement pour les efforts consentis par les autorités administratives, traditionnelles et militaires. La cérémonie a pris fin par un défilé des enseignants tout en respectant les mesures barrières éditées par le Gouvernement.

A.M.I.Wari

EDUCATION : La journée de l’enseignant sous « le temps de crise et de l’avenir »

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Les six syndicats du secteur de l’Education (SET, SIET, SAAGET, SYNAPET, FET, SYNAFOR), ont, commémoré, pour la première fois, tous ensemble, ce lundi 5 octobre 2020, la Journée Mondiale des Enseignants (JME) édition 2020 sous la bannière de la plateforme des syndicats du secteur de l’éducation avec comme thème « Les enseignants : mener en temps de crise, repenser l’avenir » au centre Al-Mouna de N’Djaména.


Occasion a été donnée aux responsables syndicaux de faire de recommandations à l’endroit du gouvernement, notamment, la mise à la disposition des enseignants durant toute la pandémie de gel hydro alcoolique, des masques de protection répondant aux normes sanitaires, le versement des primes de risque à tous les personnels de l’éducation nationale, d’impliquer les syndicats du secteur de l’éducation dans le processus du recrutement des diplômés à la fonction publique sur une base bien définie et par promotion en vue de donner les chances à tous les enfants tchadiens, d’accorder les autorisations d’études à ceux qui ont font la demande selon les critères définis par les textes en vigueur et de donner les primes de craies, de documentations aux enseignants surveillants des collèges et lycées.


La plateforme des syndicats du secteur de l’éducation recommande aussi le recrutement les maitres communautaires ayant finis leurs formations dans les ENIS. Les syndicats estiment que, depuis l’apparition de la pandémie de la COVID-19 l’éducation est l’un de secteur les plus touchés par cette maladie. Les syndicalistes conseillent aussi de faire des nominations qui répondent aux critères.

Inondations : L’ONASA assiste 500 ménages sinistrés à Walia

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L’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA), a assisté 500 ménages sinistrés vivant depuis quelques jours au sein du lycée de Walia dans la commune du 9émé arrondissement de la ville de N’Djaména en divers produits non alimentaire et alimentaire dont chaque bénéficiaire à reçu entre autres, un sac de sorgho de 50 kg, un sac de haricot de 25 kg , un sac de sucre de 10 kg , un bidon d’huile de 10 litres.

Et, les non vivres sont composés d’une tente, d’une natte et d’une couverture, leur permettant de regagner leur domicile d’origine.
Cette opération permettra aux sinistrés de regagner leurs habitations et aux élèves de reprendre les salles de classe, pour le compte de l’année scolaire 2020 2021.
Les actions humanitaires du gouvernement à travers l’onasa et ses partenaires HCR, PAM et UNICEF, se multiplient en faveur des couches vulnérables en cette période marquée par les conséquences de la Covid-19 et les inondations .


Très émus par ce geste citoyen, les sinistrés bénéficiaires se disent prêts à quitter les locaux du lycée de Walia afin de permettre aux enfants de regagner le chemin de l’école.


Selon le sous comité en charge de la distribution, les aides du gouvernement et ses partenaires vont se poursuivre dans les autres arrondissements de la ville de N’Djaména et aussi dans les provinces touchées par les conséquences de la Covid-19 et les inondations.

FOOTBALL : Le contrat de Tréogat ne sera pas renouvelé

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Le ministre de la Jeunesse et de Sports à travers son directeur général, Passalet Lazaki a notifié en date du 5 octobre 2020 à la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA), la non prorogation du contrat du sélectionneur national Emmanuel Trégoat.

Dans sa note, le ministre précise que tout est parti suite à la sanction du joueur du Club Foullah Edifice de N’Djaména, Bokhit Djibrine qui lui a été infligé par le Français l’empêchant ainsi de pouvoir participer avec ses pairs au tournoi de préparation de Niamey au Niger ainsi que les deux prochains matchs avec la Guinée Conakry qui seront décisif pour la qualification à la prochaine, Cameroun 2021.


Le ministre doigte par ailleurs, la commission d’homologation, des litiges et des disciplines de la FTFA a sanctionné Bokhit Djibrine et constate malheureusement dans cette situation une partie flagrante au regard de la gestion du trouble de cette affaire supposée de « double contrat » du joueur du Club Foullah Edifice. Selon la lettre, ce joueur ne s’est jamais déplacé au mois de juillet en France en cette période de COVID-19 et de surcroit, son club d’origine ne reconnait pas avoir eu un quelconque contact avec les dirigeants du club Normand en France en question pour s’accorder sur les conditions de sa libération.


Selon le ministre dans cette répugnante affaire, l’instigateur principal se trouve être « Emmanuel Tréogat qui pour ses intérêts personnels, a outrepassé ses fonctions de sélectionneur national pour se transformer en manager ou agent du joueur, violant ainsi les dispositions de l’article 5 de son contrat. Ce comportement est manifestement de nature à compromettre dangereusement la carrière footballistique de prometteuse de cette figure montante de notre football ». Il poursuit que, le gouvernement de la République du Tchad à travers son département en charge des sports ne saurait tolérer une pareille forfaitaire consistant à sacrifier l’avenir de notre football sur « l’autel des intérêts partisans inavoués et mesquins ».
Le ministre demande à la FTFA de prendre les décisions qui s’imposent.

EXCLUSIF : « Il faut dépolitiser le système éducatif tchadien », Ngartoïdé Blaise

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Rentrée scolaire, conditions de reprise des activités scolaires, difficultés que rencontrent les enseignants, sont entre autres des sujets abordés avec le secrétaire général du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) M. Ngartoidé Blaise, dans un entretien avec votre journal.

Merci d’avoir accepté notre invitation, vous en tant que secrétaire général du SET, comment les enseignants préparent la rentrée scolaire 2020-2021 ?

Préparer la rentrée scolaire pour moi, suppose la préparation matérielle qui consiste donc au nettoyage de cours, d’espace pour permettre à une rentrée scolaire paisible. Elle se mesure par la présence des enseignants en poste. Cette préparation physique qui consiste également au nettoyage de tableaux, de classes. C’est ça la préparation dont il est question du coté des enseignants.

Avez-vous des conditions avant toute reprise des activités scolaires pour la nouvelle rentrée ?

Nous recevons de grognes de partout, par rapport donc à la nouvelle rentrée scolaire qui se pointe à l’horizon.  Ces grognes nécessitent de solutions adéquates. Et si le gouvernement tchadien ne trouve pas de solutions idoines à ces revendications que nous constatons dans les grognes de sections provinciales de partout là, il va avoir certainement perturbation de l’année scolaire 2020-2021.

Pourquoi les enseignants de N’Djamena ont posé des conditions alors que le SET est membre de la plateforme revendicative ? Est-ce que le SET veut revendiquer à seul ?

Vous savez le SET est très structuré. Le SET, dans son règlement intérieur, a prévu des actions sectorielles. On entend par les actions sectorielles les revendications des sections provinciales, les revendications aussi de sous organes. Euh bien la grève donc des sections provinciales sont permises.  Dans la mesure où il pose les questions de reprise cela nécessite une négociation avec une section provinciale qui pose des conditions de reprise de cours.  Donc à ce niveau là, les enseignants de la province de N’Djamena se retrouvent dans leur logique d’une section provinciale. Les communiqués qui sont partis pour attirer l’attention des gouvernants. Vous avez quand on parle de l’attention des gouvernants c’est ne pas l’attention du Maréchal Idriss Déby. C’est l’attention d’abord de l’IDEN (qui est une inspection départementale), du Délégué qui est le répondant du gouverneur au niveau local. Et donc c’est l’attention à tirer, tirer jusqu’au plus haut niveau. Si les attentions qui ont été tirées, les gens écoutent cette attention et bien ça marche. Donc nous, nous ne voyons pas pourquoi, nous devons condamner ceux qui ont commencé déjà les cries et les grognes. Je crois qu’ils sont dans leur logique.  

Quelles sont les principales difficultés dont rencontrent les enseignants dans leurs activités ?

Vous savez que le nombre de difficultés est assez long et grand. Les difficultés, nous avons le premier problème le déplacement des enseignants à l’époque où le système éducatif était encore le système éducatif. On mettait des véhicules qui déplacent l’enseignant d’un poste à un autre et ça ce n’est qu’un vieux souvenir, y en a plus.  Nous avons autre, ceux qui partent pour les zones les plus difficiles. Je voudrais parler du BET. Ceux-là ne bénéficient pas tellement des protections des autorités.  Nous recensons chaque fois les menaces de parents, des élèves eux-mêmes à arme en main. Tout ça là ça nécessite à ce que les autorités locales puissent garantir la sécurité des enseignants sur le terrain. Autre chose, aujourd’hui, le salaire ne permet que, de manger la boule. Nous avons le titre de transport qui dans le décret nous pensons que depuis six ans que les enseignants n’ont pas eus, on est déjà à double de titre de transport qui doivent être payés aux enseignants. Mais ils ne l’ont pas payé. C’est pourquoi, les enseignants vivent dans la précarité totale. Les difficultés sont nombreuses. On ne peut touts les citer ici.

Le SET a reçu une grosse somme pour organiser la fête du 5 octobre, cela suscite beaucoup des réactions en coulisse, que répondez-vous ?

(Rire). En tout cas, cette grosse somme a été annoncée par le ministre d’Etat M. Kalzeubé lors de sa visite à l’ONECS. Il a dit que, le SET a reçu 45 000 000 FCFA pour l’organisation de la Journée Mondiale des Enseignants (JME). Ceux qui parlent coulisses ne connaissent pas ce qui passe entre le gouvernement et le syndicat du secteur de l’éducation.  Ce n’est pas pour la première fois que le président de la République a mis à la disposition des syndicats de l’argent pour l’organisation de la JME. Vous savez que les festivités sont budgétisées. Il va falloir que toues les organisations syndicales réclament ça. Si c’est la fête du 1er mai, il faut que l’Etat mette à leur disposition de l’argent pour organiser cette fête. Et si c’est la JME, il faut que l’Etat mette à leur disposition de l’argent pour organiser cette journée. Les 45 000 000 FCFA dont il est question, doivent être répartis entre les dix syndicats du secteur de l’éducation. Je crois que ceux qui connaissent mal le SET peuvent dire de choses en coulisses. Mais moi j’assiste à des festivités de JME où on nous donnait régulièrement de l’argent pour l’organiser. C’est depuis que y avait la crise là qu’on ne reçoit pas. Mais ça ne peut pas être une occasion pour le ministre d’Etat de dire que non, non le SET a reçu de l’argent. C’était de l’argent légal. Puisque s’est budgétisé et on doit donner aux organisations syndicales pour l’organisation de la JME. On ne doit pas aller sur le toit pour crier dessus. Non ce n’est pas une somme qui permette à satisfaire les revendications des enseignants. L’argent est destiné pour la JME et devait être repartis entre les dix syndicats du secteur de l’éducation. Cette somme n’est pas destinée au SET lui seul.   

Le SET revendique toujours d’augmentation des primes et autres, pourquoi, vous ne revendiquez pas des terrains comme l’ont fait les enseignants du supérieur ?

Nous ne voyons que l’augmentation de salaires, de primes et autres. Ça c’est une vérité. Vous réveillez les esprits. Nous allons donc nous mettre à réfléchir qu’il ne fallait pas revendiquer d’autres choses que de l’augmentation de primes et de salaires. Je vois bien que là, on s’écrit dans une autre dynamique, la revendication de la qualité de l’enseignement. Par ce que nous ne sommes pas une organisation syndicale qui ne revendique que les intérêts moraux et matériels de travailleurs. Nous devons défendre la qualité de l’enseignement, la qualité des enseignants qu’on recrute. Tout ça c’est notre travail. Donc c’est en vision, c’est en réflexion et nous allons ajouter à cela le terrain. Il faut que dans toutes les provinces qu’on attribue de terrain aux enseignants même si on ne leur construit pas les maisons à crédit comme à l’époque. Mais qu’on leur distribue quand même de terrain pour leur permettre qu’eux-mêmes se débrouillent à construire leur terrain.  Vraiment nous vous remercions d’avoir intégré cette question dans le protocole.

L’enseignant tchadien vit dans la précarité, comment faire pour sortir de cette situation ?

Nous avons visité le Soudan. Nous nous sommes rendu compte que l’organisation syndicale des enseignants au Soudan, fait de choses que vous ne pouvez pas imaginer. Aujourd’hui, je vous dis toute une année, nous réclamons 5 000 FCFA de cotisation des enseignants.  Mais pour donner cette somme là, l’enseignant préfère plutôt donner cet argent à quelqu’un ou encore aller dans un débit de boisson boire l’alcool. Nous avons de vision, par exemple, nous avons signé une convention avec la société inter-bus, qui regroupe des médecins spécialistes du Soudan et d’Egypte. D’ailleurs, ce matin, je venais de déposer un malade enseignant pour être consulté et examiné, si le plateau technique ici leur permet, ils pourront l’opérer et le soigner. Sinon, le malade pourrait être évacué vers le Soudan ou l’Égypte. Dans cette coopération nous devons verser 35 000 FCFA pour être enrôlé. Il faudrait que vous les journalistes, vous nous aider à orienter les enseignants vers cette clinique.  Les frais de consultation c’est à 10 000 FCFA pour tout le monde. Or ils ont laissé à 4 000 FCFA pour l’enseignant si c’est un examen simple et 6 000 FCFA pour un spécialiste qui doit consulter le patient.  Tout ça dépend de notre cotisation. Au Soudan, les enseignants sont bien organisés. La cotisation est graduelle et échelonnée sur toute l’année. A la fin de l’année, c’est quasiment, le salaire d’un mois qui est prélevé pour la cotisation. Or, au Tchad, ça va être très difficile. Les enseignants tchadiens, diront tout de suite, que, cette cotisation sera dilapidée par les responsables syndicaux, « ils bouffent ça ».  Donc nous sommes confrontés à ces difficultés pour initier des projets qui doivent arranger la vie des enseignants. Je ne sais pas comment nous serons arrivés à les conscientiser mais voila un peu la réalité dans laquelle se trouve l’enseignant tchadien. 

Oui mais concrètement, comment faire ?

Il faut que le SET ait de l’argent pour créer la mutuelle, créer les écoles à son niveau, ou ouvrir les cliniques pourquoi pas ? Ce sont là les choses qui peuvent aider l’enseignant. Mais tout ça là nous pouvons les faire qu’avec l’argent.  Aujourd’hui, personne ne peut venir de lui-même pour s’acquitter de ses cotisations. Ou soit on les arrache à l’occasion de paiement de primes de BEF et autres. Un syndiqué qui attend à ce qu’on lui arrache sa cotisation mais il n’est pas votre militant. Voila un peu ça.

Quelles propositions concrètes dont le SET pourrait faire au gouvernement pour améliorer les conditions de vie de l’enseignant ?

Je crois qu’il faut s’assoir avec le SET. Le gouvernement avec le SET doivent s’assoir ensemble. Dans le décret 477, que le président de la République Idriss Deby Itno a signé il n’y a pas longtemps, beaucoup de choses doivent permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Il faut que le SET s’asseye avec le gouvernement pour réfléchir à tout çà. Le décret prend en compte plusieurs volets dont la santé est restée, les frais de funérailles, entre autres. Il faut qu’on s’asseye pour regarder toutes les conditions qui permettent à ce que l’enseignant puisse travailler aisément, dans de conditions décentes et ça permet à ce que les enseignants puissent prendre conscience de la mission qui leur est dévolue. A partir là, nous pouvons donc ramener les consciences vers le travail qui leur a été confié par la nation. Nous sommes chargés d’être à coté du gouvernement pour éduquer la nation.  Ce n’est pas une mince mission, c’est une grande mission et donc nous sommes attelés à le faire. 

A quoi consiste de nos jours les écoles normales d’instituteurs (ENI) lorsqu’on sait que le niveau de l’instituteur d’hier, ne plus comme celui d’aujourd’hui, pourquoi ne pas fermer les ENI pour ne recruter que les diplômés en Licence pour enseigner dans le primaire comme les cours moyens ?

Nous avons toujours dit qu’il faut dépolitiser le système éducatif tchadien. Le recrutement à l’école normale doit obéir à la règle, c’est-à-dire on fait appel aux compétences. Vous méritez vous méritez, vous ne méritez pas, vous ne méritez pas, c’est tout. L’affinité, un cousin, mon beau, mon petit frère tout ça qui tue l’éducation en ce moment au Tchad. On n’a pas besoin de chercher, de trier le problème de maitres communautaires gratuitement. Nous avons des enseignants formés. Et ceux là, la qualité de la formation qu’ils ont reçue. Vous savez, un savant avait dit que « Dans la société la plus rationnelle, les meilleurs d’entre nous devaient espérer devenir des enseignants et le reste se contempler de chose de moins de valeur », fin de citation. Transmettre le savoir c’est celui qui est excellent qui peut transmettre aisément. C’est celui qui a le niveau qui peut transmettre le savoir. Mais alors vous prenez celui qui ne sait lui-même pas de conjuguer les verbes du 1er groupe à tous les temps, du 2ème groupe et celui là qui doit prendre un enfant. Allez y contempler les dégâts. Et donc ce qui est là comme obstacle, comme difficulté, c’est la volonté politique seule qui peut régler cette question. Il faut oublier tout ce qui est parent, affinité. Il faut faire un concours. Le concours, c’est celui qui mérite qui est admis et bien nous allons réussir à régler cette question de baisse de niveau des enseignants eux-mêmes.

Si on vous demandait de parler directement au président de la République, quel message direct, clair et concis, vous allez lui adresser ?

Je lui dirai Excellence Monsieur le président de la République laisse le système éducatif tchadien entre les mains de professionnel de l ‘éducation. Les techniciens rompus et tout allait marcher comme sur de roulette.  Ce c’est que j’allais dire au président de la République Idriss Déby Itno.

Entretien réalisé par MSK. Lawandji

Tchad : Les enseignants du supérieur égrainent leurs difficultés

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Le président du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Tchad (SYNECS), Dr. Guirayo Jérémie par un point de presse donné ce dimanche 4 octobre 2020 à la veille de la célébration de la journée mondiale des enseignants édition 2020 a égrainé plusieurs difficultés.


La journée de l’enseignant permet, selon le président du Synecs de reconnaitre, de valoriser, de soutenir le travail abattu par les enseignants et de fournir les meilleures conditions de vie dans l’exercice de leur profession.


Le Bureau du SYNECS exhorte les enseignants à demeurer vigilants, à respecter les mesures barrières car la pandémie de COVID-19 sévit toujours.

Dr. Guirayo Jérémie félicite le gouvernement pour l’application du protocole d’accord du 09 janvier 2020 et lui demandant de rendre effective l’application des deux points, notamment, les frais de transport et la levée de gel des effets financiers de reclassement et avancement, à compter du mois d’octobre.
« Au niveau de l’enseignement supérieur, beaucoup reste à faire, un enseignement de qualité selon la vision du Maréchal du Tchad. Les lauréats du CAMES du Tchad sont les plus maltraités au sein de l’espace CAMES », souligne-t-il. Tout en plaidant que les primes et indemnités restent à être revalorisées. Le président du SYNES déplore que les enseignants et chercheurs meurent en nombre chaque année par manque de couverture sanitaire et sans que cela n’interpelle les plus hautes autorités.


Le Bureau SYNECS demande au gouvernement d’accélérer le processus de reversement du personnel enseignant contractuel à la solde en vue de leur prise en compte pour éviter le retard dans le paiement des salaires et primes qui risque de causer de désagrément au bon déroulement des activités académiques.


Le président du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Tchad, Dr. Guirayo Jérémie interpelle le gouvernement sur le sort des enseignants chercheurs en retraite qui totalisent plusieurs mois d’arrièrés après des années nobles de services. Ainsi, le SYNECS, souhaite de rendre effective la bourse CONCOFOR afin de permettre à l’enseignement supérieur d’avoir des enseignants de rang magistral et attire par ailleurs, l’attention du gouvernement sur la signature du projet de décret sur le mina horaire et celle du statut autonome des Enseignants du Supérieur.
Dr. Guirayo Jérémie rappelle aux autorités en charge de prendre leur disponibilité, de résoudre tous les problèmes dans un bref délai afin d’éviter toute perturbation et ce, avant la reprise effective de l’année académique 2020-2021. Il appelle ses militants de demeurer vigilants et mobilisés.

Inondations : 500 ménages sinisterés quittent le lycée de walia

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Cinq cent ménages sinisterés quittent le lycée de walia. Sur les cinq cent, les cent ménages sont transférés sur le site trades de toukra. Avant de quitter le lycée le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul a procédé à la remise des kits alimentaires et des non vivres aux couches vulnérables.

Cette opération consiste à libérer les salles de classes pour les élèves.

L’opération s’est déroulée en présence du Directeur général de la solidarité et du maire de 9eme arrondissement de la ville de Ndjaména.

Les quatre cents ménages ont tous reçu leur assistance avant de quitter. Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a fait le déplacement pour constater l’effectivité de l’opération.

MSP

Accord de paix au Soudan : Mot du Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno

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La gigantesque cérémonie de signature de l’accord de paix définitive au Soudan, a été marquée par plusieurs interventions.

Signataires, facilitateurs, pays amis du Soudan et institutions ont dit tout le bien qu’ils pensent du retour de la paix à la faveur de cet accord historique. Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, garant de l’accord, a indiqué que son pays qui a une communauté de destin avec le Soudan, sera debout comme à l’accoutumée pour soutenir le peuple frère.

Plus qu’un garant, c’est un ami fidèle du Soudan et précurseur de l’accord de paix définitive de Juba qui a pris la parole devant les milliers de Soudanais qui célèbrent l’avènement d’un nouveau Soudan. Et ils ont raison de jubiler, car le chemin a été long pour aboutir à la signature d’un accord définitif de paix global. Ce qui fait dire au Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO que les sillons désormais tracés portent l’espoir de tout un peuple, rappelant la tragédie humaine vécue par les populations des zones en conflit dont le Darfour. Pour lui, le mérite revient aux Soudanais eux-mêmes qui prennent conscience, aidés par les bons offices offerts par les pays voisins, le Tchad en tête, où un accord a été conclu. Les fruits de tous ces efforts multiples et conjugués sont récoltés aujourd’hui, dira-t-il. Une étape cruciale franchie, mais pour le Président de la République, un nouveau palier est à gravir. Cela passe par la consolidation des acquis et le renforcement de la dynamique enclenchée afin d’instaurer une paix définitive, durable et pérenne. « Le pari est bel et bien à la portée des frères soudanais », confie le Chef de l’Etat. « Le Soudan nouveau, en voie de refondation, a besoin du soutien actif et de l’accompagnement résolu de tous ses partenaires et pays amis ». « La communauté internationale doit apporter sa contribution en vue d’aider le Soudan dans la phase actuelle de sa vie et son histoire », a-t-il plaidé. Exécuter les différentes clauses de l’accord, exige la patience. C’est pourquoi le Maréchal du Tchad, tout en conseillant sagesse, dépassement de soi et foi patriotique aux frères soudanais, a également souligné avec insistance l’importance d’un mécanisme de suivi qui doit avoir la mission de faire, de manière régulière, le point de l’évolution de l’accord en vue d’effectuer les réglages nécessaires et de corriger les éventuels dysfonctionnements.« Le Tchad qui a une communauté de destin avec le Soudan sera debout, comme à l’accoutumée, pour soutenir le peuple frère », a-t-il affirmé, non sans inviter la Force Mixte Tchad-Soudan qui est déjà très active sur le terrain, à poursuivre sans relâche sa mission en vue assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la prévention de tout acte visant à remettre en cause la paix et la quiétude chèrement acquises.

La symbolique de cette cérémonie qui scelle la réconciliation et la cohésion au Tchad, à écouter le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, doit inspirer d’autres pays du continent qui sont en butte à des conflits et aux violences dont la Libye. Le souhait du Président de la République, est de voir toutes les factions en conflit dans ce pays se retrouver autour d’une table, comme l’ont démontré aujourd’hui les Soudanais, « en vue de discuter sereinement, sincèrement et fraternellement de l’avenir de leur pays ».