« Non à la succession dynastique au Tchad », tel est le slogan de la conférence de presse organisée par une coalition des organisations de la société civile du Tchad ce samedi, 15 octobre 2022, à la Radio Fm Liberté, relative à la situation sociopolitique que traverse le Tchad.
Animée conjointement par un panel composé de quelques leaders de la société civile Me Delphine K. Diraïbé, Soumaïne Adoum et Celine Narmadji. D’entrée du jeu, Me. Delphine K. Diraïbé note que le dialogue national inclusif et souverain a accouché d’un monstre à plusieurs têtes, dont des risques qui planent sur le Tchad à cause de l’échec du DNIS. Selon le pénaliste, plusieurs causes qui sont à la base de l’échec du processus de dialogue pour fonder un Tchad nouveau sur les principes de justice, d’égalité, de sincérité, du respect des droits humains et du développement durable.
D’après Delphine K. Diraïbé, le processus du dialogue a été torpillé dès le départ en créant l’ambiguïté sur la période de transition et en jouant du dilatoire à fond, ainsi, la priorité d’un gouvernement de transition, devant organiser les élections crédibles.
Les conférenciers observent que le dialogue n’a pas fait la volonté de pérenniser le système qui gouverne le Tchad depuis 1990, tout en relevant la non-inscription des sujets clivants qui plombent la vie nationale à l’agenda du dialogue.
Telque les sujets liés à la question du mal vivre-ensemble, la violation de la charte de l’union africaine du 30 janvier 2007, l’absence de sincérité dans toutes les négociations, le comportement méprisant du Président de Transition qui fait fi du dialogue.
L’attitude méprisante du dialogue vis-à-vis des voix discordantes et la répression aveugle des manifestants.
« La volonté d’apporter le changement n’existe pas. S’il y a eu besoin Saleh kebzabo doit serrer la ceinture », lance Soumaïne Adoum Soumaïne de Wakit-Tamma.