Le secrétaire général de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad, par ailleurs porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, M. Mahamat Nasradine Moussa estime que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) provincial de N’Djaména est dans son droit de déclencher une grève d’avertissement.
Parce que, dit-t-il, il y a des revendications sectorielles.
Selon lui, cette grève n’a pas d’impact sur le pacte social triennal signé entre le gouvernement et ses partenaires sociaux en octobre 2021 dont l’objectif est d’apaiser le climat social et d’éviter les grèves répétitives. Parce que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements contenus dans le pacte, insiste-t-il.
Le porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, M. Mahamat Nasradine Moussa renseigne que même la plateforme envisage d’aller en grève pour renoncer le pacte social vu la pression de la base.
La plateforme prévoit dans les jours à venir de se retrouver pour discuter et prendre une décision.
Le secrétaire général de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad dénonce la mauvaise foi du gouvernement refusant d’appliquer certains points des revendications contenus dans le pacte alors qu’il doit être mis en œuvre fin octobre et décembre 2021.
M. Mahamat Nasradine Moussa cite entre autres, le décaissement des 13 milliards de Francs Cfa à la Caisse Nationale des retraités du Tchad (CNRT), la mensualisation des pensions, le paiement des indemnités des craies et documentations.
Le paiement des arriérés des salaires des nouveaux recrus à la fonction publique et pour ceux dont les salaires suspendus et réhabilités par l’IGE.
D’après le secrétaire général du CIST, le gouvernement n’a pas honoré tous ses engagements. M. Mahamat Nasradine Moussa déplore la lenteur dans la mise en place de deux comités chargés de suivi du pacte social pour permettre de discuter sur les points non appliqués, depuis sa création, le comité tripartite mise en place par un arrêté signé du premier ministre en vain.